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SERPENT -  LIBERTAIRE

anarchiste individualiste

JACQUES MESRINE l 'homme révolté

~- Jacques Mesrine, le militaire assassin, surnommé l’homme aux mille visages Jacques Mesrine s’engage dans la guerre d’Algérie comme parachutiste-commando. C’est durant celle-ci qu’il prend un pistolet 45 ACP et le ramène en France. Il l’aura constamment sur lui. Jacques René Mesrine sera décoré par le général de Gaulle de la croix de la valeur militaire. Il revient en France en mars 1959, après avoir reçu un certificat de bonne conduite de la part de la 626e compagnie. Ses proches, des anciens militaires, ont déclaré que l’expérience de l’Algérie l’a profondément marqué ; il aura été plusieurs fois de «corvée de bois» (exécution sommaire d’Algériens en dehors des enceintes militaires). Il était un assassin au service du général de Gaulle. En outre, Mesrine a été membre de l’OAS en 1961, à l’instar de Jean-Marie Le Pen, le raciste tortionnaire (source ALGERIE PATRIOTIQUE). - "... Mesrine avait tout du fasciste. Ancien tortionnaire d'Algérie, Mesrine concevait la vie comme une aventure dangereuse au cours de laquelle un « vrai mec » doit affronter la mort..." (source lesmaterialistes.com). - La transformation définitive, irrémédiable, viendra de la guerre d’Algérie, que Mesrine effectue dans une unité combattante de 1957 à 1959. C’est un bon soldat, un guerrier. Son goût des armes et de l’action, de l’imprévu, trouve un terrain idéal pour s’exprimer. Il est volontaire pour les missions risquées, décoré, deux fois cité. Il assiste, sans qu’on sache bien s’il y participe également,à des scènes de torture. Elles ne lui font ni chaud ni froid: «Plusieurs types que je connaissais avaient perdu la vie dans des embuscades; je haïssais les Algériens pour ce seul motif, une haine irréfléchie qui me les faisait mettre tous dans le même sac. » (source GEOSTRATEGIQUE.net).

par Nadia Bouma

les références que tu donnes semble provenir de policier ou de l'extrème droite

~~Jacques René Mesrine [meʀin, mɛsʀin]Note 1, né le 28 décembre 1936 à Clichy-La-Garenne et mort à 42 ans le 2 novembre 1979 à la porte de Clignancourt à Paris, est un criminel français ayant opéré principalement en France mais aussi au Québec, en Espagne et une fois en Suisse, en Italie et en Belgique à Bruxelles. Il est surnommé « L'homme aux mille visages » ou, de son propre aveu, « le Robin des Bois français ». Par ailleurs, il se donnera lui-même le surnom de « Le Grand ». Déclaré « ennemi public numéro un » au début des années 1970, il est notamment connu, en France, pour des braquages médiatisés et pour ses évasions

~~Jeunesse et guerre d'Algérie Jacques Mesrine est issu d'une famille bourgeoise, il est le fils d'André Mesrine (1908-1973) et de Monique Mesrine, commerçants aisés du textile. C'est à Clichy-La-Garenne (au 31 ou au 5 de l'avenue Anatole-France) qu'il grandit et qu'il se met à fréquenter le quartier populaire de Pigalle à Paris. Ses parents ont pourtant des projets pour lui : ils souhaiteraient plus tard le voir intégrer l'école des hautes études commerciales (HEC)[réf. nécessaire], mais il n'aime pas l'école. Il effectue une partie de sa scolarité au collège libre de Juilly, tenu par les oratoriens. Il en est renvoyé à cause de violences exercées envers le proviseur. Il devient alors représentant en tissus. À Juilly, il avait comme camarade Jean-Jacques Debout2. Brièvement marié de juillet 1955 à 1956 avec Lydia de Souza, alors qu'il n'a que dix-neuf ans, Jacques Mesrine s'engage dans la guerre d'Algérie comme militaire du rang, dans une unité chargée du matériel. C'est durant celle-ci qu'il prend un pistolet .45 ACP et le rapporte en France. Il l'aura constamment sur lui. Jacques René Mesrine sera décoré de la croix de la Valeur militaire par le Président Charles de Gaulle (Général de Gaulle). Il revient en France en mars 1959, après avoir reçu un certificat de bonne conduite de la part de la 626e compagnie. D'après ses proches, l'expérience de l'Algérie l'a profondément marqué ; selon ses dires, il aura été plusieurs fois de « corvée de bois » (exécution sommaire de prisonniers algériens en dehors des enceintes militaires), ce qui a été contredit unanimement par ses camarades d'unité. En outre, Mesrine a souvent laissé entendre qu'il avait été membre de l'OAS en 19613,4, ce qui paraît invraisemblable, mais ce dont les autorités françaises l'ont soupçonné suite à son arrestation de 1965 à Palma de Majorque, en flagrant délit de cambriolage de la villa du gouverneur militaire.

~~Premiers crimes en France

] Il participe à de nombreux cambriolages dès l'âge de vingt-trois ans. Le 4 novembre 1961, il a un enfant (une fille qui s'appellera Sabrina) avec Maria de la Soledad qu'il a rencontrée lors de vacances en Espagne, à Tossa de Mar5. Il ne se mariera qu'une seule fois. C'est à cette époque qu'il est arrêté et condamné pour la première fois à payer une amende pour port d'armes prohibées. Le 17 janvier 1962, il est arrêté au Neubourg, à côté de Louviers, où ses parents avaient une maison de campagne, alors qu'il tentait, avec trois complices, de braquer le Crédit agricole. Il est condamné, pour la première fois, à dix-huit mois de prison en mars 1962. Il passera son temps d'incarcération dans les prisons d'Évreux, puis d'Orléans. Il est relâché en 1963. Il souhaite alors quitter la vie criminelle et trouve un emploi dans une entreprise d'architecture d'intérieur. Mais il perd son travail suite au chômage technique de celle-ci et redevient criminel. Entre 1961 et 1962, il réside au 31 de la rue Boinod, dans le 18e arrondissement5.

