anarchiste individualiste
15 Septembre 2014
~INTERNATIONAL - La coalition pour lutter contre l'Etat islamique s'organise. Dix pays arabes, dont l'Arabie saoudite, ont accepté ce jeudi 11 septembre de s'engager aux côtés des Etats-Unis dans la lutte contre les jihadistes de l'Etat islamique (EI) en Irak et en Syrie. L'Arabie saoudite, Bahreïn, les Emirats arabes unis, le Koweït, le Qatar, Oman, l'Egypte, l'Irak, la Jordanie, le Liban et les Etats-Unis "ont déclaré leur engagement partagé de se tenir unis contre la menace que pose pour la région et le monde le terrorisme (sous toutes ses formes)". La veille, Barack Obama s'est dit prêt à frapper l'Etat islamique en Syrie et à étendre les raids menés en Irak depuis un mois, promettant, lors d'une allocution solennelle, de "détruire" le groupe jihadiste ultra-radical. Faire face à la stratégie du pire "Notre objectif est clair: nous affaiblirons, et, à terme, détruirons l'EI", a poursuivi Barack Obama, estimant que les jihadistes appartenaient à "une organisation terroriste qui n'a d'autre vision que le massacre de tous ceux qui s'opposent à elle". Le président américain avait jusqu'à présent affiché sa volonté de tourner la page d'une décennie de guerre, notamment en retirant les troupes américaines d'Irak fin 2011. Mais il a été acculé à agir face aux atrocités commises par l'EI. Il faut dire que depuis la proclamation d'un "califat" (régime politique islamique disparu il y a près d'un siècle) par l'EI en juin 2014, le groupe n'a cessé de gagner du terrain (le territoire qu'il contrôle s'étale à cheval sur l'Irak et la Syrie) tout en continuant de semer la terreur sur son passage. Persécutions de minorités, exécutions, décapitations filmées de deux journalistes américains, l'EI choisit délibérément la stratégie du pire pour s'imposer. Autant d’exactions qui ont fait dire précédemment à Barack Obama que l'Etat islamique est un "cancer" qui n'a "pas sa place au XXIe siècle". Qui sont-ils vraiment? Que veulent-ils? Le HuffPost répond à sept questions pour comprendre ce groupe extrémiste qui terrorise l'Irak et la Syrie et que l'Occident souhaite combattre.
~L'Etat islamique, c'est quoi? Peu après le début de la guerre en Irak menée par les Etats-Unis, un nouveau groupe jihadiste voit le jour en Irak. C'est l'origine de l'Etat islamique. Ce groupe se présentait comme le défenseur de la minorité sunnite face aux chiites qui ont pris le pouvoir avec l'invasion conduite par les Etats-unis en 2003. Il se fait connaître par des tueries de chiites et les attaques-suicides contre les forces américaines. ~Sa brutalité et son islam intransigeant pousseront finalement les tribus sunnites à le chasser de leur territoire. Traqués en Irak, ses membres dès juillet 2011, soit trois mois après le début de la révolte contre Bachar al-Assad, sont appelés à aller combattre en Syrie contre le régime. Une implication dans le conflit syrien qui lui permet un véritable essor. ~En Syrie, rapidement apparaissent les dissensions entre jihadistes irakiens et syriens. Les premiers proposent la création en avril 2013 de l'Etat islamique d'Irak et du Levant (EIIL) mais le chef syrien refuse et maintient le Front al-Nosra qui devient la branche officielle d'al-Qaïda en Syrie. Fort de ses victoires en Irak et en Syrie, le chef de l'EIIL Abou Bakr al-Baghdadi proclame en juin 2014 un "califat" à cheval sur les deux pays. A cette occasion, le groupe jihadiste est renommé Etat islamique (EI). Il est appelé ISIS en anglais et Daesh en arabe. Photo: le drapeau de l'Etat islamique
~Qui est leur chef? L'Etat islamique est dirigé par un homme dont on sait peu de chose: Abou Bakr Al-Baghdadi (photo ci-contre). Né en 1971 à Samarra au nord de Bagdad, selon Washington, Abou Bakr Al-Baghdadi, aurait rejoint l'insurrection en Irak peu après l'invasion conduite par les Etats-Unis en 2003, et aurait passé quatre ans dans un camp de détention américain.( qui est cet homme ?son vrai nom ? pourquoi une ascencion aussi rapide ? D'où , de qui tire t'il sa légitimité ? )~Les forces américaines avaient annoncé en octobre 2005 la mort d'Abou Douaa -un des surnoms de Baghdadi- dans un raid aérien à la frontière syrienne. Mais il est réapparu, bien vivant, en mai 2010 à la tête de l'Etat islamique en Irak (ISI), la branche irakienne d'Al-Qaïda, après la mort dans un raid de deux chefs du groupe.~e visage de Baghdadi n'a été révélé qu'en janvier 2014, lorsque les autorités irakiennes ont pour la première fois publié une photo noir et blanc montrant un homme barbu, au crâne dégarni en costume-cravate. Le mystère qui l'entoure contribue au culte de sa personnalité, et Youtube voit fleurir les chants religieux louant ses vertus. Au sein de l'EI, il est salué comme un commandant et un tacticien présent sur le champ de bataille.
