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SERPENT -  LIBERTAIRE

anarchiste individualiste

23/06/2017 Publié depuis Overblog

La vague de chaleur actuelle est «remarquable par son intensité et sa précocité» (dixit Météo France). Une «vague de chaleur», ce sont plusieurs jours consécutifs de températures anormalement élevées. Plus précisément, Météo France tire la sonnette d’alarme quand la moyenne des températures sur 24 heures, sur l’ensemble du territoire, dépasse le seuil de 23,4°C. Un épisode de chaleur peut se transformer en canicule, période de fortes chaleurs durant laquelle les températures restent élevées même la nuit. Ce mercredi, 66 départements métropolitains ont été placés en vigilance orange pour cause d’«épisode caniculaire». Mais la vague de chaleur court, elle, sur une période un peu plus longue. À LIRE AUSSI Dimanche a été la journée la plus chaude pour un mois de mai depuis 70 ans Cette année, elle est exceptionnelle car elle est particulièrement précoce. Selon les chiffres de Météo France, les gros épisodes de chaleur ont en majorité lieu en juillet. Juin, c’est très tôt pour une canicule. Depuis 1947, seulement six vagues de chaleur ont frappé la France un mois de juin. L’an dernier, à la même période, Paris avait les pieds dans l’eau, la Seine étant montée à des niveaux très élevés. Mais la métropole avait quand même eu droit à une vague de chaleur tardive en août. En 2017, le thermomètre a atteint un seuil critique dès le 18 juin, un record en termes de précocité. En 2005 aussi, la vague de chaleur avait débuté le 18 juin et s’était étendue sur une dizaine de jours. Des vagues de chaleur plus fréquentes, plus précoces et plus tardives Point positif : l’épisode actuel durera moins longtemps. Les Français devraient suer à grosses gouttes jusqu’à jeudi sur l’ensemble du territoire et jusqu’à dimanche dans le Sud-Est. Une semaine caniculaire, c’est certes éprouvant, mais ça reste dans la norme. En général, les épisodes de fortes chaleurs ne durent pas plus de dix ou quinze jours. La barre des vingt jours a cependant été franchie en 2006 (du 10 au 30 juillet) et en 1983 (du 9 au 31 juillet). Météo France note d’ailleurs qu’«alors qu’en moyenne les vagues de chaleur duraient moins de cinq jours sur la période 1976-2005», la probabilité pour qu’elles durent 10 ou 15 jours augmente fortement «à l’horizon 2021-2050.» Côté températures, le mercure pourrait se rapprocher de la barre des 40°C ce mercredi et jeudi, même si le littoral devrait être un peu plus épargné. Concernant les pics de chaleur, cet épisode devrait être «1°C plus chaud qu’en 2005», précise Michel Schneider, climatologue à Météo France. Mais on devrait rester bien en deçà du niveau de la canicule de 2003 où des records de température (29,4°C en moyenne sur une plage de 24h) avaient été atteints. Réchauffement climatique La péninsule ibérique est elle aussi en train de souffrir. Ces fortes chaleurs provoquent l’assèchement des sols, ce qui favorise le développement d’incendies dévastateurs tels que celui qui a débuté samedi dernier au Portugal. De l’autre côté de l’Atlantique, aux Etats-Unis, la situation est encore plus suffocante. A Palm Springs, dans le Sud-Est du pays, la fournaise actuelle (50°C) cloue des dizaines d’avions au sol. Va-t-on vers un phénomène de plus grande ampleur dans les prochaines années ? Oui, car il serait en partie dû à l’augmentation des gaz à effet de serre sur la planète. Les climatologues s’accordent sur le fait que la récurrence de ces épisodes est bien en lien avec le réchauffement climatique. Les chiffres de Météo France indiquent que la fréquence et l’intensité des vagues de chaleur ont augmenté au cours des trente dernières années. Et le rythme devrait encore s’accélérer dans les années qui viennent. «C’est très cohérent avec ce qui se passe en ce moment. Si l’on ne met en place aucune politique climatique, il y aura de plus en plus d’épisodes de chaleur en juin. D’ici la fin du siècle ce sera même courant mai et début octobre», explique Michel Schneider. On n’a pas fini de sue

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23/06/2017 Publié depuis Overblog

En quoi la vague de chaleur actuelle est-elle exceptionnelle ? Par Margaux Lacroux et Savinien de Rivet — 21 juin 2017 à 14:51 Paris, mercredi 21 juin 2017, la canicule au Parc de Belleville.

