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SERPENT -  LIBERTAIRE

anarchiste individualiste

Des centaines de migrants condamnés à vivre « Comme des animaux »

Des centaines de migrants condamnés à vivre « Comme des animaux »

Quelle réalité se cache donc derrière l’ouverture de ce centre d’accueil, situé aux portes de la Chapelle ? Humanisme ou « tri » arbitraire de personnes exilées ? L’objectif, affiché par la mairesse de Paris, Anne Hidalgo, se résumait à réduire les campements et permettre aux migrants de vivre dans des conditions décentes. Mais les campements n’ont pas véritablement disparus puisque les capacités du centre de la Chapelle sont de 400 places contre des milliers de migrants présents dans les rues de Paris. Une politique cynique et ô combien hypocrite ! L’ouverture de ce centre est-elle alors prétexte à un durcissement de la répression contre les migrants ? Il est scandaleux et inhumain de confisquer des couvertures, d’interdire la distribution alimentaire, ou encore d’ériger des blocs de pierres pour éviter que les personnes en errance puissent dormir. Ces mesures répressives ne garantissent en rien le droit de ces migrants, bien au contraire.

Ainsi, face à cet immobilisme du pouvoir public, des associations ou des particuliers s’organisent pour leur venir en aide. Mais c’est toujours le même refrain. A Calais, le tribunal administratif de Lille a même rejeté la demande de création d’un centre d’accueil d’urgence, recommandant simplement la mise en place « de plusieurs points d’eau et de sanitaires » et « un renforcement du dispositif d’accès à des douches, réservée jusqu’à présent aux personnes malades » ayant l’obligation « de laisser les associations continuer à distribuer des repas ». Face à de telles situations paralysées, certains prennent alors le relais, mais à leur frais. Trois habitants du Pas-de-Calais sont en effet jugés pour être venus en aide à des réfugiés. Les tribunaux correctionnels empêchent et condamnent la mise en place de structures de solidarité… En somme, le problème, à défaut d’être résolu, n’est que sans cesse déplacé.

La prise en charge des demandeurs d’asile devrait être une priorité pour le gouvernement, contrairement aux propos insensibles tenus par le ministre de l’intérieur, Gérard Collomb, sur la situation de Calais. Celui-ci vient de confirmer son refus de créer un centre d’accueil dans la ville de Calais et préfère réaffirmer un discours sécuritaire. Autrement dit, une volonté de renvoi par-delà les frontières de tous ceux qui peuvent l’être. Argument qui fait consensus au sein de l’Élysée, et qui prouve que le gouvernement Macron sera tout aussi répressif et raciste que le gouvernement précédent. Le président et son ministre souhaitent que ceux qui n’ont pas obtenu le droit d’asile soient directement renvoyés. Autre point sensible qui faciliterait leur renvoi : le règlement de Dublin III qui stipule que chaque réfugié doit demander asile là où ses empreintes ont été enregistrées. Un seul État, ainsi, est responsable de l’examen d’une demande d’asile dans l’Union européenne. Ceux qui ont laissé des empreintes ailleurs en Europe seront donc renvoyés. L’enfer continue donc pour les exilés « dublinés » auxquels il ne restera plus qu’une seule porte de sortie : Calais ou l’Angleterre.

L’urgence recommande d’ouvrir de nouveaux centres d’accueil adaptés cette fois-ci à la réalité du nombre de migrants pour éviter précisément l’apparition de campements sauvages et la généralisation de conditions de vie inhumaines. L’urgence rappelle qu’il n’est pas acceptable de faire vivre des familles entières « comme des animaux ». L’urgence commande de repenser le règlement de Dublin III qui est une « aberration » selon le vice-président d’Utopia 56, Yann Manzi. L’urgence, enfin, c’est de reconnaître que la seule solution de fond face à la « crise » migratoire, c’est d’imposer l’ouverture des frontières et la régularisation de tous les sans papiers, ainsi que d’exiger la fin de la politique impérialiste de l’Etat français dans les pays d’Afrique et du Moyen Orient pour y défendre les propres intérêts de ses multinationales, qui en fait le principal responsable du devenir d’une partie de leur population qui n’ont pas d’autre choix que de fuir la misère et la guerre.