~Combien sont-ils? Il n'y a pas de chiffres précis. L'observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) évalue en Syrie à plus de 50.000 le nombre de ses combattants, dont 20.000 non syriens, venus du Golfe, de Tchétchénie, d'Europe et même de Chine. En Irak, selon Ahmad al-Sharifi, professeur de Sciences politiques à l'université de Bagdad, l'EI compte entre 8000 et 10.000 combattants dont 60% d'Irakiens. L'EI recrute ~ beaucoup à travers les réseaux sociaux, mais nombreux sont les rebelles qui le rejoignent par peur ou allécher par les salaires offerts. De son côté, la CIA a estimé en septembre 2014 qu'EI compte "entre 20.000 et 31.500" combattants dans ses rangs en Syrie et en Irak, selon la nouvelle estimation de l'agence américaine du renseignement, dont l'évaluation précédente évoquait le chiffre de 10.000 jihadistes membres de l'EI. Selon un autre responsable du renseignement américain, il y a 15.000 combattants étrangers en Syrie dont 2.000 Occidentaux. Certains ont rejoint l'EI mais aucun chiffre précis n'était disponible.
~Quelle est l'étendue de la zone contrôlée par l'Etat islamique? A la fin du mois d'août, l'Etat Islamique contrôlait environ 25% de la Syrie (45.000 km2) et 40% de l'Irak (170.000 km2), soit au total 215.000 km2. C'est l'équivalent du Royaume-Uni (237.000 km2), selon Fabrice Balanche, géographe expert de la Syrie. Cependant, précise-t-il, la plupart des territoires contrôlés par l'EI, notamment en Irak, sont désertiques, ce qui réduit son emprise réelle sur le territoire. Le "califat" s'étend de Manbej, dans le nord de la Syrie près de la frontière turque dans la province d'Alep, en direction de l'est avec toute la province de Raqa et une grande partie des gouvernorats de Hassaka et de Deir Ezzor, jusqu'à la localité frontalière de Boukamal. En Irak, il contrôle les régions sunnites de l'ouest et du nord avec notamment la ville de Mossoul.
~Comment se financent-ils? Les experts estiment qu'il y a plusieurs sources de financement. D'abord, il y aurait des contributions de pays du Golfe. Le ministre allemand de l'aide au développement Gerd Müller a par exemple accusé directement le Qatar. Pour Romain Caillet, expert des mouvements islamistes, c'est essentiellement un auto-financement. Selon lui, le financement extérieur, dont de certaines familles du Golfe représente seulement 5% de ses ressources.~Ensuite, l'Etat islamique soutire de l'argent par la force en pratiquant l'extorsion ou en imposant des impôts aux populations locales. A cela s'ajoutent la contrebande de pétrole et de pièces d'antiquité, les rançons pour la libération d'otages occidentaux et les réserves en liquide des banques de Mossoul dont s'est emparé l'EI au début de son offensive fulgurante lancé début juin en Irak. Selon Bashar Kiki, le chef du conseil provincial de Ninive, dont Mossoul est la capitale, les réserves en liquide des banques de la ville atteignaient avant cette offensive environ 400 millions de dollars, auxquels il faut ajouter quelque 250.000 dollars qui se trouvaient dans les coffres du conseil provincial
~Quels sont leurs moyens militaires? L'EI dispose de chars, humvees (véhicules de transport), missiles et autres armements lourds pris à ses ennemis lors de son offensive. Ce matériel, souvent de fabrication américaine, et notamment abandonné par l'armée irakienne lors de son retrait face aux insurgés aux premiers jours de leur offensive, a transformé les capacités militaires de l'EI.