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23/06/2017 Publié depuis Overblog

mais réservée comme d’habitude aux universitaires), les auteurs de Maintenant précisent longuement dans cet ouvrage leur vision d’un monde où tout aurait implosé, la destitution devenant le geste final, la pichenette révolutionnaire qui balaierait les ruines fantomatiques du capitalisme. Cette description apocalyptique touche l’ensemble de la société et de ses institutions, y compris et largement celles et ceux qui (...) Suite » politique Qui croit encore en l’Assemblée nationale ?

Près de 52 % d’abstention. C’est donc avec le suffrage de moins de 16 % des inscrit.es que les macronistes vont...

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23/06/2017 Publié depuis Overblog

Dès maintenant un appel unitaire à la grève générale en septembre ! 17 juin 2017 par Secrétariat Entreprises / 781 vues

Les grèves ces derniers mois n’ont pas respecté la traditionnelle trêve électorale et avec 51% d’abstention aux...

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23/06/2017 Publié depuis Overblog

Pesticides et canicule: «un cocktail mortel pour les abeilles» Par Coralie Schaub — 23 juin 2017 à 07:28 Des abeilles retrouvées mortes près de leur ruche

INTERVIEW Pesticides et canicule: «un cocktail mortel pour les abeilles» Par Coralie Schaub — 23 juin 2017 à 07:28...

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22/06/2017 Publié depuis Overblog

2017 : Lénine n’a pas pris une ride…

Video en homenaje a Vladimir Ilich Ulianov "Lenin", fundador de la Unión de Repúblicas Socialistas Soviéticas y...

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22/06/2017 Publié depuis Overblog

★ Contre le terrorisme et pour la liberté de tous les peuple

Leurs guerres, nos morts! Contre le terrorisme et pour la liberté de tous les peuples ! Les fédérations de l’Internationale...

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22/06/2017 Publié depuis Overblog

Motion sur la situation économique et sociale

Motion sur la situation économique et sociale Motion du 75ème congrès de la Fédération anarchiste réuni à Laon...

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22/06/2017 Publié depuis Overblog

