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SERPENT -  LIBERTAIRE

anarchiste individualiste

eCritiques du municipalisme libertaire Publié le 21

Il a été pris le parti de rassembler ici un certain nombre de critiques formulée (principalement dans la presse) du municipalisme libertaire. Le but n’est pas de prétendre à l’exhaustivité (la sélection se limite aux critiques publiées et en français), mais de rendre accessible en un même endroit les textes et réactions occasionnées, notamment dans la presse alternative, suite au développement de ce projet politique. La page sera tenue à jour et enrichie et au fur et à mesure des articles retrouvés.

La question d’y répondre s’est posée. Il y a néanmoins un certain malaise à le faire tant d’années après. Les auteurs n’ont pas forcément les mêmes positions aujourd’hui. Il a été choisi de se limiter à des résumés et commentaires succincts.

N’hésitez pas à nous contacter pour nous signaler des articles non référencés.

 

–  Paul Boino, « Municipalisme ou communalisme« , Alternative Libertaire N°236 fév 2001.
-> repris dans Le quartier, la commune, la ville, des espaces libertaires, édition du Monde libertaire, 2001.

Critique de l’analyse de la diminution du poids de la lutte des classes faites par Bookchin (il faudrait en réalité plutôt parler de récupération des basses classes par la société de consommation). Selon Boino, on ferait plutôt face à une métamorphose du prolétariat (dont la nature serait à redéfinir) plutôt que sa disparition en tant que classe consciente (et lutteuse). Il dénonce également le peu de pouvoir des communes aujourd’hui et donc leur incapacité à peser pour mener un changement radical à partir de là.

 

 Denis, « L’illusion d’un municipalisme libertaire », OCL, Janvier 2001.

 

– Marianne Enckell, « Agitation communale ou municipalisme libertaire« , in Le quartier, la commune, la ville, des espaces libertaires, édition du Monde libertaire, 2001.

Rappel historique de l’idée de l’action communale, et critique de la perspective électorale (notamment de l’incompatibilité du système avec le mandat impératif).

 

 Le Municipalisme Libertaire, in Aujourd’hui, N°27, octobre 1998.
-> 
repris dans L’affranchi, printemps-été 1999.
->repris dans Collectif direct, « Du réformisme libertaire », 1999.

 

– Philippe Pelletier, « Municipalisme libertaire ou Socialisme anarchiste« , in IRL N°68-69, été 1986.

Longue critique, dont les points principaux portent sur l' »essence libertaire » attribué par Bookchin à la ville/commune (lieu de vie) face à l’usine (lieu de travail) ; la critique de la participation d’anarchistes aux conseils communaux ; la réfutation de la diminution du prolétariat (si on prend les chiffres mondiaux plutôt que des seuls USA). Au final, pour Pelletier, Bookchin s’écarte de l’anarchisme.

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LEÇONS DU 26 MAI 

 

  1. L’affirmation d’un nouveau mouvement des quartiers populaires prenant la tête du cortège de tête en alliance avec sa composante autonome, notamment représenté par les antifa est une excellente nouvelle. La convergence entre jeunes précaires des quartiers populaires et jeunes intellectuels est un pas important dans la construction de nouvelles alliances. Le fait que quoi qu’en pensent les mouvements ayant appelé à la marée populaire du 26 mai, cette reconnaissance ait eu lieu sans opposition et avec le soutien visible de milliers de manifestants est un aspect positif du Mai rampant ouvert depuis le printemps 2016. 
  2. La manifestation n’a pas été un échec contrairement à ce qu’en disent les médias dominants et les portes paroles du macronisme ; Outre que les chiffres de la police sont manifestement faux, que la manifestation était décentralisée contrairement à la Fête à Macron, le cortège de Paris était massif ( plus de 60 000 personnes ) , combatif, populaire, marquée par sa diversité. Ce n’est pas un recul mais un approfondissement de la mobilisation.
  3. Toutes les composantes des luttes sociales et écologiques multiples étaient représentées. , de la ZAD à Air France, de la SNCF aux sans papiers, des luttes contre les violences policières à la justice climatique, du soutien à la Palestine aux Postiers du 92, des étudiants et des lycéens en lutte conte Parcours Sup au DAL. . La jeunesse des manifestants étaient une des caractéristiques de ce cortège. Ce renouvellement et cette transmission de témoin entre générations sont un fait important pour l’avenir.
  4. Ce qui compte c’est le caractère novateur de l’unité populaire en construction. Le dépassement de la séparation entre syndicats, associations, partis politiques dégage des potentialités importantes dans la construction d’une alternative populaire. Le cadre unitaire de la marée populaire doit être préservée, étendue et décentralisée à la base au maximum.
  5. Au delà du mot d’ordre «Stop Macron », la radicalisation antilibérale et anticapitaliste transparaissait clairement . Ce n’est pas un des moindres paradoxes du mouvement actuel que malgré le caractère défensif des revendications exprimées contre le démantèlement du service public, de la SNCF, des acquis des Jours Heureux …, ce qui est dominent c’est la demande d’une rupture avec l’ordre social dominant et non un simple retour à la situation des Trente Glorieuses. le mouvement ‘autoémancipation se  cherche, hésite mais progresse dans cette direction.
  6. La question médiatique est une question politique. Cette banalité de base est connue depuis longtemps. Mais aujourd’hui, nous avons semble t il atteint un pont de non retour. Le 26 mai bashing a un objectif : minoriser à tout prix lla manifestation, montrer l’isolement de secteurs en lutte, déconsidérer auprès de celles et ceux qui n’y étaient pas la possibilité même de convergence. ‘il est vrai que le mouvement est minoritaire, il est beaucoup moins isolé qu’il n’y parait du fait de ses orientations . Comment organiser une contre information efficace, créer nos propres médias, , organiser les usagers des médias doit devenir un axe politique de la résistance.
  7. Nous n’avons pas le récit de notre mouvement. Ce ne peut être le Front Populaire, mémoire d’une grève générale adossée à un gouvernement populaire venant de gagner l’élection. Cette référence ne peut être celle qui structure le mouvement. De plus,  un Front nécessite un minimum d’accord entre de grandes organisations . Nous n’en sommes pas encore là. Le mot d’ordre d’Unité populaire nous semble< plus adapté à ce stade adossé à celui de Zone à Défendre. Une zone c’est à la foi un territoire concret et politique, celui de NDDL mais aussi celui des services Publics modèle de civilisation, celui des biens communs que sont la santé, l’éducation, la culture, l’eau, la terre ou l’air ,  mais aussi la <z<a<d en tant que possibilité d’agir en commun, de capacité à agir là où on habite, o se forme , on travaille.
  8. La question européenne commence à être dans toutes les têtes. Ce qui vient de se passer en Italie démontre que si nous laissons abdiquer toute souveraineté populaire, ce qui reste de combattant-e-s  sera broyée par le pouvoir financier et ses bras armées ( Commssion européenne, FMI, Banque mondiale , BCE….ce qui veut dire aussi que nous devons penser notre stratégie de lutte du territoire à l’Europe et au monde. Les luttes actuelles à la SNCF ou dans l’éducation ne peuvent se résoudre siplement à l’échelle franco française. Il nous faut repenser comme à l’aube du mouvemenbt ouvrier des stratégies à l’échelle transnationale.
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