Et quel vain espoir alors pour le « plan migration » présenté le 12 juillet au conseil des ministres, mais surtout pour les migrants, quand le pouvoir public s’empourpre dans une situation à double tranchant ? Entre désir masqué de renvoi massif des personnes exilées et politique d’accueil, somme toute, catastrophique ? La réapparition du campement de la Chapelle, jouxtant le centre d’hébergement, s’affirme alors comme le triste reflet d’un gouvernement qui se refuse à prendre à charge dignement les migrants et qui affirme sa continuité avec la politique menée sur le sujet ces dernières années.

Le campement sauvage, situé entre la voie de circulation de l’autoroute A1 et du périphérique, qui accueillait plus d’un millier de migrants, a été par deux fois évacué, sous prétexte de rixe brutale entre afghans et soudanais. Déjà, en mars et mai dernier, des policiers et CRS, en grand nombre, avaient reçu l’ordre d’évacuer entièrement le camp, dispersant violemment les migrants dans des centres d’accueil d’île de France. Aujourd’hui, ils s’improvisent de nouveau des abris très précaires, faute de places suffisantes dans les centres d’hébergement. Depuis samedi, d’ailleurs, le flux et le reflux du centre sont comme suspendus, aggravant la situation sur place.

Les conditions de vie y sont en effet déplorables. Des centaines de personnes de tout âge survivent sur des parcelles de terres battues encerclées de part et d’autres par un flot incessant d’automobiles. Dans cet enfer innommable, deux mois après son évacuation, une nouvelle vie s’organise, portant, pourtant, les mêmes stigmates que ceux du passé. Migrants dormant à même le sol, déchets qui encerclent les hommes, mais surtout aucun accès à l’eau courante ni même de toilettes ! Face à cette situation d’urgence, le désespoir et l’impatience sont palpables. Le journal Libération, daté de ce jour, rapporte les paroles criantes de vérité et d’injustice du réfugié El Fatih Mohamed, « On vit comme des animaux ! ». À cela, s’ajoute les températures caniculaires de ce début d’été fortement marqué par une hausse notable de degrés. Ces migrants sont donc pris au piège de centres soumis à l’arbitraire du mode d’attribution des places, se retrouvant bloqués dans des conditions inhumaines.

Loin de prendre en charge l’accueil de tous les migrants sur place, l’Etat français ferme les yeux sur l’immense majorité d’entre eux, les laissant dans une errance administrative interminable et bloquant dès lors toute velléité de vie nouvelle mais surtout de vie décente. Le centre de la Chapelle illustre les limites et l’hypocrisie d’une telle politique d’accueil. Censé orienter et aider les migrants dans leur démarche pour une demande de titre de séjour, il n’a pu venir en aide, provisoirement, qu’à quelques 10 000 personnes depuis novembre dernier, reléguant les moins chanceux et les plus nombreux sur les abords de l’autoroute. Des policiers, d’ailleurs, dispersent souvent la queue qui se dessine la nuit pour le centre, à coup de gaz lacrymogène et de violences passées sous silence. Et ceux qui ont la « chance » d’obtenir une place dans le centre vont encore devoir suivre une procédure sensible. Pour pouvoir être orientées vers un lieu d’hébergement, en effet, les personnes ont l’obligation de se rendre dans le centre d’examen de situation administrative (CESA). Leurs empreintes sont relevées et comparées à celles du fichier européen Eurodac. Si le résultat est positif, la préfecture enclenche dès lors une procédure de reprise en charge auprès du pays d’entrée.

