Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
SERPENT -  LIBERTAIRE

anarchiste individualiste

les Drones

Drones, la guerre idéale ?

Une médaille pour les pilotes de drones ? Quand les Etats-Unis ont créé, début 2013, une distinction destinée aux pilotes de drone, ils se sont heurtés à une levée de boucliers et ont dû faire machine arrière. Dans l’ordre des décorations, cette Distinguished Warfare Medal devait précéder la Bronze Star (« Etoile de bronze»), qui récompense les actes d’héroïsme effectués au mépris du danger.

Une association américaine d’anciens combattants, les Vétérans des guerres étrangères (VFW), n’a pas supporté de voir ainsi reléguées au second plan les qualités du guerrier « à l’ancienne », prêt à se sacrifier sur le champ de bataille. « Les médailles qui ne peuvent être gagnées qu’au contact direct du combat doivent représenter plus que celles qui sont décernées à l’arrière », a estimé son président, John E. Hamilton. Même incompréhension du côté du quotidien régional The Dallas Morning News. « Un opérateur de chariot élévateur dans un entrepôt de la base aérienne de Bagram, près de Kaboul, fait face à considérablement plus de danger qu’un pilote de drone », écrivait-il.

Si faire la guerre sans quitter son pays, par écrans d’ordinateurs interposés, ne relève plus de la science-fiction, il est encore difficile d’évaluer l’impact d’une telle évolution. Fini le culte du poilu anonyme, ce martyr risquant sa vie dans les tranchées boueuses de la guerre de 1914-1918 qui endurait d’interminables souffrances. L’arrivée des robots tire un trait sur le récit héroïque d’antan fait de courage physique et de sacrifice de soi — deux notions qui tendent à...

La NSA au cœur des assassinats ciblés américains

S'appuyant sur les documents fournis par l'ex-agent de l'Agence nationale de sécurité (NSA) Edward Snowden, le Washington Post continue à livrer de nouvelles informations sur l'ampleur des programmes de surveillance de l'agence américaine de renseignement.

Lire : "Prism, Snowden, surveillance de la NSA : sept questions pour tout comprendre"

Dans son édition de jeudi, le quotidien américain met en évidence le rôle central joué par l'agence dans les assassinats menés par les Etats-Unis au Moyen-Orient. Jusqu'à présent, la CIA était considérée comme le principal acteur de ce programme controversé, notamment en raison de l'emploi massif de drones, au Yémen ou au Pakistan.

Les documents qu'a consultés le Washington Post éclairent en particulier le cas de Hassan Ghul, un responsable d'Al-Qaida constituant une des cibles prioritaires de l'administration américaine, éliminé par une frappe de drone en octobre 2012. C'est l'interception par la NSA d'un courriel envoyé par sa femme qui a fourni des informations cruciales permettant de le localiser, justifiant le déploiement sur une année entière d'un véritable "arsenal", de la prise de contrôle d'ordinateurs portables jusqu'au suivi de transmissions radio.

LA NSA, L'ÉGALE DE LA CIA

Cet exemple montre que la NSA, forte de ses impressionnantes capacités de renseignement électronique, joue un rôle au moins aussi important que la CIA sur ces dossiers. Elle a même mis en place une cellule spéciale, dont les ressources sont dédiées à la localisation et à la traque des cibles terroristes les plus coriaces.

Cette interdépendance entre NSA et CIA est très forte : là où la seconde peut envoyer des agents mener des missions d'infiltration à haut risque sur le terrain, la cellule mise en place par la première représente "dix fois les effectifs, vingt fois le budget et cent fois la matière grise" de son équivalent au sein de la CIA.

L'INTERCEPTION CIBLÉE PLUS EFFICACE

Les documents en question apportent peu de précisions sur les techniques exactes déployées par la NSA pour repérer M. Ghul. Ce sont avant tout des attaques ciblées et des infiltrations extrêmement techniques réalisées "sur mesure" par la NSA qui se sont avérées les plus utiles. Davantage, note le Washington Post, que les outils qui ont fait scandale depuis leur révélation, tels que Prism, le programme informatique mis en place par la NSA pour scanner les communications numériques échangées sur plusieurs services en ligne parmi les plus populaires.

