anarchiste individualiste
15 Juillet 2014
Les responsables médicaux du canton de Kobani avaient affirmé le 8 juillet avoir trouvé des traces d'armes chimiques sur les corps de trois combattants kurdes.
Le porte-parole a souligné que les services médicaux de la région n'ont pas les moyens nécessaires pour pouvoir donner une preuve irréfutable, rappelant que le canton de Kobani a été encerclé par l'EIIL.
Il a appelé les organisations internationales des droits de l'humain à mettre en ouvre leurs moyens pour déterminer la nature de ces substances. Il a également appelé la communauté internationale à agir.
Depuis début juillet, la région de Kobani est sous les attaques des djihadistes de l'EIIL, connus pour leurs crimes sauvages. Ces « djihadistes » utilisent des armes lourdes dont des chars, missiles et obus, transportés depuis l’Irak où une large zone est tombée presque sans combat aux mains de l’EIIL, en mai.
Des centaines de membres de l'EIIL ont été tués par des combattants de l'YPG au cours des deux dernières semaines dont un émir d'origine égyptienne, Ahmad Ali al-Sayyed. Une quarantaine de combattants kurdes ont perdu la vie. La ville est encerclée, mais les djihadistes n'ont toujours pas pu avancer face aux combattants kurdes, malgré des armes lourdes.
MOBILISATION GENERALE
La mobilisation générale a été décrété au Kurdistan syrien. Le parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et son leader emprisonné Abdullah Ocalan ont appelé le peuple kurde "à défendre son honneur contre ces gangs de la mort".
« Ceux qui donnent des facilitées à ces gangs de la mort et les utilisent doivent savoir qu’ils mettent en danger la paix régionale et l’avenir de tous les peuples (…) Les forces démocratiques doivent bien comprendre notre droit à la légitime défense contre ces gangs et ils doivent savoir que nous serons fermes quant à l’usage de notre droit à nous défendre. » a dit le leader kurde Abdullah Ocalan,
Les pays occidentaux ferment toujours les yeux sur les attaques de l'EIIL contre les Kurdes syriens. Les responsables kurdes dénoncent régulièrement ce silence complice et accusent notamment l'Etat turc de soutenir activement l'EIIL pour détruire la révolution kurde.
Le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) a déclaré que la guérilla kurde est prête pour combattre activement les « bandes armées » de l’EIIL aux côtés des peshmergas du Kurdistan irakien.
La coprésidence de l'Union des Communautés du Kurdistan (KCK), système politique du PKK, a déclaré dans un communiqué que le Kurdistan se trouve face à une nouvelle menace, après la chute de Mossoul par des « bandes armées » de l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL).
«Les réalisations du Kurdistan sont aujourd’hui exposées à une menace ouverte. Mais le Kurdistan n’est pas sans défense. La guérilla du Kurdistan détient assez de puissance pour répondre, dans toutes les conditions, aux attaques des bandes armées de l’EIIL. Elle est prête à combattre activement aux cotées des peshmergas pour défendre notre peuple et le Kurdistan du Sud (Kurdistan irakien)» a déclaré la coprésidence de la KCK.
La KCK a souligné que les attaques récentes ont prouvé une fois de plus la nécessité de construire l'unité nationale kurde, appelant toutes les organisations kurdes à œuvrer pour réunir un congrès national du Kurdistan.
Combattant l’armée turque, deuxième armée de l’OTAN, depuis 30 ans, la guérilla kurde est désormais une force incontournable au Moyen-Orient, après avoir démontré une résistance invincible.
Les combattants kurdes sont aussi la seule force qui a réussi à briser les attaques de l’EIIL et celles des autres groupes radicaux contre la région kurde en Syrie. Des milliers de « djihadistes » dont des émirs ont été tués depuis début de l’année 2013 par des combattants des Unités de défense du peuple (YPG), armée kurde constituée de femmes et d’hommes.
Les combattants kurdes syriens ont également déclaré dans un communiqué qu'ils ont prêts à défendre le Kurdistan irakien contre les attaques des "bandes armées". "Nous combattons depuis plus d'un an et demi ces groupes ultra-radicaux. Nous avons gagné beaucoup d'expériences dans cette résistance et nos combattants ont fait preuve d'un courage légendaire" ont affirmé les YPG.
"Nous déclarons que nos combattants sont prêts à combattre les bandes armées aux cotées de notre peuple du Kurdistan du Sud. Nous sommes aussi prêts à envoyer des experts militaires."
