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SERPENT -  LIBERTAIRE

anarchiste individualiste

TERRORISMEr : les trois défis de l'opération Sentinelle e Drian : "il faut continuer d'affiner les concepts, tirer les leçons de la situation, définir lABIROL DU MÊME AUTEUR Comment Airbus Helicopters gère son internationalisation Terrorisme : les avertissements prémonitoires du chef... Le prix de la guerre, le prix du sang et les petits... Abonnez-vous à partir de 1€ SUR LE MÊME SUJET Coup de pouce financier aux soldats mobilises pour l'operation sentinelleDéfense : les surcoûts de Sentinelle vont s'élever à 180... Collet-BillonLe budget de la défense confronté à des tensions de trésorerie... Un francais sur cinq satisfait de l'action de francois hollandeDéfense : Hollande annonce une rallonge de 3,8 milliards... 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Syrie Iraq Ministères Parlement RÉAGIR Votre pseudo Votre adresse e-mail Votre commentaire Recevoir un email si quelqu'un répond à mon commentaire. Envoyer commentaire Votre email ne sera pas affiché publiquement Tous les champs sont obligatoires COMMENTAIRES VALBEL89 a écrit le 17/11/2015 à 10:13 : La défense passive pourrait aussi aider dans la collecte du renseignement. Une sorte de "voisins vigilants" national. Que dans le coin de chaque cerveau citoyen une alarme soit toujours en veille, inconsciente, sans paranoïa, mais bien présente. Répondre Suivre Signaler un contenu abusif lescochondelespace a écrit le 17/11/2015 à 10:10 : Le choix de Valls de favoriser la surveillance par l'armée des lieux de culte peu fréquentés par une catégorie de la population française, au détriment des lieux très fréquentés par la jeunesse française et laïcs, école, lieu de fêtes, etc, a ouvert un champs de possibilité très importants aux terroristes pour frapper les symboles de liberté. N'y-a-t-il pas eu discrimination de la part de notre ministre dans ses choix sécuritaires à la suite des attentats de janvier ? Répondre Suivre Signaler un contenu abusif VALBEL89 a écrit le 17/11/2015 à 9:47 : Il y a une méthode pour faire éliminer les islamistes radicaux, sans se salir les mains, c'est de créer les conditions pour que ceux qui vivent des trafics -groupes mafieux-ne puissent plus exercer leur "bizness" dans une relative tranquillité. La méthode consiste à cibler certaines zones, contrôler en permanence, de façon à rendre la vie difficile pour les trafiquants. Les réactions ne se feront pas attendre, religion ou pognon, le choix sera vite fait, et c'est l'argent qui remportera la mise, qui laissera sur le carreau quelques exaltés. La Police n'a plus qu'à compter les points. Répondre Suivre Signaler un contenu abusif pmxr a écrit le 17/11/2015 à 8:34 : ceux qui savent le mieux faire dans ce domaine, ce sont les Israéliens .... alors demandons leurs conseils ! Répondre Suivre Signaler un contenu abusif Réponse de Limouzinator le 17/11/2015 à 10:07 : Ils savent tellement mieux faire que le "problème" Palestinien n'a jamais été réglé depuis trente ans ! Ça fait long pour des spécialistes... Signaler un contenu abusif Cafeine a écrit le 17/11/2015 à 8:23 : En temps de guerre, ont se doit d'éliminer les ennemis par tous les moyens. Pourquoi surcharger les prisons ? Ils faut les mettre dans un Guantanamo sous haute surveillance. Pourquoi