Amnesty international, dans un rapport rendu public le 31 mai 2017 [1], dénonce les dérives de l’état d’urgence en France depuis son entrée en vigueur en novembre 2015, et notamment sur le droit de manifester. L’examen de l’ensemble de ce rapport ne relève pas de la critique des médias. En revanche, ce même rapport fait état, selon ses propres termes, d’un « usage disproportionné de la force » et de violences policières. Or, avant sa publication, rares – très rares – ont été les grands médias qui ont enquêté sur ces violences. Qu’ont-ils découvert dans le rapport à ce propos et qu’en ont-ils retenu ? Un journalisme de maintien de l’ordre ? Négliger les « violences policières » pour se concentrer sur les affrontements « en marge » (comme ils disent…) des mobilisations écologistes et des manifestations contre la « Loi travail » : telle a trop longtemps été la règle observée par les grands médias, et en particulier par les télévisions, si friandes d’images spectaculaires qu’elles se sont bien gardées d’enquêter sur le rôle et les agissements des forces de police. Des médias souvent plus soucieux de soutenir le « maintien de l’ordre » que d’informer. Pourtant, une enquête semblable à celle d’Amnesty concernant les violences policières avait été menée par Reporterre et publiée en juin 2016. À l’époque, le Rapport de la Mission civile d’information sur les actions de maintien de l’ordre menées depuis les manifestations contre la loi Travail en février 2016 n’avait été commenté ni relayé quasiment nulle part, à l’exception notable de Libération, Politis, et de quelques médias alternatifs [2]. À croire qu’un média indépendant (qui ne figure pas parmi les « grands ») serait une source négligeable ou peu fiable, trop engagée et, partant moins sérieuse qu’une ONG. À moins que les faits relevés dans une enquête publiée en juin 2016, au plus fort des mobilisations sociales, ne méritent d’être (très inégalement…) pris en considération que lorsque celles-ci ont cessé ? Dès mai 2016, nous avions nous-mêmes mis en cause le traitement médiatique du comportement des forces de police – « Loi Travail : matraquages médiatiques sur les manifestations » – en relevant notamment le contraste entre « la reprise en boucle […] des chiffres et éléments de langage de la Préfecture » et le « silence sur les violences policières » [3]. De même, nous avons montré – « Violences policières « en marge » des manifestations : les mots pour (ne pas) le dire » – comment les interventions policières étaient présentées dans des termes biaisés qui permettaient d’éluder ou de relativiser leurs conséquences. Et pourtant … Plus de 1000 blessés : ce chiffre, retenu avec précaution par le rapport d’Amnesty, résulte des entretiens avec les Street medics, un mouvement de secouristes bénévoles, et témoigne de l’ampleur des violences policières. Or sur ces violences, en dépit du rapport d’Amnesty, quelques médias ne nous ont pas déçus. « Cachez ces violences que je ne saurais voir » Quelques exemples de dissimulation pudique… - Le Monde, sous le titre « Quand l’état d’urgence rogne le droit de manifester », saupoudre un article fourre-tout de son cru de quelques fragments du rapport d’Amnesty, réussissant le tour de force de ne pas parler une seule fois de violences policières. Focalisé sur les « interdictions de manifester », il omet soigneusement de mentionner ce qu’il est convenu d’appeler les « pratiques du maintien de l’ordre », se contenant de parler « d’affrontements » entre deux camps : « 90 % de ces arrêtés ont été pris lors de la mobilisation contre la loi travail, une période qui fut souvent émaillée d’affrontements entre les forces de l’ordre et les manifestants. » Pis : l’article revient sur la mort de Rémi Fraisse, un manifestant de 21 ans tué par une grenade offensive lancée par un gendarme lors d’une manifestation contre le barrage de Sivens [4]. Mais c’est pour en donner une version lamentable : En 2015, la commission d’enquête parlementaire mise en place après la mort de Rémi Fraisse – en octobre 2014, le jeune militant écologiste était décédé lors d’une manifestation d’opposants à la construction d’un barrage à Sivens (Tarn) – avait proposé de créer, sur le même modèle, une interdiction administrative de manifester pour les individus « condamnés ou connus en tant que casseurs violents ». Les circonstances précises du décès de Rémi Fraisse sont éludées, comme s’il s’agissait d’un accident, et l’enchaînement entre ce décès inexpliqué et l’interdiction de manifester pour « les individus "condamnés ou connus en tant que casseurs violents" » laisse entendre que Rémi Fraisse était l’un d’eux… Et pour couronner le tout, la fin de l’article (soit près d’un tiers) est consacrée, dans des termes que l’on s’abstiendra de commenter, aux personnes « radicalisées », ciblées par les interdictions. Force est de constater que, pour Le Monde, le rapport d’Amnesty est un simple prétexte qui ne mérite pas d’être traité pour lui-même. Quant aux violences policières, il en sera sans doute question une autre fois. - Europe 1 offre un autre exemple de compte-rendu tronqué. Un article publié sur son site – « Amnesty International réclame l’interdiction des grenades de désencerclement » – est exclusivement consacré à l’usage des « grenades de désencerclement », laissant penser, puisque la quasi intégralité de l’enquête disparaît, que