Mercredi 11 juin, des membres de l’EIIL ont attaqué une base militaire appartenant aux peshmergas dans le village de Salamiyé, dans la province de Mossoul. Le village est situé sur la frontière avec le Kurdistan syrien, plus précisément en face de la ville de Jazaa, libérée en février 2014 par les combattants de l’YPG, après une opération contre l’EIIL, le front Al-Nosra et le groupe Ahrar al-Cham.
Quand des affrontements ont éclaté entre les peshmergas et l’EIIL, des combattants kurdes syriens ont envoyé des renforts pour soutenir les peshmergas. De nombreux combattants de l’EIIL auraient été tués lors de ces combats, selon des sources locales.
Alors que les forces irakiennes reculent sans combattre face aux « djihadistes », les combattants kurdes renforcent leur défense et prendre les positions abandonnées par l’armée afin d’empêcher l’avancée de ces « djihadistes » qui commettent régulièrement des crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Les soldats irakiens ont également abandonné dans la nuit du 9 au 10 juin leurs positions sur la poste frontière de Rabia, située en face de la ville kurde de Tall Kocher (Al Yaroubia), au Kurdistan syrien.
Les combattants kurdes de l'YPG qui combattent depuis plus d'un an et demi les djihadistes de l'EIIL au Kurdistan syrien ont pris les positions abandonnées par l'armée irakienne, jusqu'à 1km à l'intérieur de la frontière, pour défendre la région, tandis que de nombreux soldats irakiens ont reculé dans la région kurde, sous contrôle des combattants de l'YPG.
Le porte-parole des Unités de défense du peuple (YPG), armée kurde au Kurdistan syrien, a déclaré que les "terroristes" de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) ont utilisé des armes chimiques contre les Kurdes. Il a affirme que ces "djihadistes" utilisent également des missiles thermiques américains.
Le porte-parole de l'YPG, Redur Khalil a rappelé que la région de Kobani, le plus petit des trois cantons kurdes au Kurdistan occidental (en Syrie), subit des attaques sauvages depuis début juillet.
DES MISSILES AMERICAINS
"Les gangs de l'EIIL utilisent des armes lourdes dont des missiles thermiques américains. Les services médicaux et des experts du canton de Kobani ont constaté des traces d'armes chimiques sur les blessés et les morts. Les médecins ont constaté des traces de brulure et des traces comme la tache blanche" a-t-il déclaré.
Les responsables médicaux du canton de Kobani avaient affirmé le 8 juillet avoir trouvé des traces d'armes chimiques sur les corps de trois combattants kurdes.
Le porte-parole a souligné que les services médicaux de la région n'ont pas les moyens nécessaires pour pouvoir donner une preuve irréfutable, rappelant que le canton de Kobani a été encerclé par l'EIIL.
Il a appelé les organisations internationales des droits de l'humain à mettre en ouvre leurs moyens pour déterminer la nature de ces substances. Il a également appelé la communauté internationale à agir.
Depuis début juillet, la région de Kobani est sous les attaques des djihadistes de l'EIIL, connus pour leurs crimes sauvages. Ces « djihadistes » utilisent des armes lourdes dont des chars, missiles et obus, transportés depuis l’Irak où une large zone est tombée presque sans combat aux mains de l’EIIL, en mai.
Des centaines de membres de l'EIIL ont été tués par des combattants de l'YPG au cours des deux dernières semaines dont un émir d'origine égyptienne, Ahmad Ali al-Sayyed. Une quarantaine de combattants kurdes ont perdu la vie. La ville est encerclée, mais les djihadistes n'ont toujours pas pu avancer face aux combattants kurdes, malgré des armes lourdes.
MOBILISATION GENERALE
La mobilisation générale a été décrété au Kurdistan syrien. Le parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et son leader emprisonné Abdullah Ocalan ont appelé le peuple kurde "à défendre son honneur contre ces gangs de la mort".
« Ceux qui donnent des facilitées à ces gangs de la mort et les utilisent doivent savoir qu’ils mettent en danger la paix régionale et l’avenir de tous les peuples (…) Les forces démocratiques doivent bien comprendre notre droit à la légitime défense contre ces gangs et ils doivent savoir que nous serons fermes quant à l’usage de notre droit à nous défendre. » a dit le leader kurde Abdullah Ocalan,
Les pays occidentaux ferment toujours les yeux sur les attaques de l'EIIL contre les Kurdes syriens. Les responsables kurdes dénoncent régulièrement ce silence complice et accusent notamment l'Etat turc de soutenir activement l'EIIL pour détruire la révolution kurde.
Mots Clés :
Galerie Photo 9 image
Previous imageEnlargeNext image
Voir les images
- See more at: http://www.actukurde.fr/actualites/661/les-djihadistes-auraient-utilise-des-armes-chimiques.html#sthash.NGfIbUot.dpuf