attendre des preuves quand un faisceau de présomptions suffirait. L'Etat de droit en temps de guerre doit s'adapter. Par ailleurs nos militaires ne sont pas des plantons, mais des professionnels. Soit on les forme et il accompliront leur mission, soit on ils serviront de cibles. par ailleurs ils doivent pouvoir se servir de leur arme instantanément sans attendre la présence d'un policier oú d'un gendarme. Répondre Suivre Signaler un contenu abusif Albert a écrit le 17/11/2015 à 8:02 : Ces terroristes frappent dans des lieux publics. Les forces de police sont au maximum de leur capacité,l'armée idem,pourquoi ne pas rendre possible voir obligatoire la présence armée d'un salarié où des salariés en fonction de la dimension des établissements publics et privés. Ecoles, usines, commerces, salle de spectacle, trains,transport en commun etc etc .Un peu à l'image des CHSCT dans les entreprises avec des salariés formés au secourisme pourquoi pas formé à user d'une arme à feu en cas d'intrusion de ces gens là.Armons nous pour lutter contre les terroristes! Répondre Suivre Signaler un contenu abusif Réponse de ?? le 17/11/2015 à 8:13 : CHSTC = syndicats (c'est le cas dans l'entreprise dans laquelle je travaille). Quelle idée saugrenue que d'armer les syndicalistes!! Signaler un contenu abusif LA TRIBUNE DE L'ENERGIE 08:48 Quelles régions françaises produisent le plus d’énergie photovoltaïque ? 07:22 La France de l'énergie avait rendez-vous à Vienne 08:54 Énergie connectée : Legrand veille sur nos économies 08:43 Smart City, la France n’est pas à la traîne 07:22 L’Internet des objets, le futur de l’énergie ? voir tous les articles En partenariat avec TROUVEZ UN EMPLOI SENIOR CONSULTANT - IT ADVISORY... Paris CHEF DE PROJET H/F Châtenay-Malabry (92) WEB COUNTRY MANAGER* (BILINGUE... Paris (75) CHEF DE PRODUIT H/F Île-de-France (75) voir toutes les offres En partenariat avec SUIVRE LA TRIBUNE Ne manquez rien de l'actualité Industrie & Services Votre email OK IMMOBILIER PROFESSIONNEL FRANCHISES ANNONCES AILLEURS SUR LE WEB Recommandé par TOP ARTICLES LES PLUS LUS LES PLUS COMMENTÉS Serie d'attentats sans precedent en france 1Terrorisme : les avertissements prémonitoires du chef d'état-major des armées 82 360 VUES 2L'horreur à Paris, l'état d'urgence en France, la troisième guerre mondiale ? 38 721 VUES 3Le juge Trévidic avait prévenu : "le pire est devant nous" 35 102 VUES 4Attentats : deux poids deux mesures entre Paris et Beyrouth ? 32 338 VUES 5La pression monte pour une lutte plus intense contre Daesh 23 970 VUES LA TRIBUNE BOURSE CAC 40 INTERNATIONAUX INDICATEURS 4 888,12 Pts +1.7445 % Graphe CAC 40 Palmarès Valeurs Cours Variation Technip 49,20 +3,74 % Arcelormittal 4,65 +3,29 % Airbus group 65,43 +3,10 % Engie s.a. 16,13 +0,40 % Accor 39,77 +0,63 % Bouygues 35,03 +0,68 % voir toutes les valeurs Avec La Tribune.fr, prenez les bonnes décisions Abonnez-vous à La Tribune Journal économique et financier Nous contacter La Tribune Hub Media Charte d'indépendance et de déontologie Mentions Légales CGU CGU Pro LaTribune.fr | Tous droits réservés SERVICES LIVE MÉDIA MÉTROPOLES TOUS LES ARTICLES FACEBOOK TWITTER GOOGLE PLUS SITE MOBILE RECHERCHER SE CONNECTER S'ABONNER À PARTIR DE 1€ Journal économique et financier ECONOMIE BOURSE ENTREPRISES & FINANCE HI-TECH VOS FINANCES IDÉES MÉTROPOLES CARRIÈRES

