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SERPENT -  LIBERTAIRE

anarchiste individualiste

submerger l’économie américaine !”

submerger l’économie américaine !”

Albert Edwards: ” Une vague gigantesque de défauts de paiement ne tardera pas à submerger l’économie américaine !” (Avec le commentaire de Bruno bertez)

Le célèbre stratège de la Société générale Albert Edwards prédit une prochaine récession généralisée aux Etats-Unis qui sera difficile à éviter sur fond de compagnies américaines criblées de dettes.

Une “vague gigantesque” de défauts de paiement ne tardera pas à submerger l’économie américaine, laquelle ne permettra sans doute pas aux Etats-Unis d’éviter une récession généralisée, a prévenu l’analyste de la banque Société générale Albert Edwards dans une adresse à ses clients, selon le site Business Insider.

“Bien que la situation avec les actifs à risques (dont les revenus dépendent de la dynamique du marché, ndlr) soit calme depuis plusieurs semaines, notre indicateur d’alerte à la récession ne clignote plus en jaune, mais est devenu bien rouge”, constate M.Edwards.

Et d’ajouter qu’une brusque chute des bénéfices des sociétés américaines, “criblées de dettes”, était le principal précurseur d’une récession imminente.

L’analyste prévient qu’il serait inutile cette fois d’espérer un redressement rapide de l’économie grâce aux revenus pétroliers.

“Les Etats-Unis approchent la fin d’un cycle économique”, relève-t-il.

Bien que les prévisions d’activité aux Etats-Unis restent très honorables comparées à celles de l’Europe, les spécialistes font valoir que, depuis le XIXe siècle, aucune phase d’expansion américaine n’a duré plus de huit ans. Et à présent, estiment-ils, toutes les conditions sont de nouveau réunies pour un scénario noir.

“Nous y sommes”, résume Albert Edwards, qui recommande aux investisseurs de ne pas trop compter sur les obligations des compagnies américaines.

Selon lui, ce ne sont que des bulles qui ne demandent qu’à exploser.

“L’avalanche de défauts de paiement de compagnies américaines serait un choc pour les investisseurs”, avertit l’analyste.

Selon ce dernier, la panne de l’économie américaine, qui représente à elle seule 20% de la production mondiale, serait évidemment une catastrophe. D’autant qu’elle se produirait simultanément avec celle de la Chine.

“Sans locomotive, les trains n’avancent pas”, conclut l’expert.

Source: sputniknews

http://www.businessbourse.com/2016/04/09/albert-edwards-une-vague-gigantesque-de-defauts-de-paiement-ne-tardera-pas-a-submerger-leconomie-americaine/

PAR THE WOLF LE 11/04/2016 • ( 3 COMMENTAIRES )

Le Commentaire de Bruno Bertez : Une vision très noire, mais fondée d’Albert Edwards

Albert est un grand, c’est un géant. Il est classé par les bien-pensants comme perma-bear, comme baissier perpétuel. C’est bien sur faux et archi-faux, Albert n’est pas « bear » par principe ou par biais personnel, non c’est simplement quelqu’un qui a une vision.

Une vision globale, fondée, étayée par un cadre analytique qui, comme le nôtre, met le taux de profit et les profits au centre du système capitaliste. Il met le profit au centre du système avec les liens sur la solvabilité et avec l’investissement qui lui sont reliés organiquement.

« Albert Edwards, l’économiste de la Société Générale, pense qu’une vague déferlante se dirige vers l’économie Américaine, ce qui la plongera dans une récession. Cette vvague c’est une baisse des taux de profit qui détruira la dette corporate.

Il explique que les profits d’une économie entière ne baissent jamais autant sans qu’il y ait une récession, et qu’il faut, encore plus qu’avec les actions, éviter la dette corporate Américaine, qui, il prédit, engouffrera l’économie dans une vague de défauts.

Edwards pense que la non prise en compte par beaucoup d’économistes du taux de profit en tant qu’indicateur de cycles économiques est l’une des raisons pour lesquelles ils ont tant de mal à prédire les récessions.

Ce taux de profit est en déclin pour plusieurs raisons. D’une part, à cause de l’augmentation du coût travail qui fait pression sur les marges, ce qui n’indique pas nécessairement une récession, comme nous l’avons vu en 1986. Aussi, comme dans les mi- années 80, une baisse du prix du pétrole pèse sur les profits. D’autre part, les compagnies ne peuvent pas mettre cette hausse du coût du travail a la charge des consommateurs à travers les prix. Donc, elles réduisent leurs dépenses et leurs embauches, et les plus vulnérables ne parviennent plus à payer leurs dettes.

Edwards pense que cela préfigure une récession et non une anomalie comme dans en 1986 pour trois raisons :

Premièrement, quand le prix du pétrole a chuté en 1986, l’économie

croissait à 4%, et elle a donc résisté à la baisse d’investissement des compagnies.

Deuxièmement, en 1986, les Fed Funds sont passés de 8% à 6% quand le consommateur se réendettait, et non quand il cherchait à éviter la dette comme c’est maintenant le cas.

Troisièmement et enfin, les compagnies en 1986 étaient bien moins endettées qu’elles ne le sont aujourd’hui, et leur solvabilité actuelle les expose à un renversement des profits.

envolée de la dette depuis 2008

Donc, cette fois, nous n’aurons pas de reprise rapide menée par le pétrole, et les Etats-Unis sont en route pour une véritable fin de cycle.

Edwards conclut donc par un conseil aux investisseurs : celui d’éviter la dette corporate, dont il prévoit que les taux de défaut astronomiques choqueront les investisseurs.

Vous avez été prévenus. »

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