~~Îles Canaries, Québec et Venezuela

Le 2 décembre 1965, il est arrêté à Palma de Majorque en train de voler des documents politiques dans le bureau du gouverneur militaire. La police locale le soupçonne de travailler pour les services secrets français. Il est condamné à six mois de prison. En octobre 1966, il ouvre un restaurant à Santa Cruz de Tenerife dans les îles Canaries. Parallèlement Jacques Mesrine continue son activité criminelle. En décembre 1966, il attaque une bijouterie à Genève, en Suisse. En mai 1967, il ouvre une auberge à Compiègne, en France. Le 15 novembre 1967, il cambriole un hôtel à Chamonix où il est reconnu. Le 8 décembre, il braque une maison de haute couture parisienne où il est, là aussi, reconnu. Maria de la Soledad le quitte et leurs trois enfants, Sabrina Mesrine (1961), Bruno Mesrine (1964) et Boris Mesrine (1966), sont confiés aux parents de Mesrine. Le 6 février 1968, il échappe aux policiers et fuit au Canada dans la province de Québec avec Jeanne Schneider, maîtresse rencontrée après son divorce. Cette dernière était une call-girl, dont les souteneurs ont été abattus par Mesrine, selon ses dires, bien qu'aucune trace d'un tel réglement de compte n'apparaisse dans les annales policières de cette période. À cette époque, il n'est recherché que pour escroqueries. En juillet 1968, les deux arrivent à Montréal. Le couple entre au service d'un millionnaire handicapé, Georges Deslauriers, qu'ils enlèvent à l'aide d'un complice français, Michel, rencontré sur place, le 12 janvier 1969, après avoir été renvoyés suite à une dispute, et demandent une rançon de 200 000 USD à son frère, Marcel. Mais Georges Deslauriers réussit à s'échapper. Dès lors, Mesrine a fait de facto son entrée dans le grand banditisme. Le 26 juin 1969, le couple Mesrine-Schneider quitte le motel des Trois Sœurs à Percé où il s'était réfugié et franchit illégalement la frontière des États-Unis. Le 30 juin, le corps étranglé d'Évelyne Le Bouthilier, patronne du motel, est découvert dans sa résidence à Percé. En fuite aux États-Unis, Mesrine est arrêté à Texarkana, dans l'Arkansas, et extradé vers le Québec. À sa sortie d'avion, il fanfaronne devant les journalistes et déclare, reprenant une phrase du général de Gaulle : « Vive le Québec libre ! » Accusé de meurtre et de kidnapping, Mesrine se retrouve à la une des journaux québécois. Il est déclaré ennemi public numéro un. Le 17 août 1969, Mesrine et Schneider s'évadent de la prison de Percé, mais ils sont repris le lendemain. Toujours en août 1969, ils sont condamnés respectivement à dix et à cinq ans de prison pour l'enlèvement et la séquestration de Georges Deslauriers. En janvier 1971, Mesrine et Schneider sont acquittés pour le meurtre d'Évelyne Le Bouthilier. Mais cette accusation d'un meurtre qu'il déclara ne pas avoir commis, malgré un important faisceau de présomptions6, fut pour Mesrine un des thèmes principaux de son deuxième livre, Coupable d'être innocent, écrit en 1979. Le 21 août 1972, il s'évade de la prison de Saint-Vincent-de-Paul avec cinq autres détenus dont notamment Jean-Paul Mercier. Alain Normandeau criminologue et directeur d'un projet de réinsertion, le rencontre à trois reprises dans sa cellule en 1972 ; il se souvient : « Jacques Mesrine n'était pas très grand, mais il avait un charisme incroyable. Il séduisait tout le monde, autant par ses propos que par sa prestance. Pour tout dire, il a même convaincu les gardiens de s'élever contre l'administration de la prison. Suivant ses conseils, ils ont organisé une conférence de presse très courue par les médias.»7,8. La prison de Saint-Vincent est alors entourée de deux murets de barbelés et d'un mur de quatre mètres. Dans les miradors, nuit et jour chaque sentinelle fait le guet, sept jours par semaine. Les cellules sont alors éclairées en permanence et le plafond constitué de grillages sur lequel les gardiens font des rondes. À l'époque il y avait 65 gardiens pour 62 détenus. Le 21 août 1972, Mesrine (qui a repéré que les rondes sont moins fréquentes le week-end et qui s'est procuré limes, outils et une échelle de peintre) s'évade avec Jean-Paul Mercier, André Ouellet, Pierre Vincent et Robert Imbault en cisaillant les grillages de la cour de promenade (Jocelyne Deraiche est accusée d'avoir aidé à l'évasion de Mesrine et condamnée à 23 mois de prison). Leurs cavales sont émaillées de nombreux méfaits. Le 26 août, ensemble, ils braquent la caisse populaire de Saint-Bernard de Dorchester, puis, dix minutes plus tard, ils font de même avec celle de Saint-Narcisse de Lotbinière, soit deux le même jour. Leur butin s'élève à 26 000 USD. Le 28 août, ils braquent la Toronto Dominion Bank à Montréal. Ils la braquent à nouveau trois jours plus tard. Le 3 septembre, ils échouent dans leur tentative de libérer trois prisonniers de la prison de Saint-Vincent-de-Paul, celle où ils se trouvaient prisonniers et ils blessent grièvement deux policiers. Une semaine plus tard, pendant qu'ils s'exercent au tir, Mesrine et Jean-Paul Mercier tuent deux garde-chasses, près de Saint-Louis-de-Blandford au Québec. En octobre, après d'autres braquages à Montréal, ils effectuent un court passage à New York, au palace du Waldorf-Astoria. Puis, d'octobre à novembre 1972, Mesrine fuit au Venezuela avec Jean-Paul Mercier et leurs deux maîtresses. Plus tard, Mercier les quittera pour revenir au Québec. Jean-Paul Mercier sera tué d'une balle dans la tête par la police canadienne lors d'une de ses tentatives de casse deux ans plus tard. Quant à Jeanne Schneider, elle finira sa peine en France à la prison de Fleury-Mérogis. À sa sortie, elle restera en France