~"Ils ont engrangé des quantités significatives d'équipements dont ils avaient le plus besoin", selon Anthony Cordesman, du Centre pour les études stratégiques et internationales de Washington.
~Pourquoi attirent-ils les jihadistes? Pour l'écrivain et journaliste libanais Hazem al-Amine, les jihadistes occidentaux sont fascinés par sa démonstration de force de "type hollywoodien". Les décapitations, les exécutions et la conquête de territoires font figure d'épopée. En outre, selon les experts, l'EI joue sur le sentiment religieux et leur affirme qu'il a renoué avec l'islam du temps de Mahomet.
~Face à la menace des djihadistes de l'Etat islamique (EI), c'est tout le monde musulman qui parle enfin d'une même voix. Après avoir été longtemps complaisants à l'égard des groupes radicaux, et fermé l'oeil sur le financement par des groupes privés des islamistes, les pays du Golfe, (l'Arabie saoudite et ses partenaires du Conseil de coopération du Golfe (le CCG), le Bahreïn, les Emirats, le Koweït, Oman et le Qatar) se sont dit décidés à "agir sérieusement" et l'organisation de la Ligue arabe à "prendre toutes les mesures pour combattre le terrorisme au niveau politique, sécuritaire et idéologique". S'il n'est pas encore clair qu'ils agiront dans le cadre de la coalition internationale initiée par Barack Obama, les pays arabes sont officiellement prêts à coopérer de manière directe ou indirecte. C'est un véritable changement de cap, notamment de la part des pays du Golfe, mus par la crainte de voir l'EI prendre pied à quelques kilomètres de leurs territoires. "Il y a eu un certain retard à l'allumage. Quand EIIL [Etat islamique en Irak et au Levant, ancien nom de l'EI, NDLR] s'est installé en Syrie, l'objectif des pays du Golfe à l'époque était d'affaiblir la présence iranienne, via le Hezbollah, en Syrie. Et d'essayer de casser l'alliance entre Bachar al-Assad et l'Iran, l'ennemi numéro 1", rappelle Fatiha Dazi-Heni, chercheure spécialiste des pays du Golfe à l'Irsem (Institut de recherche stratégique de l'Ecole militaire). "Le roi d'Arabie Saoudite avait donné carte blanche à Bandar ben-Sultan, le fameux ancien chef des renseignements saoudiens, pour cette mission. Bandar, connu comme le loup blanc, n'a, alors, pas hésité à entretenir des liens indirects avec des groupes radicaux. Sa stratégie a été un échec et il s'est fait virer. Ce n'est qu'à partir de ce moment-là, après des discussions entre le Ministre de l'Intérieur, le prince Mohamed ben-Nayef, au cœur de la lutte anti-terroriste dans le royaume, et Washington, que l'Arabie Saoudite a changé de fusil d'épaule, jusqu'au point d'accepter l'idée que l'Iran joue un rôle". Une présence arabe indispensable C'est qu'aujourd'hui, les terroristes ont réveillé de très mauvais souvenirs chez les Saoudiens qui ont connu entre 2003 et 2006 une vague d'attentat attribués à Al-Qaïda. Plus d'un millier de Saoudiens sont enrôlés avec l'EI et la menace qu'ils font peser est de plus en plus pressante. L'Arabie saoudite a massé près de 30.000 troupes dans le nord du pays à la frontière irakienne. La participation des pays arabes est primordiale", assure Antoine Basbous, directeur de l'Observatoire des pays arabes et auteur de "Le tsunami arabe" (Fayard), "Il faut que les arabes, les musulmans, les sunnites se lèvent pour combattre l'EI et rééditer l'opération de 2007 quand le général Petraus avait mobilisé les tribus contre al-Qaïda. C'est une opération de cette nature qu'il faut avoir pour couper l'herbe sous le pied des djihadistes et dire au monde que ce n'est pas un combat des chrétiens contre les bons musulmans mais un combat planétaire contre la barbarie." De son côté, la Ligue arabe, qui traîne une réputation de coquille vide, impuissante à résoudre les crises régionales, a retrouvé un peu de vigueur à la faveur de la crise syrienne, en excluant le régime de Damas. Elle souhaite désormais apparaître en première ligne. L'accord de principe pour une "coalition