Quelle réalité se cache donc derrière l’ouverture de ce centre d’accueil, situé aux portes de la Chapelle ? Humanisme ou « tri » arbitraire de personnes exilées ? L’objectif, affiché par la mairesse de Paris, Anne Hidalgo, se résumait à réduire les campements et permettre aux migrants de vivre dans des conditions décentes. Mais les campements n’ont pas véritablement disparus puisque les capacités du centre de la Chapelle sont de 400 places contre des milliers de migrants présents dans les rues de Paris. Une politique cynique et ô combien hypocrite ! L’ouverture de ce centre est-elle alors prétexte à un durcissement de la répression contre les migrants ? Il est scandaleux et inhumain de confisquer des couvertures, d’interdire la distribution alimentaire, ou encore d’ériger des blocs de pierres pour éviter que les personnes en errance puissent dormir. Ces mesures répressives ne garantissent en rien le droit de ces migrants, bien au contraire.

Ainsi, face à cet immobilisme du pouvoir public, des associations ou des particuliers s’organisent pour leur venir en aide. Mais c’est toujours le même refrain. A Calais, le tribunal administratif de Lille a même rejeté la demande de création d’un centre d’accueil d’urgence, recommandant simplement la mise en place « de plusieurs points d’eau et de sanitaires » et « un renforcement du dispositif d’accès à des douches, réservée jusqu’à présent aux personnes malades » ayant l’obligation « de laisser les associations continuer à distribuer des repas ». Face à de telles situations paralysées, certains prennent alors le relais, mais à leur frais. Trois habitants du Pas-de-Calais sont en effet jugés pour être venus en aide à des réfugiés. Les tribunaux correctionnels empêchent et condamnent la mise en place de structures de solidarité… En somme, le problème, à défaut d’être résolu, n’est que sans cesse déplacé.

La prise en charge des demandeurs d’asile devrait être une priorité pour le gouvernement, contrairement aux propos insensibles tenus par le ministre de l’intérieur, Gérard Collomb, sur la situation de Calais. Celui-ci vient de confirmer son refus de créer un centre d’accueil dans la ville de Calais et préfère réaffirmer un discours sécuritaire. Autrement dit, une volonté de renvoi par-delà les frontières de tous ceux qui peuvent l’être. Argument qui fait consensus au sein de l’Élysée, et qui prouve que le gouvernement Macron sera tout aussi répressif et raciste que le gouvernement précédent. Le président et son ministre souhaitent que ceux qui n’ont pas obtenu le droit d’asile soient directement renvoyés. Autre point sensible qui faciliterait leur renvoi : le règlement de Dublin III qui stipule que chaque réfugié doit demander asile là où ses empreintes ont été enregistrées. Un seul État, ainsi, est responsable de l’examen d’une demande d’asile dans l’Union européenne. Ceux qui ont laissé des empreintes ailleurs en Europe seront donc renvoyés. L’enfer continue donc pour les exilés « dublinés » auxquels il ne restera plus qu’une seule porte de sortie : Calais ou l’Angleterre.

L’urgence recommande d’ouvrir de nouveaux centres d’accueil adaptés cette fois-ci à la réalité du nombre de migrants pour éviter précisément l’apparition de campements sauvages et la généralisation de conditions de vie inhumaines. L’urgence rappelle qu’il n’est pas acceptable de faire vivre des familles entières « comme des animaux ». L’urgence commande de repenser le règlement de Dublin III qui est une « aberration » selon le vice-président d’Utopia 56, Yann Manzi. L’urgence, enfin, c’est de reconnaître que la seule solution de fond face à la « crise » migratoire, c’est d’imposer l’ouverture des frontières et la régularisation de tous les sans papiers, ainsi que d’exiger la fin de la politique impérialiste de l’Etat français dans les pays d’Afrique et du Moyen Orient pour y défendre les propres intérêts de ses multinationales, qui en fait le principal responsable du devenir d’une partie de leur population qui n’ont pas d’autre choix que de fuir la misère et la guerre.