~~Retour en France

Il retourne en France en décembre, où il commet le braquage de la paie d'une usine de Gisors pour un montant de 320 000 francs et d'une caissière retirant 280 000 francs d'une banque. Le 5 mars 1973, lors d'une altercation avec une caissière d'un café-bar, Mesrine brandit un revolver. Un policier tente d'intervenir et se voit grièvement blessé. Trois jours plus tard, Mesrine est arrêté à Boulogne-Billancourt. En mai, il est condamné en France à 20 ans de prison. Le 6 juin, il doit comparaître pour une petite affaire de chèques sans provisions mais il s'évade du tribunal de Compiègne en prenant en otage le président du tribunal, grâce à une arme dissimulée dans les toilettes par Michel Ardouin dit « le Porte-Avions » et Alain Caillol, un des ravisseurs du baron Empain avec lequel Mesrine est monté sur des braquages9. Le 21 juin, il attaque à main armée l'imprimerie Lang pour s'emparer de la paie des employés, rue Curial dans le 19e arrondissement de Paris, soit environ 300 000 francs. Petit intermède dans sa folle activité, il s'offre quelques vacances de juillet à août dans une station balnéaire de la côte normande, Trouville. Mais début août, il reprend ses activités en s'attaquant au Crédit lyonnais de l'avenue Bosquet dans le 7e arrondissement de Paris. Après ce coup retentissant, il se tient tranquille deux mois. Mais le 27 septembre, il braque deux banques coup sur coup. Il est arrêté par le commissaire Robert Broussard une première fois le 28 septembre 1973, à son appartement rue Vergniaud dans le 13e arrondissement de Paris. Cette arrestation reste célèbre pour la théâtralisation faite par le truand, qui après des heures de négociation à travers la porte, finit par ouvrir la porte, cigare aux lèvres, aux policiers et offrit le champagne au commissaire Robert Broussard. Mesrine plaisante avec celui-ci: « Tu ne trouves pas que c'est une arrestation qui a de la gueule ? ». Une fois en prison, Mesrine se lie avec un compagnon de cellule, Jean-Charles Willoquet, qui organise en intérieur une évasion montée à l’extérieur par Martine, son amie. Celui-ci s'échappe sans faire profiter Mesrine de cette évasion. Une fois dehors, il lui promet de l'aider à sortir. Il prend du retard, mène Mesrine en bateau et finit par se faire reprendre le premier décembre 1975, ce qui lui vaudra des critiques de Mesrine qui le trouve redoutable les armes à la main, mais inorganisé et irréfléchi. Comprenant qu'il se passera probablement des années avant qu'une autre occasion d'évasion se présente, il décide d'écrire son autobiographie L'Instinct de mort, qui paraît en février 1977. Dans ce livre, il déclare avoir tué trente-neuf personnes. À ce sujet, un criminologue, René Reouven, commente : « Il y a chez Mesrine un petit tueur qui se voudrait grand et si l'on peut comptabiliser les crimes qu'il a commis, on ne saurait en faire autant pour ceux qu'il revendique ». En effet, les affaires de meurtre revendiquées par Mesrine ne se rapprochent d'aucun crime réel non élucidé. Le 19 mai 1977, Mesrine est condamné à 20 ans de prison pour attaques à main armée, recel et port d'armes par la cour d'assises de Paris présidée par le juge Petit. Durant ce procès, il se produit une anecdote célèbre : il défait le nœud de sa cravate, en sort une petite clé, qu'il proclame être celle de ses menottes procurée par un gardien véreux, puis il la lance aux journalistes présents au tribunal en déclarant prouver ainsi la corruption de la police et de la justice. Il s'avère qu'il s'agissait en fait de la clé servant à ouvrir le cadenas de la télévision de sa cellule. Il est transféré au quartier de haute sécurité de la prison de la Santé. Cette incarcération est à l'origine d'un combat médiatique qu'il entreprend par le biais de la presse afin de faire fermer les quartiers de haute sécurité, qu'il juge dégradants et inhumains10. Il parvient à s'évader le 8 mai 1978, à 10 heures du matin, accompagné de François Besse et de Carman Rives. Dans des conditions non encore élucidées, peut-être grâce à des complicités au sein de la prison ou certains de ses visiteurs au parloir, Mesrine parvient à dissimuler des armes dans un parloir, et profite d'un entretien avec l'un de ses avocats pour les saisir et neutraliser ses gardiens en compagnie de François Besse. Revêtant les uniformes de gardiens maîtrisés, ils libérent de façon improvisée un autre détenu, Carman Rives, puis escaladent le mur d'enceinte à l'aide d'une échelle entreposée dans la cour pour des travaux. Ils alors s'évadent de cette prison réputée inviolable, laissant derrière eux Carman Rives, abattu par une patrouille de police qui surprend par hasard l'évasion et ouvre le feu. Mesrine et Besse dévalisent presque immédiatement une armurerie de Paris pour s'armer. Le 26 mai 1978, ils braquent le casino de Deauville. Ils volent environ 70 000 francs. Le braquage tourne à la fusillade, la police intervenant très rapidement sur les lieux, faisant deux blessés, mais les deux évadés parviennent à fuir en voiture, puis à trouver refuge dans une ferme de Normandie, prenant en otage la famille qui y vit. Deux jours plus tard, une vaste opération est déclenchée pour tenter de retrouver Besse et Mesrine. Plus de 300 gendarmes, ainsi qu'une section du Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale assistée de policiers de la brigade antigang, sont déployés pour les rechercher ; en vain. Ils s'enfuient avec la famille de fermiers dans une Peugeot 504 en allant à Paris. Les deux gangsters sont dans le coffre et la famille, dans la voiture. C'est à cette période qu'il se met à écrire son deuxième livre, Coupable d'être innocent, plus politique que le premier, qui paraîtra après sa mort en 1979. Il continue les braquages, comme celui de la Société générale du Raincy le 30 juin 1978, tandis que la police poursuit ses efforts pour le localiser. La police craint le pire. Mesrine nargue les autorités en donnant des entretiens à des journalistes. Ainsi à Paris Match, le 4 août 1978, Isabelle Pelletier reçoit ses déclarations. Il se montre menaçant envers quiconque voudrait tenter de l'arrêter. Il veut abolir les quartiers de haute sécurité (QHS) et va jusqu'à sommer Alain Peyrefitte, ministre de la Justice de l'époque, de fermer les QHS sous peine de menaces. Sa notoriété entraîne une guerre des polices entre Lucien Aimé-Blanc, chef de l'Office central pour la répression du banditisme, et Robert Broussard, chef de l'antigang, pour l'arrêter. En juillet 1978, il rencontre Sylvia Jeanjacquot dans un bar à hôtesses. Il part en Algérie avec elle, puis retourne en France. Il reste caché dans le 18e arrondissement de Paris. Le 10 novembre 1978, il essaie d'enlever le juge Petit, président de la cour d'assises de Paris à l'époque, qui l'avait condamné à vingt ans de prison en 1977, avec la complicité de Jean-Luc Coupé dit « Nounours ». Il voulait enlever le juge pour se venger de sa condamnation. Le juge n'étant pas chez lui, il prend sa famille en otage, et attend son retour. Mais la famille réussit à prévenir la police, par l'intermédiaire d'une des filles et d'un des fils du juge. Mesrine s'échappa sous le nez de la police grâce à son déguisement mais son complice, Jean-Luc Coupé, est arrêté. En janvier 1979, il accorde un entretien à Libération, déclaré personnage médiatique de l'année pour le journal de gauche. Le 21 juin 1979, il enlève le milliardaire Henri Lelièvre avec la complicité du braqueur Michel Schayewski dit « Le Viking », en se faisant passer pour un membre de l'OLP. Après vingt-huit jours d'enlèvement, il demande une rançon de six millions de francs et demande à Henri Lelièvre de choisir une personne de confiance pour l'apporter. Suite à cet évènement, une unité anti-Mesrine est créée en août 1979. Il dépense l'argent de la rançon en montres et dans des grands magasins, et achète une BMW 528i, la même que celle de la BRI sur laquelle il avait tiré lors de la première tentative de remise de rançon pour Henri Lelièvre. Le 10 septembre 1979, Mesrine et Charlie Bauer tendent un guet-apens dans la forêt d'Halatte (Oise) près de Senlis au journaliste de Minute Jacques Tillier. Après l'avoir emmené dans les profondeurs d'une grotte, Mesrine le torture, le met à nu, le tabasse et le blesse grièvement par trois balles en lui tirant dans la joue (« pour l'empêcher de dire des conneries »), le bras (« pour l'empêcher d'écrire des conneries ») et la jambe (« par simple plaisir », affirmera-t-il plus tard). Il le laisse pour mort. Mesrine reprochait à ce journaliste de l'avoir diffamé en écrivant qu'il n'était pas une personne « réglo » avec ses associés et que c'était un bandit sans honneur, en août 1979. Mesrine a pris en photos l'événement. Tillier arrive à s'en tirer. Il écrit des lettres aux journalistes disant qu'il ne voulait pas le tuer.