ces armes en sont le sujet principal : « Dans un rapport à paraître mercredi, Amnesty International affirme qu’il est urgent d’interdire ces armes utilisées par les forces de l’ordre notamment lors de manifestations. Car pour l’ONG, leur dangerosité n’est pas maîtrisée. » Sans doute l’article donne-il des précisions sur celles et ceux qui sont blessés par ces armes, mais non content de ne rien dire des dérives de l’état d’urgence qui sont au centre du rapport d’Amnesty, il élude de fait le caractère systématique des violences policières. Et, comme pour dédouaner les forces de l’ordre, Europe 1 accorde une forme de droit de réponse à un syndicaliste de l’Unsa-Police [5]. - Le Parisien – « Comment l’état d’urgence permet d’encadrer le droit de manifester » – semble également estimer que le rapport ne mérite pas un traitement à part entière. L’article, classé dans la rubrique « Faits divers » – une géographie éditoriale qui en dit long ! – est consacré pour moitié aux commentaires de Philippe Capon, secrétaire général de l’« Unsa-Police » que l’on entend si peu… qu’il fréquente assidument les plateaux de télévisions. « Des violences ? Nous allons enquêter c’est promis » Cela dit, force est d’admettre que le rapport d’Amnesty dans son ensemble a fait l’objet de nombreux comptes rendus. La plupart des médias que nous avons consultés mentionnent les restrictions et les atteintes au droit à manifester, n’hésitant pas à chiffrer le nombre de rassemblements interdits de novembre 2015 à mai 2017. Nombreux sont également ceux qui replacent ces restrictions et ces atteintes dans le contexte politique de l’état d’urgence, fidèles en ce sens au rapport d’Amnesty. Certains plus que d’autres méritent d’être mentionnés. C’est le cas, on n’en sera pas surpris, de Reporterre, mais aussi de La Croix ou de La Voix du Nord [6], qui s’attardent longuement sur les pratiques et les violences policières, qui occupent une place centrale et donnent lieu à des descriptions détaillées dans le rapport d’Amnesty. Le Figaro – « L’état d’urgence "dévoyé", selon Amnesty » – résume lui aussi le rapport. Et dans ce quotidien – que l’on ne saurait soupçonner de gauchisme – on peut lire (à l’abri de guillemets protecteurs) : « Entre violence policière "disproportionnée" et liberté de manifester entravée, l’état d’urgence, en vigueur depuis dix-huit mois en France dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, a été "dévoyé", dénonce Amnesty international dans un rapport paru aujourd’hui. » Et surtout : Un grand nombre de violences « excessives, disproportionnées et arbitraires » ont été commises par les forces de l’ordre contre les manifestants, affirme Nicolas Krameyer, responsable du pôle liberté chez Amnesty France. […] Interrogés par Amnesty, les Street medics, un mouvement informel de secouristes, ont évalué à mille le nombre de manifestants qu’ils ont dû soigner de ce fait. Quelque 102 manifestants ont déposé plainte auprès de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) ou de la gendarmerie (IGGN), qui ne constituent que « la partie émergée de l’iceberg », selon le rapport. De nombreux autres articles mentionnent eux aussi ces violences, parlant de pratiques « excessives, disproportionnées et arbitraires ». Mais ces violences ne bénéficient pas de toute l’attention qu’elles méritent. Certes, ces articles isolent des exemples et mentionnent différentes armes ayant causé des blessures chez les manifestants (grenades de désencerclement, tirs de flashballs, matraques, gaz lacrymogènes, etc.). Mais rares sont ceux qui font état du nombre de blessés. Libération, par exemple, – « Amnesty s’alarme des limitations au droit de manifester en France » – résume l’essentiel du rapport et mentionne la critique des pratiques policières (notamment les « nasses »), ainsi que les violences contre les manifestants. Mais sans s’attarder outre mesure sur leur ampleur et leurs effets. Il en va de même dans de nombreux autres médias [7]. Quoi qu’il en soit, dûment alertés par les rapports successifs de Reporterre et d’Amnesty, les médias n’ont plus aucune excuse. Désormais bien informés, armés de chiffres et de témoignages, ils seront peut-être enclins à faire leur travail sans attendre qu’une ONG le fasse à leur place : mener des enquêtes de terrain, en suivant les méthodes d’Amnesty et de Reporterre, afin de documenter et de rendre compte des violences des « forces de l’ordre » plutôt que de livrer en pâture, à longueur de colonnes et d’antenne, le spectacle spectaculaire de vitrines brisées. Et – pourquoi pas ? – en complétant leurs comptes rendus par l’explication des revendications des manifestants. On peut sérieusement en douter, mais nous ne demandons qu’à être surpris : surtout par les chaînes de télévisions qui se délectent du spectacle des affrontements et s’en remettent aux informations fournies par la préfecture de Police [8]. Henri Maler et Pauline Perrenot

En juin 1907, un vent de révolte souffle sur le Languedoc, en raison d’une crise viticole qui aboutit à des manifestations...

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22/06/2017 Publié depuis Overblog

À propos d’un rapport d’Amnesty : médias et violences policières

Amnesty international, dans un rapport rendu public le 31 mai 2017 [1], dénonce les dérives de l’état d’urgence...

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