L'enfer des femmes népalaises victimes de traite sexuelle
21 Janvier 2018
Rédigé par Patrick Granet et publié depuis
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«J'ai passé les quatre cinquièmes de ma vie de photoreporter à travailler sur l'atteinte aux droits humains, et particulièrement à ceux des femmes, dans plusieurs pays, dont la France,raconte la photographe françaiseLizzie Sadin.Alors quand j'ai vu que le thême du prix Carmignac était la traite des femmes, j'ai postulé», poursuit la lauréate du prix.«J'ai proposé de travailler sur le Népal car le tremblement de terre en 2015, qui a fait 9.000 morts, a aggravé la vulnérabilité des femmes. Elles sont devenues plus que jamais des proies pour les trafiquants, fragilisées par le chômage, la précaritéou la mort de leur mari dans la catastrophe».Les photographies de Lizzie Sadin sont exposées à l'hôtel de l'Industrie, à Paris, jusqu'au 12 novembre.