~~Décès et polémique

Fin octobre 1979, Emmanuel Farrugia (commandant de police) et Paul Rément (capitaine de police), hommes du commissaire divisionnaire Lucien Aimé-Blanc, chef de l'Office central pour la répression du banditisme (OCRB), repèrent l'appartement de Mesrine rue Belliard, dans le 18e arrondissement de Paris. Ceci est rendu possible par le biais d'un indicateur, donné par Jacques Tillier qui voulait se venger, qui dénonce Charlie Bauer comme complice actif de Mesrine et grâce aux écoutes des coups de téléphone que Charlie Bauer passait à Jacques Mesrine. Maurice Bouvier, alors directeur central de la police judiciaire, saisit la Brigade de recherche et d'intervention (BRI) du commissaire principal Robert Broussard, territorialement compétente pour procéder à l'arrestation de Jacques Mesrine. Le vendredi 2 novembre 1979 à 15 h 15, Mesrine, au volant de sa voiture avec sa compagne Sylvia Jeanjacquot, est encerclé par les hommes de la BRI, porte de Clignancourt à Paris. Un camion bâché, qui s'est inséré devant son véhicule, dissimule des tireurs qui ouvrent le feu sur lui et sa compagne. Vingt et une balles sont tirées. On retrouvera dix-huit impacts de balles à haute vélocité sur son corps. Il est tué en possession de grenades et d'armes de poing dissimulées à ses pieds. Sa compagne, grièvement blessée, perd un œil dans la fusillade. La mort de Mesrine est un premier cas de remise en cause de la légitime défense invoquée par la police, car celle-ci aurait ouvert le feu sans sommation. Deux nouveaux témoins ont apporté des éclaircissements en octobre 2008 sur France Inter11, Guy Peynet, qui était en 1979 le patron du bar Le Terminus, porte de Clignancourt, n’a jamais été entendu sur procès-verbal dans la procédure judiciaire ; il a envoyé une lettre, jointe au dossier. Il affirme que les policiers n’ont pas effectué de sommations avant de tirer sur Mesrine. Tout ce qu’il a entendu, c’est une rafale de coups de feu suivie du cri : « Bouge pas ! T’es fait ! »11. Geneviève Adrey ne s’est jamais exprimée publiquement depuis le 2 novembre 1979. Ce jour-là, alors étudiante en musicologie, elle se trouve dans une cabine téléphonique, avec une amie, porte de Clignancourt, à quelques mètres de la voiture de Jacques Mesrine. Elle raconte avoir entendu des rafales de mitraillette ou, en tout cas, des coups de feu très rapprochés, mais en aucun cas des sommations11. Les sommations restent toutefois un acte militaire auquel étaient soumis les gendarmes et non les policiers. La légitime défense n'est en aucun cas soumise à l'obligation d'effectuer des sommations. On rappelle toutefois à cette occasion un avertissement que Mesrine avait dit à Broussard : « Quand nous nous rencontrerons à nouveau, ce sera à celui qui tirera le premier »10. En outre, les policiers ont témoigné qu'au lieu de se rendre et de lever les mains, il eut un mouvement latéral comme s'il allait se saisir de quelque chose. Après coup, on constatera la présence de deux grenades et de pistolets automatiques dans un sac à ses pieds. Il dit sur une cassette retrouvée par les enquêteurs à destination de sa dernière compagne, Sylvia Jeanjacquot : « Si tu écoutes cette cassette, c'est que je suis dans une cellule dont on ne s'évade pas ». L'instruction est rouverte en mars 2000. Elle débouche sur un non-lieu, le 14 octobre 2004. Le 6 octobre 2006, la Cour de cassation française a déclaré irrecevable le pourvoi en cassation de la famille Mesrine suite au non-lieu prononcé le 1er décembre 2005 par la chambre d'instruction de la Cour d'Appel de Paris. Jacques Mesrine est enterré au cimetière Nord de Clichy-La-Garenne, la ville qui le vit naître. Sa BMW 528i métallisée (Sylvia Jeanjacquot raconte l’achat dans son livre Ma vie avec Mesrine, éd. Plon 2011) immatriculée 83 CSG 75 est restée avec les scellés de justice vingt-huit ans dans une fourrière à Bonneuil-sur-Marne avant d'être broyée dans une casse d'Athis-Mons le 14 mai 2007.

