24 Novembre 2015
Il était, dans les années 2000, un des maîtres à penser de Fabien Clain, revenu sur le devant de la scène ces derniers jours pour avoir revendiqué les attentats deParis au nom du groupe État islamique. Gourou pour les uns, théologien de la pensée islamiste radicale pour les autres, Olivier Corel – « l'émir blanc », comme on l'appelle – avait été mis en examen en 2007 dans le cadre du démantèlement de la filière « Artigat ». Aux côtés des autres mis en cause, « l'émir blanc » était soupçonné d'avoir incité des jeunes à partir en terre de djihad et d'avoir facilité leur départ en Irak. Après une instruction de plusieurs mois menée par le juge Marc Trévidic, Olivier Corel avait finalement bénéficié d'un non-lieu. Ce qui n'est pas le cas de ses comparses, qui avaient tous été condamnés en juillet 2009 à une peine de prison ferme.
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Depuis mardi matin, l'homme, qui fêtera ses 69 ans dans quelques jours, a les gendarmes sur son perron. Selon i>Télé, pour mener des perquisitions administratives au siège de son association. Les gendarmes profitent ainsi de l'état d'urgence pour s'assurer qu'Olivier Corel ne poursuit plus ses activités prosélytes au contact de jeunes de banlieue, comme il avait l'habitude de le faire il y a encore une dizaine d'années. Et ce d'autant plus que son nom était ressorti au moment de l'affaire Merah, une partie de la famille du tueur de Toulouse ayant été en contact avec lui pendant plusieurs années. En 2014, la justice a d'ailleurs fait verser la procédure « Artigat » au dossier Merah, afin d'avoir une vision complète du réseau djihadiste toulousain.
Un réveil de la filière Artigat ?
Pourquoi Olivier Corel, "l'émir blanc" d'Artigat, n'a jamais été condamné
Il était, dans les années 2000, un des maîtres à penser de Fabien Clain, revenu sur le devant de la scène ces derniers jours pour avoir revendiqué les attentats de Paris au nom du groupe Éta...