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SERPENT -  LIBERTAIRE

anarchiste individualiste

François de Rugy assure qu’il ne se laissera pas « démolir »

Francois de Rugy, lors d’une visite à Niort, le 11 juillet.

Dans un entretien au « JDD », le ministre de la transition écologique dit avoir rencontré samedi matin la déontologue et le secrétaire général du Palais-Bourbon.

Publié le 14 juillet 2019 à 05h36, mis à jour à 19h26

Temps deLecture 1 min.

 L’enjeu, c’est de tenir alors qu’on veut vous démolir. » Dans un entretien auJournal du dimanche du 14 juillet, le ministre de la transition écologique, François de Rugy, s’est positionné comme une victime des « vengeances » et « vindicte ». Une « vindicte [qui] a frappé d’autres ministres », rappelle-t-il, citant les exemples de Gérald Darmanin – accusé d’« abus de faiblesse » et visé par une plainte pour viol – et de son prédécesseur Nicolas Hulot – accusé de viol.

« Il n’y a pas quelqu’un qui tire les ficelles, mais tout un tas de gens qui se vengent. »

« Je ne veux pas donner satisfaction à ceux qui veulent faire rouler les têtes dans le caniveau », déclare-t-il à l’hebdomadaire, faisant la démonstration de sa force de résilience. Il veut notamment combattre le site Mediapart, à l’origine des révélations sur son train de vie, dont le « fantasme », « c’est le fantasme des coupeurs de tête ».

Lire aussi  « Je n’ai absolument pas de raison de démissionner » : François de Rugy se dit soutenu par Emmanuel Macron

Des vérifications de ses dépenses

Pour prouver sa bonne foi, il s’est rendu samedi matin à l’Assemblée pour s’entretenir avec la déontologue et le secrétaire général de l’Assemblée nationale. « Edouard Philippe souhaitait qu’il puisse y avoir une forme de process, un regard extérieur… », commente M. Rugy. Il fait ainsi l’objet de vérifications pour ses dépenses engagées lorsqu’il était l’occupant de l’Hôtel de Lassay, mais aussi de la part des services généraux du gouvernement pour ses travaux au ministère. « J’espère que ce sera fini fin juillet, personne n’a envie de laisser traîner ça », ajoute-t-il au JDD.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi  Face aux révélations, François de Rugy sauve son poste mais n’échappe pas à un rappel à l’ordre

Conforté par le soutien du président Emmanuel Macron, il estime qu’« avec ces photos, les apparences sont contre [lui] ». « Je n’ai rien fait qui soit en dehors des clous. En France, le modèle n’est pas la barre chocolatée de la ministre suédoise »,poursuit-il.

Revenant sur les déclarations de son ancienne directrice de cabinet Nicole Klein, limogée, qui l’accuse d’avoir « voulu sauver sa tête en offrant la [sienne] », il justifie ce renvoi : « Elle ne voulait pas bouger, elle ne fournissait aucune explication, il fallait bien trancher. » Mme Klein, qui a refusé de démissionner, a dû quitter le cabinet du ministre jeudi après la parution d’un article de Mediapartconcernant un logement HLM à Paris conservé de 2006 à 2018 alors qu’elle n’habitait plus la capitale.

Réagissez ou consultez l’ensemble des contributions

 L’enjeu, c’est de tenir alors qu’on veut vous démolir. » Dans un entretien auJournal du dimanche du 14 juillet, le ministre de la transition écologique, François de Rugy, s’est positionné comme une victime des « vengeances » et « vindicte ». Une « vindicte [qui] a frappé d’autres ministres », rappelle-t-il, citant les exemples de Gérald Darmanin – accusé d’« abus de faiblesse » et visé par une plainte pour viol – et de son prédécesseur Nicolas Hulot – accusé de viol.

« Il n’y a pas quelqu’un qui tire les ficelles, mais tout un tas de gens qui se vengent. »

« Je ne veux pas donner satisfaction à ceux qui veulent faire rouler les têtes dans le caniveau », déclare-t-il à l’hebdomadaire, faisant la démonstration de sa force de résilience. Il veut notamment combattre le site Mediapart, à l’origine des révélations sur son train de vie, dont le « fantasme », « c’est le fantasme des coupeurs de tête ».

Lire aussi  « Je n’ai absolument pas de raison de démissionner » : François de Rugy se dit soutenu par Emmanuel Macron

Des vérifications de ses dépenses

Pour prouver sa bonne foi, il s’est rendu samedi matin à l’Assemblée pour s’entretenir avec la déontologue et le secrétaire général de l’Assemblée nationale. « Edouard Philippe souhaitait qu’il puisse y avoir une forme de process, un regard extérieur… », commente M. Rugy. Il fait ainsi l’objet de vérifications pour ses dépenses engagées lorsqu’il était l’occupant de l’Hôtel de Lassay, mais aussi de la part des services généraux du gouvernement pour ses travaux au ministère. « J’espère que ce sera fini fin juillet, personne n’a envie de laisser traîner ça », ajoute-t-il au JDD.

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Conforté par le soutien du président Emmanuel Macron, il estime qu’« avec ces photos, les apparences sont contre [lui] ». « Je n’ai rien fait qui soit en dehors des clous. En France, le modèle n’est pas la barre chocolatée de la ministre suédoise »,poursuit-il.

Revenant sur les déclarations de son ancienne directrice de cabinet Nicole Klein, limogée, qui l’accuse d’avoir « voulu sauver sa tête en offrant la [sienne] », il justifie ce renvoi : « Elle ne voulait pas bouger, elle ne fournissait aucune explication, il fallait bien trancher. » Mme Klein, qui a refusé de démissionner, a dû quitter le cabinet du ministre jeudi après la parution d’un article de Mediapartconcernant un logement HLM à Paris conservé de 2006 à 2018 alors qu’elle n’habitait plus la capitale.

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Démission de Rugy : les députés partagés entre une décision « inéluctable » et la crainte d’une « chasse à l’homme »

A l’Assemblée nationale, la démission du ministre de la transition écologique n’a pas été évoquée mais suscite des interrogations dans les couloirs.

Par   Publié aujourd’hui à 20h47, mis à jour à 21h17

Temps deLecture 6 min.

émission de Rugy : les députés partagés entre une décision « inéluctable » et la crainte d’une « chasse à l’homme »
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