~~Bibliographie

Jacques Mesrine[modifier le code] ##1977 : L'Instinct de mort, Jean-Claude Lattès, rééd. Champ Libre, 1984 En 1984, Gérard Lebovici, fasciné par le caractère libertaire de Jacques Mesrine, décide de rééditer L'Instinct de mort. Parallèlement, il prend sous sa coupe sa fille, Sabrina Mesrine, et lui offre sa protection. Le livre sort doté d'une préface de Gérard Lebovici dans laquelle il fustige la nouvelle loi qui confisque à jamais les droits d'auteurs des personnes ayant publié un récit des crimes pour lesquels elles sont détenues, ainsi que l'attitude du précédent éditeur de Mesrine, Jean-Claude Lattès. Lebovici affirme dans sa préface que Mesrine était devenu pour les Français de l'époque le parfait symbole de la liberté et affirme le « redoutable honneur » que représente pour Champ Libre le fait d'être l'éditeur de Mesrine. Gérard Lebovici sera assassiné peu de temps après dans un guet-apens resté mystérieux.

##1979 : Coupable d'être innocent, Stanké

~ Données clés Nom de naissance Jacques René Mesrine Alias L'ennemi public n° 1 L'homme aux mille visages Le Robin des Bois français Le Grand Jack Mess Naissance 28 décembre 1936 Clichy-la-Garenne Décès 2 novembre 1979 (à 42 ans) Porte de Clignancourt, Paris Nationalité Drapeau de la France Française Profession Représentant en tissus, militaire, maquettiste, restaurateur et aubergiste. Formation Formation de parachutiste-commando à l'armée Famille Trois enfants : Sabrina, Boris et Bruno Mesrine