En 2015, dans la continuité de 2014, les forces armées françaises ont connu un très fort engagement opérationnel, avec les opérations Sentinelle (France), Sangaris (Centrafrique), Chammal (Irak et Syrie) et Barkhane (Sahel). À travers cette mobilisation de 10.000 hommes en janvier pour l'opération Sentinelle, puis ramenés à 7.000, l'armée a montré qu'elle était capable de mobiliser beaucoup d'hommes en peu de temps avec efficacité. Mais cette opération a rapidement montré les limites du format des armées défini par le livre blanc de la défense et la sécurité nationale de 2013.

D'autant que les opérations extérieures (OPEX) lancées sont appelées à durer. Ainsi, comme l'a reconnu le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, il n'avait "pas autant diminué que je le pensais initialement les effectifs sur certaines opérations, en particulier Sangaris. En raison de l'augmentation des tensions, j'ai ainsi demandé au président de la République de m'autoriser à maintenir plus de 900 militaires sur le camp de M'Poko (Centrafrique, ndlr). Cela complique encore l'année 2015".

Une armée qui a été déstabilisée

En février, le chef d'état-major des armées (CEMA), le général Pierre de Villiers, tirait déjà la sonnette d'alarme sur l'écart de plus en plus flagrant entre les moyens donnés aux armées et les missions qui lui sont confiées par les plus hautes autorités de l'État. Pas assez d'hommes pour assurer toutes les missions. Du coup, en mai dernier, le gouvernement annonce une moindre déflation des effectifs de 18.750 postes sur les 33.675 prévus initialement dans la loi de programmation militaire 2014-2019 (LPM). "Soyons clairs : notre modèle d'armée ne pouvait plus subir davantage de réduction !", avait estimé le 15 octobre le général Pierre de Villiers.

"Si l'on dresse un bilan de la situation, la tendance est toujours à plus de missions pour nos armées, car, aux missions opérationnelles, il faut encore ajouter tout le reste. Je pense à l'environnement de soutien et de gestion, mais aussi au soutien aux exportations, ou encore à nos actions en faveur de la cohésion nationale avec le service militaire volontaire", avait expliqué en octobre le CEMA lors de son audition à la commission de la défense de l'Assemblée nationale.

Des suppressions de postes qui venaient après celles décidées par Nicolas Sarkozy (54.000 sur la période 2009-2014). Bref, les saignées successives dans les effectifs ont rendu exsangue les forces armées, incapables de gérer sur le long terme les opérations extérieures (OPEX), les opérations intérieures (OPINT) et les journées d'entrainement nécessaires à la préparation des missions. "La préparation opérationnelle, autrement dit l'entraînement, n'est donc pas négociable, sauf à mettre en danger les soldats en opération extérieure, et il s'agirait d'un danger de mort", avait expliqué le 15 octobre le général Pierre de Villiers. Nicolas Sarkozy, tout comme François Hollande dans un premier temps, n'ont pas compris toute l'importance d'un outil militaire suffisamment doté pour remplir ses missions fondamentales.

1/ Une fragilité temporaire de Sentinelle

En dépit des moindres déflations, l'armée avait déjà dû mal à assurer les missions de l'opération Sentinelle avant les tragiques attaques terroristes du vendredi 13. Une situation temporaire, comme l'indiquait le général Pierre de Villiers. Pourquoi? "Dans les mois à venir, avait-il expliqué, le volume des forces engagées sur le territoire national restera une source de fragilité : tant que les manœuvres de recrutement et de formation de l'armée de terre ne seront pas terminées, c'est-à-dire d'ici à la fin de l'année 2016 ou au début de l'année 2017, des renoncements perdureront pour garantir les effectifs de Sentinelle".

"C'est en 2015 que l'opération Sentinelle pose problème puisqu'on doit assurer la présence de 7.000 militaires, susceptible d'être portée à 10.000 de toute urgence, avec des effectifs qui sont ceux de début d'année", a confirmé Jean-Yves Le Drian.