Et quel vain espoir alors pour le « plan migration » présenté le 12 juillet au conseil des ministres, mais surtout pour les migrants, quand le pouvoir public s’empourpre dans une situation à double tranchant ? Entre désir masqué de renvoi massif des personnes exilées et politique d’accueil, somme toute, catastrophique ? La réapparition du campement de la Chapelle, jouxtant le centre d’hébergement, s’affirme alors comme le triste reflet d’un gouvernement qui se refuse à prendre à charge dignement les migrants et qui affirme sa continuité avec la politique menée sur le sujet ces dernières années.

VV

Le campement sauvage, situé entre la voie de circulation de l’autoroute A1 et du périphérique, qui accueillait plus d’un millier de migrants, a été par deux fois évacué, sous prétexte de rixe brutale entre afghans et soudanais. Déjà, en mars et mai dernier, des policiers et CRS, en grand nombre, avaient reçu l’ordre d’évacuer entièrement le camp, dispersant violemment les migrants dans des centres d’accueil d’île de France. Aujourd’hui, ils s’improvisent de nouveau des abris très précaires, faute de places suffisantes dans les centres d’hébergement. Depuis samedi, d’ailleurs, le flux et le reflux du centre sont comme suspendus, aggravant la situation sur place.

Les conditions de vie y sont en effet déplorables. Des centaines de personnes de tout âge survivent sur des parcelles de terres battues encerclées de part et d’autres par un flot incessant d’automobiles. Dans cet enfer innommable, deux mois après son évacuation, une nouvelle vie s’organise, portant, pourtant, les mêmes stigmates que ceux du passé. Migrants dormant à même le sol, déchets qui encerclent les hommes, mais surtout aucun accès à l’eau courante ni même de toilettes ! Face à cette situation d’urgence, le désespoir et l’impatience sont palpables. Le journal Libération, daté de ce jour, rapporte les paroles criantes de vérité et d’injustice du réfugié El Fatih Mohamed, « On vit comme des animaux ! ». À cela, s’ajoute les températures caniculaires de ce début d’été fortement marqué par une hausse notable de degrés. Ces migrants sont donc pris au piège de centres soumis à l’arbitraire du mode d’attribution des places, se retrouvant bloqués dans des conditions inhumaines.

Loin de prendre en charge l’accueil de tous les migrants sur place, l’Etat français ferme les yeux sur l’immense majorité d’entre eux, les laissant dans une errance administrative interminable et bloquant dès lors toute velléité de vie nouvelle mais surtout de vie décente. Le centre de la Chapelle illustre les limites et l’hypocrisie d’une telle politique d’accueil. Censé orienter et aider les migrants dans leur démarche pour une demande de titre de séjour, il n’a pu venir en aide, provisoirement, qu’à quelques 10 000 personnes depuis novembre dernier, reléguant les moins chanceux et les plus nombreux sur les abords de l’autoroute. Des policiers, d’ailleurs, dispersent souvent la queue qui se dessine la nuit pour le centre, à coup de gaz lacrymogène et de violences passées sous silence. Et ceux qui ont la « chance » d’obtenir une place dans le centre vont encore devoir suivre une procédure sensible. Pour pouvoir être orientées vers un lieu d’hébergement, en effet, les personnes ont l’obligation de se rendre dans le centre d’examen de situation administrative (CESA). Leurs empreintes sont relevées et comparées à celles du fichier européen Eurodac. Si le résultat est positif, la préfecture enclenche dès lors une procédure de reprise en charge auprès du pays d’entrée.

Quelle réalité se cache donc derrière l’ouverture de ce centre d’accueil, situé aux portes de la Chapelle ? Humanisme ou « tri » arbitraire de personnes exilées ? L’objectif, affiché par la mairesse de Paris, Anne Hidalgo, se résumait à réduire les campements et permettre aux migrants de vivre dans des conditions décentes. Mais les campements n’ont pas véritablement disparus puisque les capacités du centre de la Chapelle sont de 400 places contre des milliers de migrants présents dans les rues de Paris. Une politique cynique et ô combien hypocrite ! L’ouverture de ce centre est-elle alors prétexte à un durcissement de la répression contre les migrants ? Il est scandaleux et inhumain de confisquer des couvertures, d’interdire la distribution alimentaire, ou encore d’ériger des blocs de pierres pour éviter que les personnes en errance puissent dormir. Ces mesures répressives ne garantissent en rien le droit de ces migrants, bien au contraire.