~~ Mesrine et ses femmes

Avant d’aller plus loin, il faut s’arrêter un instant sur les femmes qui ont traversé la vie de Jacques Mesrine. En effet, elles sont présentes et primordiales durant tout son parcours d’homme et de voyou. Ce n’était pas un homme à femmes. Il est vrai que son charme et sa stature jouaient en sa faveur, mais il préférait la compagnie des hommes en qui il avait plus confiance. Sa fréquentation des prostituées répondait plus à son besoin d’assouvir ses fantasmes sexuels et d’exprimer sa domination par des billets de banque, qu’il distribuait généreusement. En réalité, six femmes ont compté dans sa vie d’homme. Sarah, la prostituée qui lui fit, la première, connaître les plaisirs de la chair, dès sa quinzième année. Il la retrouvera au hasard de ses sorties nocturnes. Lydia, qui fut sa première épouse, et qui le trompa honteusement. À son sujet, Jacques écrira : « Le chevalier Ducon épousa sainte Salope ! » Il est vrai que Lydia, dite « Sica », lui fit endosser un enfant dont Jacques, dans un élan de générosité, accepta la paternité. Maria Soledad, sa deuxième régulière, était espagnole. Il l’avait rencontrée là-bas, au pays du général Franco et de la paella, lors d’une mise au vert. Il avait grand besoin de se faire oublier après avoir jeté quelques grenades défensives dans un bar de la rue Cujas. Jeanne Schneider, dite « Janou », participera avec lui à quelques attaques pas toujours très reluisantes. Il devra la laisser au Canada, derrière lui, ayant échoué à la faire évader de prison. D’outre-Atlantique, il reviendra avec Jocelyne Deraiche, « Joyce », une Canadienne qu’il a ramenée dans ses bagages en France. Sylvia Jeanjacquot fut sa dernière compagne. Elle l’accompagnera jusqu’à sa fin tragique. C’est un dénommé « Bébert », un petit gars d’une quinzaine d’années qui jouait au dur, qui présenta Sarah à Jacques, sans imaginer un seul instant que son copain fréquenterait plus tard aussi assidûment les prostituées. Après son retour d’Algérie, Jacques commença à « casser » à tout va. Il se mit en équipe avec un autre copain d’enfance, Jean-Pierre de Louviers dans l’Eure, où ses parents avaient acheté un corps de ferme qu’ils transformèrent en manoir. Fort de l’argent gagné facilement, il trouva Sarah, tenta de la sortir de la prostitution puis y renonça, la jeune femme étant déjà trop embarquée dans un monde qui ne lui convenait pas et qui, surtout, risquait de perturber ses projets de casseur, puis de braqueur. Lydia fréquentait la Cité universitaire où, dans un des nombreux pavillons, se réunissaient des résidents d’origine antillaise. Jacques aimait se fondre dans le milieu étudiant. Il y rencontrait des jeunes de son âge, écoutait les conversations avec attention. C’était sa façon à lui de s’instruire. Lors d’une soirée où chacun dansait librement, Jacques remarqua Lydia, brune, longue chevelure tombante jusqu’aux reins, dansant lascivement. L’experte séduisit « Jacky » qui, fou amoureux et en connaissance de cause, épousa la belle bien qu’elle fût enceinte d’un autre. Mais Lydia était volage, ce que Jacques ne pouvait pas supporter. Il commença à fréquenter Saint-Germain, et se mit à boire. Il partit au service militaire pour trois ans en Algérie, durant lequel son divorce fut prononcé. Suite à une intervention musclée de Jacques et de Jean-Pierre, son copain de Louviers retrouvé par hasard à son retour du service militaire, les deux comparses se réfugient en Espagne, sur la Costa Brava. Ils s’arrêteront à Tossa d’El Mar. Jacky avait envie de se « faire » une de ces belles Espagnoles réputées si fières. Ce fut l’hôtesse d’un grand hôtel, Maria Sol, dix-huit ans, vierge, qui se laissa séduire par le beau Français charmeur et un peu hâbleur. Enceinte, et reniée par ses parents, elle vint rejoindre son futur mari à Paris et lui donna trois enfants, Sabrina, Boris et Bruno. La vie de cette jeune femme fut difficile. Elle ne connaissait pas le français et restait enfermée des journées entières, seule. Toutes les nuits, Jacques allait jouer et revenait quelquefois ivre avec son copain Jean-Pierre, qui demeurait avec eux dans le cinq pièces situé au 31 de la rue Boinod, à paris dans le dix-huitième arrondissement. Parfois, des coups tombaient sur cette petite femme frêle qui ignorait ou voulait ignorer les actions malfaisantes de son mari. C’est peu après que Jacques rencontre Janou, son double féminin. Il file avec elle au Canada faire les quatre cents coups. Mais l’affaire tourne mal, comme on le verra. Jacques rentre en France sans elle. Peu de temps avant son retour en France, Jacques rencontre dans une soirée à Montréal une jeune fille de vingt ans, qui tombe amoureuse de ce bel homme de seize ans son aîné. Il ramène Jocelyne dans ses bagages et l’installe un temps à Trouville, puis à Paris. Elle y sera arrêtée en compagnie de son compagnon, rue Vergniaud, par le commissaire Broussard. Elle vivait la vie de Jacques avec passion et en assumait les conséquences. Joyce, très attachée à Jacques, tentera par tous les moyens de le garder, malgré les épreuves. Jacques en cavale, elle chargera un ami commun de rétablir le contact avec cet homme qu’elle aime tant. Un immeuble à double issue permet la rencontre furtive de la jeune amoureuse et du bel aventurier. Les bras de Jacques ne sont pas assez grands pour elle. Plus distant, il se contente de calmer les émotions de la petite Canadienne. Le Mesrine des plus beaux jours, désormais ferme, conseille durement à Joyce d’oublier la France. Un retour au Canada éviterait le pire. Elle n’est pas taillée pour le boulot. Une femme de truand a une autre envergure. La vérité blesse la charmante blondinette. Et puis, d’ailleurs, Mesrine préfère les brunes… Amants en rupture, le dialogue délicat de l’une, la détermination de l’autre aboutissent à un chassé-croisé de paroles inutiles : — J’ai quand même le droit de rester en France, qui peut m’en empêcher ? — Ce n’est pas le problème. — Alors, tu ne veux plus de moi ? — Ce n’est pas ça. — Quoi tu ne m’aimes plus ? — Tu ne comprends rien. — C’est ça, je suis une gourde. — Je n’ai pas dit ça — J’ai compris, t’as quelqu’un d’autre, il faut me le dire ! — Non ! — Prouve-le. — Je ne peux pas. Tiens, je t’emmène à Trouville, que tu connais, pour quelques semaines. Joyce se blottit dans les bras de Jacques. Elle a compris sa détermination. Elle est néanmoins bien décidée à utiliser ce délai pour lui faire changer d’avis. Trouville est un petit port de pêche situé au bord de la Touque avec son casino, ses joueurs, ses touristes, ses restaurants pleins en saison de 13 à 16 heures, et la rue des Bains qui serpente, animée et pittoresque. Au numéro 66, Mesrine fréquente le bar chez Marcelle. Après cette escapade, Mesrine ne cède pas et Joyce retourne au Canada où, identifiée, elle est emprisonnée pour une ancienne affaire. Elle avait tenté de faire évader le tueur Jean-Paul Mercier en compagnie de Mesrine. Mais Joyce reviendra en France en 1978. Son amour de jeunesse la hante. Elle se retrouve incarcérée à la prison de la Santé, ayant utilisé un faux passeport afin de revenir en France. Jugée pour usage de faux, elle sera expulsée. Entre-temps, Jacques Mesrine ne pouvait rester seul. Il rencontre Jeanne Schneider dans un bar montant. Le style bon chic bon genre de Janou interpelle Jacques. De confidence en confidence, le couple va se former. Jacques se substitue alors au julot de Janou, qui est incarcéré, et la sort de la prostitution. Ils vont tenir une auberge près de Compiègne et réaliser à l’hôtel la Croix-Blanche, de Chamonix, l’attaque d’un industriel, une affaire ratée avec un butin fort modeste de 7 000 francs, plus une bague. Ensuite, ils vont s’en prendre à deux femmes travaillant dans le textile et, enfin, réaliser un casse sérieux dans une bijouterie de luxe, à Paris. Le couple, recherché par différents services de police en France, s’exile au Canada où Janou se montrera à la hauteur de son homme. Elle sera condamnée, purgera sept ans de prison, et ne reverra plus jamais Mesrine. Janou a été le double de Jacques, elle a tenu une place importante dans sa vie, mue par le même esprit de voyou. Elle avait trouvé l’outil qui réglerait ses comptes, et lui une équipière qui pouvait monter sur des coups sans états d’âme. Plus tard, Jacques, comme toujours en cavale, se balade en Mobylette, déguisé en plâtrier. Avec toujours le même goût pour les prostituées, il fréquente un bar de la rue de Douai, où Sylvia Jeanjacquot est barmaid. Brune, élancée, elle sera surnommée par la suite la « Belle Italienne ». Sylvia va suivre son homme jusqu’à sa mort. Elle partagera avec lui les bons et les mauvais moments, sans faiblir et sans participer directement aux actions de son Jacques. Il en résulte que deux femmes ont vraiment compté pour Jacques Mesrine : Janou et Sylvia. Sa première épouse Lydia était un leurre, la seconde Maria Sol était une oie blanche qui s’avéra une charge pour lui, tandis que la petite et charmante Jocelyne ne fut qu’un faux poids. Quant à Sarah, la prostituée qui l’a dépucelé à quinze ans, on peut penser qu’elle a joué un rôle hors cadre, qui a marqué sa vie d’homme.

~Le 27 juillet, c'est la stupeur générale tant en France qu'au Québec: une entrevue accordée par Mesrine à la journaliste Isabelle de Wangen paraît simultanément dans Paris-Match, à Paris, et dans l'hebdomadaire fondé par Maître Daoust qui était l'avocat de Mesrine, Photo Police, à Montréal. Dans cette entrevue-choc, Mesrine dénonce avec véhémence les quartiers de haute sécurité français et il affirme catégoriquement qu'il n'entend pas se laisser prendre vivant.Toutes les bandes sonores de cette entrevue sont saisies par la police et la journaliste Isabelle de Wangen est accusée en cour criminelle pour ne pas avoir dénoncé celui qu'on qualifie désormais de "l'ennemi public numéro 1" dans toute la France. Pendant se temps Mesrine se moque des policiers et voyage : Sicile, Algérie, Grande-Bretagne (où sa trace est retrouvée à Londres) avant de retourner en France. Le 10 novembre, Jacques Mesrine et Jean-Luc Coupé font une tentative ratée d'enlèvement du juge Petit, président de la cour d'assises de Paris. Ils se présentent à son domicile parisien. Ce dernier est absent. C'est son épouse, sa fille et son gendre qui sont séquestrés. Mesrine disparaît mais Coupé est arrêté en tentant de s'enfuir.