Cette fragilité provient en raison même d'un changement en volume des militaires engagés dans l'opération Sentinelle sur le long terme. "Avec 7.000 soldats engagés chaque jour, et la capacité de monter jusqu'à 10.000 hommes sur court préavis, le volume de l'opération Sentinelle est plus de quatre fois supérieur à ce qui existait auparavant. C'est considérable !", avait jugé le chef d'état-major des armées. Ce changement stratégique doit se réaliser "sans compromettre nos engagements futurs".

2/ Quelles missions pour les militaires de l'opération Sentinelle?

"Une réflexion doctrinale interministérielle est en cours pour répondre à ces changements afin que la mission Sentinelle ne soit pas qu'une excroissance du dispositif Vigipirate, mais une véritable plus-value stratégique en complément des forces de sécurité intérieure", avait expliqué le général Pierre de Villiers. L'état-major réfléchit à une rupture stratégique, sous le pilotage du secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN). Un rapport doit être remis au président de la République avant la fin de l'année. Jean-Yves Le Drian doit en rendre compte devant le Parlement en janvier.

Quel est le rôle des forces armées sur le territoire national, et précisément avec l'opération Sentinelle ? "Je considère que la mission des armées, en temps de crise comme en temps de paix, est de protéger tous les Français où qu'ils se trouvent, à l'étranger, outre-mer ou en métropole", avait affirmé le chef d'état-major des armées. Et il rappelait que "le soldat actuellement engagé dans Sentinelle est le même que celui qui, demain, partira au Sahel combattre au sein de la force Barkhane".

Mais, selon lui, "nous devons la prendre en compte et trouver la bonne réponse en complément des forces de sécurité intérieure". Pas question de "demander durablement aux soldats français d'aider, de remplacer, de suppléer des forces de sécurité intérieure qui ne seraient pas assez nombreuses", avait-il précisé. L'opération Sentinelle, ce n'est pas cela, pour le général Pierre de Villiers. "Loin d'être une sorte de Vigipirate bis, Sentinelle répond à une rupture stratégique : nous considérons que la situation n'est plus la même qu'il y a un an et que le niveau de menace est tel en France que les forces de sécurité intérieure ont besoin du renfort substantiel et durable des forces armées. Mais plutôt que de suppléer les forces de sécurité, les armées doivent apporter des savoir-faire complémentaires".

"L'apport de nos armées à la protection des Français à l'intérieur de nos frontières est essentiel. La mission Sentinelle rassure nos concitoyens ; la grande popularité de nos soldats le prouve. De plus, Sentinelle envoie un message fort à nos adversaires et montre la force et la détermination de notre pays : nous ne permettrons pas que des actions de guerre soient commises sur notre sol. La protection de la France et des Français demeure la vocation première des forces armées".

3/ Quelle plus-value de l'armée?

"Un soldat n'est pas formé pour rester en garde fixe au pied d'un lieu jugé - à juste titre - sensible. Mais nous allons faire autre chose, autrement", avait estimé le CEMA. Dans ce cadre, l'état-major des armées cherche à créer un dispositif cohérent, dans lequel les militaires apporteraient leurs compétences. D'autant que que les adversaires utilisent les mêmes modes d'action que sur les opérations extérieures. Ainsi, les soldats pourraient être "plus mobiles, opérer de nuit, utiliser des équipements et des techniques que nous sommes les seuls à avoir".

"Puisque nous avons affaire aux mêmes terroristes, nous devons pouvoir recourir, le cas échéant, à des modes d'action à l'intérieur qui s'inspirent de ceux utilisés à l'extérieur du territoire national. Le dispositif Sentinelle va donc évoluer", a estimé le CEMA. Ce que confirme Jean-Yves Le Drian : "il faut continuer d'affiner les concepts, tirer les leçons de la situation, définir la doctrine, les capacités, l'articulation avec le ministère de l'Intérieur sur la durée".

MICHEL CABIROL

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