mondiale" est, semble-t-il, acquis. Ce qui d'ores-et-déjà offre une légitimité aux forces occidentales. Reste à savoir ce que les uns et les autres peuvent apporter à Barack Obama, qui n'a eu de cesse de leur demander leur aide. Un soutien militaire limité mais du renseignement Les observateurs s'accordent à dire que les frappes aériennes des Américains ne seront pas suffisantes pour détruire l'EI. Dans la mesure où les Etats-Unis et les pays Occidentaux ont formellement exclu la présence de troupes au sol, les pays arabes peuvent-ils s'y coller ? "Il est évident que la participation d'éléments de renfort d'un ou deux pays du Golfe est quasi certaine, bien qu'elle soit faible", estime Fatiha Dazi-Heni, "mais je vois mal l'Arabie Saoudite y aller. Les Saoudiens s'en tiendront aux troupes qu'ils ont massés à la frontière". Antoine Basbous n'est pas loin de penser la même chose : "Je vois très peu de pays de la région participer à cette coalition. D'abord parce qu'il y a une telle proximité dans l'idéologie djihadiste avec certaines sociétés que l'on risque de voir les soldats retourner leurs armes et se ranger du côté des djihadistes. Ensuite parce qu'il ne faudrait pas apparaître comme trop solidaire des Etats occidentaux, de l'Iran ou de Bachar al-Assad." Pour Fatiha Dazi-Heni, les Emirats Arabes Unis ou le Qatar pourrait engager des moyens militaires. "Ils ont déjà participé à la coalition en Libye contre Mouammar Kadhafi et il semblerait que les Emirats Arabes Unis souhaitent endosser ce rôle de hard power du Golfe" mais relativise : "Militairement, ils sont dépendants du matériel et du savoir-faire occidental." Les pays de la région peuvent surtout apporter une aide précieuse dans le domaine du renseignement militaire. "Quatre pays voisins sont performants dans ce domaine : la Jordanie, le Kurdistan, la Turquie et l'Arabie Saoudite", estime Antoine Basbous, qui précise que la mère du roi de l'Arabie Saoudite est originaire d'une tribu puissante, les Shummar, implantée en Syrie, en Irak, en Jordanie et en Arabie Saoudite. "Ces réseaux tribaux peuvent servir", juge le spécialiste. "La Turquie quant à elle peut coopérer avec les Occidentaux pour contrôler ses frontières et empêcher les transits suspects. Elle peut aussi prêter ses bases militaires, les mêmes qui avaient servi en 1991 pour protéger les zones kurdes de l'aviation de Saddam Hussein." Armer les groupes alliés sur le terrain Les interventions directes semblent limitées. En Irak, les Etats-Unis ont pu s'appuyer sur les combattants peshmergas kurdes pour reprendre certaines places fortes dont s'étaient emparées l'EI. La coalition peut également s'appuyer sur l'armée régulière irakienne, bien qu'elle ait jusqu'ici fait preuve d'amateurisme. Qu'en est-il en Syrie ? Les rebelles modérés sont en position de faiblesse, et le seul allié potentiel de poids est Bachar al-Assad. Une hypothèse rejetée avec force par Washington et Paris. "Aujourd'hui, on doit soutenir l'ASL, l'armée syrienne libre", estime Antoine Basbous. Elle peut jouer le rôle des peshmergas en Irak, combattre Assad et l'EI. C'est notre seul partenaire. D'autant plus, qu'en début d'année, toutes les brigades de l'ASL se sont liguées pour chasser l'EI de toute la frontière avec la Turquie jusqu'à Raqqa. Ils sont en mesure de le refaire, cette-fois ci, il va falloir saisir cette opportunité. Il ne faut pas oublier que ces gens-là se battent depuis trois ans et demi à la fois contre Bachar et l'EI et sont orphelins de parrains." Comment ? "Il faut leur livrer de l'armement qualitatif sous bon contrôle, des armes anti-chars, des munitions, payés par les pays du Golfe, de l'argent et surtout des conseillers pour les structurer, explique Antoine Basbous. Ils seront les fantassins dans une guerre dans laquelle les Occidentaux maîtriseront l'espace aérien." Influencer les tribus sunnites Si la présence des pays arabes est si indispensable, c'est surtout pour leur "légitimité religieuse". "L'Arabie Saoudite a un