~ » LES BONNIE AND CLYDE FRANÇAIS

« Après le procès du 18 janvier 1971 ou comparaissait Jacques Mesrine et Jeanne Schneider pour l’enlèvement de Georges Deslauriers , un milliardaire âgé et handicapé . Ils entrèrent au service de Monsieur Deslauriers le 7 Mars 1969 ou Mr Deslauriers cherchait un chauffeur et une femme sachant assurer le service à table. deslauriers12 18 Janvier 1971 : procès pour lenlèvement de Georges Deslauriers. Jacques et Jeanne se rendent donc au 1610 de la rue de Beauharnois Ouest à Saint-Hilaire, un faubourg de Montréal. Mais après une dispute entre le milliardaire et ses employés , Jacques Mesrine pris de rancœur décida de se venger et de kidnapper Monsieur Deslauriers. Jacques Mesrine demanda une rancon de 200.000 dollars au frère de Mr Deslauriers , mais celui ci ne viendra jamais au rendez vous fixé par Mesrine , pendant ce temps le milliardaire Georges Deslauriers laissé sans surveillance toute l’après midi réussira à s’évader de la planque d’ou il était otage. deslauriers1 18 Janvier 1971 : procès pour lenlèvement de Georges Deslauriers. Pour cet enlèvement Mesrine fut condamné à dix ans de réclusion et Jeanne Schneider à cinq ans. Il fut transféré à la prison de haute-sécurité Saint-Vincent-de-Paul à Laval.

~Jacques Mesrine part pour la guerre d’Algérie

. Posted: 20th janvier 2014 by jacquesmesrine.fr in La guerre d'Algérie Tags: jacques mesrine, mesrine 0 Il s’engage dans la guerre d’Algérie où il est amené à se comporter cruellement. C’est durant celle-ci que Mesrine prend un pistolet de .45 ACP sur l’une de ses victimes et le rapporte en France. Il l’aura constamment sur lui. D’après ses proches, cette expérience l’a profondément marqué. Il revient en France en 1959, aprés […]

~azertyuiop - 31 Mars 2014 à 15:16

Moi je le soutien car dans la société, il y a trop d’encart entre riches et pauvres, ceux qui il a volé ne sont que des voleurs de toute façon, il n'a volé que des voleurs patentés comme Lefévre riche propriétaire de 1000 appartements à Paris loué à des prix prohibitifs, pratiquement le travailleur rapportait son salaire uniquement pour payer le loyer à ces voleurs là. Moi à ça place à Jacques Mesrine, je lui aurais collé deux balles dans la tête c'est tout ce qu'il aurait mérité et à son fils idem, il faut que la société change et les hommes changeront, deviendront tous gentils. Voila mon opinion, pour moi c'était un grand homme, réfléchie avant tout, la justice aurait du lui décerner la légion d'honneur.

~Pourquoi vous dites que Mesrine était raciste? au contraire il bute un gars d'extreme droite et l'insulte de raciste avec son pote communiste

~Quitte a extraire ce genre dinsultes il serait honnete de toutes les sortir. Mesrine a epousé une antilllaise noire et a reconnu l'enfant qu'elle avait qui n'était pas de lui. Mesrine dans ce même livre se trouve plus de point commun avec les algeriens qu'il combat que l'armée francaise qui lui donne des ordres. Les insultes racistes sont lancé sur un proxenete qui a deffiguré la femme qui avait depucelé Mesrine, il faut remettre dans ce contexte et dans le contexte historique de la france dapres guerre.

~Le racisme n'a pas d'excuse. La haine met en évidence la violence, certes légitime pour ce proxo mais les insultes raciales démontrent sa manière de considérer les maghrébins comme des "ratons", des "rats" et des "fils de chienne d'Arabe". Tout comme quand il s'est porté volontaire pour faire partie des commandos pendant la guerre d'Algérie. Ne parlons pas de l'OAS... J'ai du mal à imaginer autrement ces mots que dans la bouche d'un raciste. Vincent Cassel le dis lui même que c'était un raciste.

~Un raciste qui admire le FLN et epouse une antillaise noire et reconnait son enfant qui n'est pas de lui Il y en a beaucoup des racistes comme ca???

~Les termes de "raton", "rat" et "fils de chienne d'Arabes" employés par Masrine laissent penser qu'il porte pas dans son coeur les maghrébins. Vous en connaissez beaucoup des racistes qui étaient au service de l'OAS ? C'était les pires...

~ Mesrine le dit dans son bouquin que Guido etait membre de l'OAS et qu'il a rendu des services a celui ci sans savoir ce que c'était (relis le livre et la periode espagnol). ce qui n'en fait pas un membre de l'OAS comme tu le dis. D'ailleur Richet ne dit pas que Mesrine était membre de l'OAS. Et desolé mais un gars qui epouse une femme noire, reconnait son enfant qui n'est pas de lui n'est pas un raciste.Admire les combattant du FLN. Qu'il ait traité le proxenete qui a defiguré la femme qui l'aime de raton cella est vrai et Mesrine l'ecrit lui même mais remettons le dans le contexte de l'apres guerre d'algerie qui a traumatisé Mesrine et non pas sur le racisme.

~ Il a connu l'OAS et s'en approche pendant la guerre d'Algérie. Il a d'ailleurs rencontré Guido par l'intermédiaire du réseau de l'OAS (fine équipe dont le mentor est un membre chervronné de l'OAS). Il s'engage volontairement dans les commandos en Algérie pour crever et torturer de façon horrible des pauvres types (dont le seul tort est d'être algérien). Pour Mesrine, même après la guerre, un arabe reste un "rat", un "raton" et un "fils de chienne d'Arabe". Il le dit lui-même. Moi, je ne crois au contexte de la France de l'époque. Pourquoi ? Car cela reviendrait à excuser dans le contexte de la seconde guerre mondiale toutes les enflures de français qui ont traité les juifs de "fils de chienne de Juive", qui se sont engagés volontairement pour les éliminer. Dans une guerre, on choisit son camp. Mesrine l'avait choisi et était passé à l'acte de manière évidente : il est partie au front, personne ne l'a forcé.

