Il faut enlever le pouvoir aux psys

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Les agresseurs de femmes sont mieux traités que leurs victimes
Le féminisme a besoin d’urgence de femmes informaticiennes et même de femmes hackers, car la maîtrise de l’informatique est la clé du pouvoir.
Ne laissons pas ce pouvoir aux hommes.
Jacqueline S. Homan est une informaticienne, autrice et survivante de la prostitution qui vit en Pennsylvanie (USA). Voici son site : Jacqueline S. Homan
Extrait de la page d’accueil du site : « My newest book, Without Apology, which has just been released on March 13, 2013, discusses the Robert Pickton case, briefly touches very briefly on some of my own story as a sex trafficking survivor, the need for restorative justice, and addresses the underlying social, legal and economic structures that enrich traffickders by creating, perpetuating and maintaining a permanently disposable prositution class of mostly the poorest women of all races in the US. »
Le 15 décembre 2014, Jacqueline S. Homan publiait ce texte sur Facebook :
« This society provides convicted rapists and murderers with three hot meals every day, medical and dental care, a hot shower, and a warm bed—while the majority of sex trafficking victims and survivors go without food, medical and dental care, a stable place to live, jobs and income support until we can get jobs. This is the very same society that blatantly REFUSES to provide POOR women—especially POOR TRAFFICKED women who are crime victims—any money to be able to live with a little bit of human dignity. Because people would rather employ, shelter and feed RAPISTS and MURDERS than support poor, abused and neglected women. »» (statut FB)
Traduction: « Notre société fournit à des violeurs et des assassins condamnés trois repas chauds quotidiens, des soins médicaux et dentaires, une douche chaude et un lit bien chaud - tandis que la majorité des victimes et des survivantes de la traite à des fins sexuelles doivent se débrouiller sans nourriture, ni soins médicaux et dentaires, ni logement stable, ni emploi, ni soutien financier jusqu'à ce qu'elles puissent trouver un emploi. C'est cette même société qui refuse ouvertement de fournir aux femmes pauvres - particulièrement les femmes pauvres victimes d'actes criminels - un peu d'argent pour être capable de vivre avec un tout petit peu de dignité humaine. Parce que les gens préfèrent employer, abriter et nourrir des violeurs et des meurtriers plutôt que de soutenir des femmes pauvres, maltraitées et laissées pour compte. »
Voici encore un commentaire de Jacqueline S. Homan dans le fil de cette même publication :
« The right to vote is useless if we don't even have basic human rights—namely, the right to bodily autonomy and bodily integrity. And that includes the right to NOT be forced to get/remain pregnant against our will and the right to NOT be forced into the commercial rape trade. If those with privilege and power can dictate HOW our bodies are used for the benefit of rapist monsters, then they can decide to STARVE us by denying our bodies food, medical care, shelter—effectively denying us any and all basic human and social rights. In fact, they already did just that. It's just that it's only POOR women bearing the brunt of it all. »
Traduction: « Le droit de vote est inutile si nous n’avons même pas les droits humains, à savoir le droit à l'intégrité physique et l'autonomie corporelle. Et cela inclut le droit de ne pas être forcées d’être / de rester enceintes contre notre volonté et le droit de ne pas être forcées au trafic de viol commercialisé. Si ceux qui ont le privilège et le pouvoir peuvent dicter la façon dont nos corps sont utilisés pour le bénéfice des monstres violeurs, alors ils peuvent décider de nous affamer en niant notre corps, la nourriture, les soins médicaux, les abris - nous refusant efficacement tous et absolument tous les droits humains et sociaux de base. En fait, ils ont déjà fait exactement cela. C’est juste que ce ne sont que les femmes pauvres qui sont les premières victimes de tout cela. »




Jacqueline S. Homan
Publié il y a 1 week ago par ST

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Guillaume Leroy


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Il faut enlever le pouvoir aux psys
Pour mettre fin au patriarcat, la première étape est d’enlever le pouvoir aux hommes, comme le disait Andrea Dworkin dans son texte puissant (comme toujours) « Pouvoir et violence sexiste ».


Voir cet article : Imaginons une société où les hommes n’auraient plus de pouvoir sur les femmes et les enfants


Extrait : « (…) la domination masculine est cruelle. Je veux vous dire que la domination masculine doit être détruite. La domination masculine exige qu’on y mette fin, pas simplement qu’on la réforme, pas qu’on la rende un peu plus douce, pas qu’on la rende un peu plus douce pour certaines femmes (…). Le remède à ce problème est politique. Cela veut dire enlever le pouvoir aux hommes. C’est une affaire sérieuse, une affaire grave. Ils ont trop de pouvoir.
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La rédaction de nos articles
Des militantes féministes nous apprennent que des personnes prétendent avoir écrit les articles de ce blog ou d’en avoir été les principales contributrices.


C’est bien sûr de la pure désinformation.


Ces personnes vont jusqu’à exiger que nous inscrivions leur nom sur ce blog.


Pour stopper rapidement cette désinformation, voici une brève description du blog et de la façon dont nous rédigeons nos articles.
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Les agresseurs de femmes sont mieux traités que leurs victimes
Le féminisme a besoin d’urgence de femmes informaticiennes et même de femmes hackers, car la maîtrise de l’informatique est la clé du pouvoir.


Ne laissons pas ce pouvoir aux hommes.


Jacqueline S. Homan est une informaticienne, autrice et survivante de la prostitution qui vit en Pennsylvanie (USA). Voici son site : Jacqueline S.
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Une industrie florissante et des enfants sacrifiés au nom de la protection de l’enfance
Dans nos sociétés patriarcales, la protection de l’enfance semble avoir deux objectifs : rapporter beaucoup d’argent et soumettre femmes/enfants à la loi du père, soit les deux piliers qui permettent au patriarcat de se perpétuer.
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Tout homme peut devenir propriétaire de l’enfant qui se trouve dans l’utérus d’une femme
Encore une belle invention patriarcale de prise de pouvoir sur l’utérus des femmes. A dénoncer, pour contraindre les hommes à faire des tests ADN lorsqu'ils veulent imposer de force leur paternité.


Un article de BFMTV du 25 novembre 2014 nous a révélé que tout homme peut devenir propriétaire de l’enfant qui se trouve dans le ventre d’une femme et ceci sans l’accord de la femme qui porte l’enfant.
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Guillaume Leroy: Les agresseurs de femmes sont mieux traités que leurs victimes

http://guillaumeleroy.blogspot.ch/2014/12/les-agresseurs-de-femmes-sont-mieux.html