certain nombre de cheikh [autorité religieuse, NDLR] auxquels elle peut faire appel pour contrer le message idéologique de l'EI et dénoncer leur barbarie", explique Fatiha Dazi-Heni. Déjà dimanche, le grand mufti d'Arabie Saoudite, plus haute autorité religieuse, a décrit l'EI comme un groupe "agressif et oppressif" qui "fait couler le sang". Lundi, c'est le cheikh d'Al-Azar en Egypte, l'une des plus prestigieuses institutions de l'islam sunnite qui a qualifié de "criminels" les combattants de l'EI qui "souillent l'image de l'islam et des musulmans". Par ailleurs, les Saoudiens peuvent s'impliquer encore plus en profondeur pour faire pression sur les tribus sunnites en Irak. Financées par les pays du Golfe, elles se sont ralliées à l'origine aux combattants de l'EI pour faire tomber le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki. Cette alliance de circonstances pourrait se défaire aussi rapidement qu'elle s'est construite. "Les tribus sunnites sont une denrée précieuse. Les pays du Golfe doivent intervenir en les finançant pour qu'elles se soulèvent contre l'EI. Plusieurs éléments peuvent favoriser cette stratégie : ces tribus n'ont pas beaucoup de conviction et s'offrent au plus offrant. Aussi, elles ont souffert de la prise de contrôle de leur territoire par l'EI. La tribu de Chaïtate a perdu près de 700 hommes, décapités, pendus, ou encore crucifiés", juge Antoine Basbous qui estime que les tribus sunnites sont en train de "se remobiliser dans l'ouest de l'Irak". Comme en 2007 contre Al-Qaïda. Sarah Diffalah – Le Nouvel Observateur Sur le web : Les pays arabes s'accordent pour agir contre l'État islamique Les pays arabes s'accordent pour agir contre l'État isla… Les pays arabes s'accordent pour agir contre l'État islamiqueen cours Irak : les peshmergas veulent plus d’aide des Etats-Unis… Irak : les peshmergas veulent plus d’aide des Etats-Unis pour combattre l’Etat islamique 27 jours de calvaire avec les djihadistes de l‘État Islami… 27 jours de calvaire avec les djihadistes de l‘État Islamique En Irak, il faut “donner une dimension militaire” à la lut… En Irak, il faut “donner une dimension militaire” à la lutte contre Etat islamique (EI), estime Sandy Berger Les Etats-Unis en quête d’une vaste coalition contr… Les Etats-Unis en quête d’une vaste coalition contre les jihadistes de l‘État islamique PARTAGER Partager sur Facebook 171 Partager sur Twitter 39 Partager sur Google+ 4 Partager sur Linkedin 1 Envoyer cet article à un ami RÉAGIR 61 RECEVOIR LES ALERTES Syrie Irak pays arabes Etat islamique EI A NE PAS MANQUER Sèche, précise et redoutable : comment Trierweiler étrille Hollande (Nouvel Obs) AILLEURS SUR LE WEB (Francetv info) (Francetv info) [?] Dans les kebabs de Béziers, le FN ne fait plus peur (Le Monde.fr) Je suis patrouilleur routier : 5 à 7 sexy, copine abandonnée... mes 5 anecdotes insolites (Le Plus) Evry : viol collectif d'une jeune fille de 18 ans dans un parc (Nouvel Obs) Marre de la queue aux toilettes des femmes : ça pourrait changer si... (Rue89 ) MONDE UKRAINE. 6 civils tués ces dernières 24 heures à Donetsk "Pour combattre l'EI, il ne faut pas répéter les erreurs du passé" DIRECT. Irak : lutter contre l'EI "par tous les moyens nécessaires" 500 migrants disparus dans un naufrage en Méditerranée RÉACTIONS (61) Genevieve Abet Genevieve Abet a posté le 10 septembre 2014 à 15h53 prière d'insérer suite au post de 15h36. Merci "...mais ensuite? Une fois l’opération de guerre terminée, les “vainqueurs” sont rentrés chez eux en se leurrant d’avoir apporté la démocratie alors qu’ils ont détruit le pays dans ses fondements (idem pour la France en Libye). Nous voyons, aujourd’hui, les effets désastreux de la myopie occidentale et de l’aveuglement de leurs alliés les potentats-pétroliers et autres dictateurs arabes. Malheureusement ce sont les peuples palestinien, irakien, syrien, libyen etc qui paient le prix fort de tout ce gâchis .
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