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SERPENT -  LIBERTAIRE

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M'ABONNER INTERNATIONAL POLITIQUE ÉCONOMIE HIGH-TECH SOCIÉTÉ ENVIRONNEMENT SANTÉ FAITS DIVERS IDF & OISE PSG SPORTS VIDÉOS CULTURE & LOISIRS LE PARISIEN ETUDIANT LA PARISIENNE LE PARISIEN WEEK-END SERVICES DIRECT. Acte 18 des Gilets jaunes : 14 500 manifestants en France selon l’Intérieur >Économie|La rédaction du Parisien| 16 mars 2019, 11h49 | MAJ : 16 mars 2019, 17h43 |191 Le Fouquet’s a été

Chaque jour depuis le 17 janvier, Le Parisien passe une de vos propositions au crible dans le cadre du grand débat national. Après avoir abordé plus d’une quarantaine de sujets, on conclut ce vendredi avec... la suppression de l’abattement fiscal des journalistes.

En marge du grand débat national organisé par le gouvernement en réponse au mouvement des Gilets jaunes, Le Parisien invite depuis deux mois ses lecteurs à lui envoyer les propositions de lois citoyennes qu’ils souhaiteraient voir émerger. Chaque jour, une partie d’entre elles sont passées au banc d’essai par la rédaction.

Ce vendredi, pour conclure cette série, nous nous penchons sur une demande qui revient parfois : la suppression de l’abattement fiscal dont bénéficient les journalistes.

 

De quoi parle-t-on ?

Cet abattement, « l’allocation pour frais d’emploi », permet à tous les journalistes, titulaires ou non de la carte de presse, de déduire 7650 euros de leurs revenus imposables.

Les journalistes font partie des 110 professions (dont certaines très anciennes), listées par le Sénat, qui bénéficient de ces abattements pour compenser « des frais professionnels ». Des frais liés aux déplacements en reportage ou encore au financement du matériel, parfois pris en charge par les journalistes eux-mêmes.

Pour rappel, sur un peu moins de 36000 cartes de presse délivrées, plus d’un quart de leurs détenteurs sont considérés comme précaires (pigistes ou chômeurs), un chiffre en constante augmentation depuis 10 ans.

Combien ça rapporterait ?

Cette « allocation pour frais d’emploi » coûte entre 50 et 70 millions d’euros par an, selon Public Sénat.

Déjà testé ?

En 1996, le gouvernement Juppé avait supprimé tous les abattements fiscaux (en vigueur depuis 1934), arguant que les frais professionnels évoqués lors de la création de cette loi n’existaient plus. Mais la mesure a fortement déplu aux syndicats de journalistes. Pour eux, supprimer cet avantage fiscal risquait de mettre encore plus en difficulté les journalistes aux petits salaires, dans un milieu jugé déjà très précaire (rémunérations à la pige, CDD à répétition…).

Cet abattement a été rétabli par la gauche en 1998, sous une nouvelle forme : plutôt que d’appliquer un abattement de 30 %, il a été décidé de le fixer à 50 000 francs, soit 7 650 euros. Ce montant n’a pas évolué depuis.

Lors du vote du projet de loi de finances de 2019, les conditions d’attribution de cet abattement ont été resserrées par les parlementaires. Désormais, seuls les journalistes percevant moins de 93 510 euros bruts par an (soit près de 6 000 euros nets par mois) peuvent en bénéficier. La mesure visait à écarter des bénéficiaires les présentateurs vedettes et les directeurs des grands titres.

LIRE AUSSI >Les journalistes gagnent-ils vraiment « entre 15 000 et 60 000 euros » ?
 

Qu’en disent les différentes familles politiques ?

Cet avantage fiscal fait régulièrement l’objet de critiques. Lors du vote du projet de loi de finances de 2019, les députées Emmanuelle Ménard (extrême droite) et Sabine Rubin (La France insoumise) ont d’ailleurs demandé sa suppression. Une mesure à laquelle le député rattaché au Rassemblement national Sébastien Chenu s’était dit favorable.

La députée France insoumise Sabine Rubin proposait, en complément de cette suppression, « une rénovation des aides à la presse, une défense des intérêts des pigistes et une obligation renforcée des entreprises de presse en matière de droit du travail ».

Le gouvernement, quant à lui, s’était prononcé défavorable au vote visant à limiter l’accès à cet abattement fiscal. Il défendait alors ce qu’il considérait comme une aide à la survie de la presse.

Alors, jouable ou pas ?

Tout à fait. Il suffit d’un vote des parlementaires pour supprimer cet abattement fiscal. Pour l’instant, les amendements réclamant sa suppression totale ont été systématiquement rejetés.

Les + d’une telle réforme…

  • Des gains en plus pour le budget de l’Etat
  • Un système d’imposition égal entre journalistes et autres contribuables

…Et les - :

  • Une baisse de pouvoir d’achat pour les journalistes, surtout pour les plus précaires

 

LIRE AUSSI >Retrouvez tous les labos du Parisien
 

 

Pour nous envoyer d’autres propositions, plusieurs possibilités :

 

Économieimpôtsjournalistesmédiasabattement fiscalLe labo du Parisien
 
OFFRES D'EMPLOI
 
avec RegionsJob
 
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54 RÉACTIONS
  • philosophe

    Bonjour. Si l'on vous écrit des vérités sur votre profession vous ne les publiez pas.Vous devez admettre que vous faîtes partie des privilégiés du régime fiscal français non?. Analysez un peu ce qui s'est passé pour les retraités - par exemple et je n'en fait pas partie - depuis 2010. Des abattements? ...oui dans le montant perçu.

  • bog

    Niche fiscale caduque depuis peu pour journalistes au delà d'un certain salaire

  • grep78

    Super idée, ça évitera qu’ils soient tous bobos gaucho...

  • LOUISON94

    Et si on supprimait la niche fiscale sur les oeuvres d'art , c'est encore un moyen pour les plus fortunés de placer leur argent.

  • azerty666md2q4xcbyj480sosko8sgws48wsco08

    Tu m’étonnes que tous les journalistes soit à la bottes des politiciens! @patmazda377 je sais pas d’où tu sort tes 20% supplémentaires quand tu boss dans le privé lol c’est 10% d’abattement ou frais réel. Je conais pas l’autre case 20% et je boss dans le privé petit Pinocchio

  • vonschmut

    Surtout ceux aux ordres de Macron

  • jemenfou

    Très bonne idée

  • matthieuheineniwe6863sq3sowg4kkos4oos08o80s8g

    Surtout pour ceux de BFM

  • MicF

    C'est une excellente idée. Ce privilège est un moyen pour les gouvernements de faire du clientelisme. La précarité ne touche pas que les journalistes, pour autant d'autres professions ne bénéficient de cette gracieuse déduction des revenus pour le calcul de l'impôt.

  • patmazda377

    nous aussi on avait droit à 10% d'abattement ou frais réels et puis 20% supplémentaires. ..dans le privé. ..va t'ont dire, alors pourquoi rétablir seulement aux journalistes...parce qu'ils font t la pluie et le beau temps à la botte de nos dirigeants et des grands patrons de presse...n'oubliez pas que tous les dépêches AFP sont filtrées. ...diviser pour mieux régner. .

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