Ainsi, face à cet immobilisme du pouvoir public, des associations ou des particuliers s’organisent pour leur venir en aide. Mais c’est toujours le même refrain. A Calais, le tribunal administratif de Lille a même rejeté la demande de création d’un centre d’accueil d’urgence, recommandant simplement la mise en place « de plusieurs points d’eau et de sanitaires » et « un renforcement du dispositif d’accès à des douches, réservée jusqu’à présent aux personnes malades » ayant l’obligation « de laisser les associations continuer à distribuer des repas ». Face à de telles situations paralysées, certains prennent alors le relais, mais à leur frais. Trois habitants du Pas-de-Calais sont en effet jugés pour être venus en aide à des réfugiés. Les tribunaux correctionnels empêchent et condamnent la mise en place de structures de solidarité… En somme, le problème, à défaut d’être résolu, n’est que sans cesse déplacé.

La prise en charge des demandeurs d’asile devrait être une priorité pour le gouvernement, contrairement aux propos insensibles tenus par le ministre de l’intérieur, Gérard Collomb, sur la situation de Calais. Celui-ci vient de confirmer son refus de créer un centre d’accueil dans la ville de Calais et préfère réaffirmer un discours sécuritaire. Autrement dit, une volonté de renvoi par-delà les frontières de tous ceux qui peuvent l’être. Argument qui fait consensus au sein de l’Élysée, et qui prouve que le gouvernement Macron sera tout aussi répressif et raciste que le gouvernement précédent. Le président et son ministre souhaitent que ceux qui n’ont pas obtenu le droit d’asile soient directement renvoyés. Autre point sensible qui faciliterait leur renvoi : le règlement de Dublin III qui stipule que chaque réfugié doit demander asile là où ses empreintes ont été enregistrées. Un seul État, ainsi, est responsable de l’examen d’une demande d’asile dans l’Union européenne. Ceux qui ont laissé des empreintes ailleurs en Europe seront donc renvoyés. L’enfer continue donc pour les exilés « dublinés » auxquels il ne restera plus qu’une seule porte de sortie : Calais ou l’Angleterre.

L’urgence recommande d’ouvrir de nouveaux centres d’accueil adaptés cette fois-ci à la réalité du nombre de migrants pour éviter précisément l’apparition de campements sauvages et la généralisation de conditions de vie inhumaines. L’urgence rappelle qu’il n’est pas acceptable de faire vivre des familles entières « comme des animaux ». L’urgence commande de repenser le règlement de Dublin III qui est une « aberration » selon le vice-président d’Utopia 56, Yann Manzi. L’urgence, enfin, c’est de reconnaître que la seule solution de fond face à la « crise » migratoire, c’est d’imposer l’ouverture des frontières et la régularisation de tous les sans papiers, ainsi que d’exiger la fin de la politique impérialiste de l’Etat français dans les pays d’Afrique et du Moyen Orient pour y défendre les propres intérêts de ses multinationales, qui en fait le principal responsable du devenir d’une partie de leur population qui n’ont pas d’autre choix que de fuir la misère et la guerre.

Et quel vain espoir alors pour le « plan migration » présenté le 12 juillet au conseil des ministres, mais surtout pour les migrants, quand le pouvoir public s’empourpre dans une situation à double tranchant ? Entre désir masqué de renvoi massif des personnes exilées et politique d’accueil, somme toute, catastrophique ? La réapparition du campement de la Chapelle, jouxtant le centre d’hébergement, s’affirme alors comme le triste reflet d’un gouvernement qui se refuse à prendre à charge dignement les migrants et qui affirme sa continuité avec la politique menée sur le sujet ces dernières années.

V

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