« Le fait de se poser la question “qu’est ce la gauche” permet de s’interroger sur ce qui est essentiel : par exemple les organisations politiques, ou une sensibilité, une façon d’envisager demain. Moi, je suis de gauche. Mais je ne me reconnais dans aucun parti politique s’affirmant actuellement de gauche. Pour autant, la gauche, ce pourrait être une famille qui se réunit autour d’une sensibilité, qui se retrouve autour de l’attention à l’autre, d’une importance accordée au progrès social, à l’émancipation.
Par opposition à la droite, la gauche me semble être un courant sensible à l’utopie, à l’altruisme, à la solidarité, à la paix. Le pacifisme a complètement disparu du paysage politique, malheureusement. Personnellement, je suis enseignante, et je passe mon temps à parler de la guerre, en particulier en classe de troisième. C’est ce que demandent les programmes, sous la pression du ministère de la Défense.