Selon un document transmis au Washington Post, l'une de ces opérations ciblées a par exemple permis à la NSA de récupérer "quatre-vingt-dix documents chiffrés, seize clés de chiffrement, trente messages non chiffrés et des centaines d'historiques de discussions instantanées".

En réaction, une porte-parole de l'agence a estimé que les opérations de la NSA "protègent la nation et ses intérêts de menaces comme le terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive" en récoltant des "renseignements sur des cibles étrangères".


les   Drones

RQ-180, le nouveau drone furtif secret des Etats-Unis

Petit, furtif, à long rayon d'action, « RQ-180 » n'est pas encore officialisé mais fait déjà parler de lui. Ce drone dernier cri a été mis au point dans le plus grand secret par l'armée de l'air américaine et pourrait être opérationnel d'ici à 2015, selon les révélations, vendredi 6 décembre, du magazine spécialisé Aviation Week.

RQ-180 serait actuellement en phase de tests au centre d'essai en vol ultrasecret de l'Air Force, à Groom Lake, dans le Nevada (Ouest), autrement dit en pleine « zone 51 », où avaient déjà été testés les avions espions U-2 à la fin des années 1950. L'US Air Force n'a pas souhaité faire de commentaire.

L'appareil est construit par Northrop Grumann, qui a déjà développé le Global Hawk ou encore le démonstrateur X-47B, qui s'est posé pour la première fois sur un porte-avions cet été. La société américaine avait obtenu en 2008, sous le sceau du secret, un contrat de l'ordre de deux milliards de dollars pour sa mise au point, affirme Aviation Week.

Lire aussi sur Big Browser Nabila, 9 ans, raconte la guerre des drones aux élus américains

CAPABLE DE FAIRE FACE À DES ENVIRONNEMENTS HOSTILES

De fait, une image d'artiste du RQ-180 publiée en « une » du magazine montre des ressemblances frappantes avec le X-47B, notamment avec son absence d'empennage arrière et sa forme dite en « aile de chauve-souris ». Il a été mis au point pour des missions de reconnaissance et de surveillance (ISR), mais il « pourrait être capable » de conduire des missions de guerre électronique visant à éliminer les radars ennemis, selon le magazine.

« Sa taille et son autonomie sont similaires à celles du Global Hawk », qui peut voler pendant vingt-quatre heures à plus de 2 000 kilomètres de sa base. Après une première génération de Reaper et autre Global Hawk, capables de voler au-dessus de l'Afghanistan et de l'Irak mais trop vulnérables pour être envoyés au-dessus de territoires ennemis dotés de puissantes défenses antiaériennes, l'Air Force se tourne peu à peu vers des drones furtifs, mieux à même de faire face à des environnements dits « contestés ».

En décembre 2011, un drone jusque-là tenu secret, le RQ-170 Sentinel, s'était écrasé à 250 km à l'intérieur de l'espace aérien iranien. Le drone, qui avait décollé d'Afghanistan, était en mission d'observation des sites nucléaires iraniens pour le compte de la CIA, avait alors rapporté la presse américaine.

Pour Aviation Week, le nouveau drone RQ-180 « éclipse le RQ-170 Sentinel, plus petit, moins furtif et à rayon d'action plus limité ».

victimes de la guerre des drones :

image: http://s1.lemde.fr/image/2013/06/05/983x675/3424587_6_986f_infographie-sur-la-guerre-des-drones_8a0fa3cfa56850505577416c66278f0a.jpg

Retrouvez tous les titres à la Une


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2013/12/06/rq-180-le-nouveau-drone-furtif-construit-en-secret-par-l-armee-americaine_3527081_3222.html#Q6mIMKubOt4P7iYx.99

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article