~e relis le bouquin et nul part mesrine ne parle de l'OAS quand il est en Algerie donc je me demande d'ou tu tiens ca. Peut etre les meme source qui te font affirmé que ejan marie étaiut de l'OAS comme tu la ecrit alors que historiquement c'est faux. Pour ce qui est des soldats algeriens, Mesrine le dis dans son livre il respecte les combattant du FLN et leur trouve plus de point commun qu'avec les gradé francais. Pour ce qui est des insultes oui tu as raison c'est dans le livre. Il insulte unproxo qui a defiguré la femme qui laimait, traumatisé par la guerre, ambiance malsaine de lepoqiue cela donne ceci. mesrine n'est surement pas un saint mais pas un raciste.

~Il faudrait peut-être que tu arrêtes de penser qu'on est soit "raciste", soit "pas raciste". Quelqu'un qui a des idées racistes n'est pas forcément quelqu'un qui veut exterminer toute personne ne correspondant pas à sa couleur de peau ou à son ethnie de la surface de la planète. Par ailleurs, si aujourd'hui ce genre d'injure que tu te plais à ressortir à chaque post est considérée comme horrible, il ne faut pas oublier qu'à une époque, c'était ce que la majorité des Français pensaient des arabes (qui d'ailleurs n'en étaient pas forcément, puisqu'en l'occurence ici on parle de maghrébins). Aujourd'hui ça paraît horrible et ça se comprend, mais à l'époque les mentalités étaient très différentes. La majorité des gens étaient dès leur plus jeune âge éduqués à apprendre que la colonisation était la plus belle chose qui puisse arriver à ces pays et qu'il était du devoir des races supérieures d'éduquer les races inférieures, pour reprendre les mots atroces de cet abruti de Jules Ferry. Certes, il était "raciste" au sens moderne du terme, mais à l'époque c'était considéré comme parfaitement normal. Et ça ne veut surtout pas dire que Mesrine n'a pas épousé une antillaise ; énormément de gens se sont vite rendus compte au contact des populations qu'ils jugeaient plus ou moins comme "inférieures" qu'elles n'avaient rien à nous envier, au contraire. Seulement, c'est difficile de se défaire de tout un tas d'abus de langage et autres automatismes acquis à force d'années de discussions souvent plus ou moins ironiques sur les préjugés. C'est un peu comme si tu considérais que les gens qui font des blagues sur les belges sont xénophobes, ou que les sketches avec des références aux homosexuels sont homophobes (je sais, on s'éloigne du sujet, mais c'est pour te faire comprendre à quel point ce que tu dis est sorti de son contexte) ; il y a plein de gens qui entre eux continuent sûrement à utiliser ce genre de vocabulaire sans pour autant être racistes ou penser sincèrement ce qu'ils disent, mais quand ce genre de mots et de blague devient une habitude, on finit par les utiliser (en privé bien sûr) sans vraiment y penser.

~En Algérie, Jacques Mesrine a cherché à venger ses parents de leur traitement par les occupants Allemands en se comportant de la même manière avec les "colonisés", d'où son mépris affiché. Je ne sais pas ce qui l'a traumatisé. Si c'était peut-être surtout de surface, il n'en reste pas moins que ce gars n'avait AUCUN RESPECT pour le quidam, qui ne pouvait être "innocents" à ses yeux dès lors qu'il avait plein de fric. C'était une tête brûlée. Il n'a jamais voulu faire les études qui lui étaient possibles, il n'a jamais voulu se fixer, jamais voulu vivre simplement. Alors sur sa mentalité, il ne faut pas s'attendre à grand chose!

~ Non, tu confonds, encore une fois, le racisme et le colonialisme. Bien sûr que tous les Français n'étaient pas anti-Algériens pendant la guerre d'Algérie ; mais une bonne partie d'entre eux (ceux qui avaient été éduqué dans cette optique de l'élévation de ces pays par la culture française) considéraient comme une honte l'indépendance de ces pays, parce qu'ils considéraient leur culture comme inférieure. Ca n'est pas du racisme, même si ça paraît tout aussi odieux : il s'agit d'une discrimination envers une culture, et non envers une race ethnique.

~je me suis arreté sur le forum et j'ai vu par inadvertance ta reflexion sur le racisme concernant jacques mesrine. Il est clair que tu ne connais pas le personnage, que tu lui manifestes une haine quelconque tout a fait irréfléchie...et péremptoire. Jacques Mesrine était certe un criminel oui et alors...facile de briser du sucre sur le dos d'un homme qui n'as jamais supporté l'injustice, qui a été cassé par cette guerre d'algérie pour y avoir participé au nom de la france. Pour mesrine un homme est un homme, noir, jaune, rouge ou blanc. Il maitrise parfaitement la valeur humaine, par contre la veulerie, la lacheté et la trahison son des mots qui effectivements qui l'ecoeurent. Mesrine etait un homme d'honneur....Un vrai et beaucoup devraient en tirer des lecons.....

j'arrête sur ces termes optimistes pour Mesrine , l'expression de ce forum.

les opinions semblent partagées.

il faut noter que ces temps troubles de la guerre d'algérie où tant d'horreurs ont été

commises de part et d'autre , il est difficile de porter un jugement . Tout homme révolté peut commettre des actes terribles

Je pense que Mesrine était avant tout un homme révolté.

il haissait les exploiteurs !

Comme Ravachol et Henry !

. ~Si certains avaient lu "l'instinct de mort" au lieu de fantasmer sur le pseudo racisme de Mesrine la vérité leur eclaterai. Pendant la guerre d'Algerie il avait du respect sur les combattants algeriens et s'est senti plus d'une fois comme les allemands en 1940, c'est a dire un envahisseur , ya une scene dans "l'instinct de mort" le livre ecrit par Mesrine, où il raconte qu'un môme du bled lui demande de pas tuer son père et Mesrine se rappele que lui aussi mome lui est arrivé la même chose avec les allemand en 40. jme souviens plus de la scene mais en gros Mesrine rassure l'enfant et lui qu'il narrivera rien a son père. Ce que je veux dire c'est que Mesrine avait une haine farouche envers les algeriens, mais c'etait le contexte de la Guerre d'Algerie, l'Algerie etait francaise avant 1962 et en quelque temps ya eu une rebellion , puis des batailles pour l'independance de l'ALGERIE et les metropolitains comme les pieds noirs ne voulaient pas de cette independance et du jour au lendemain , en gros le soldat metropolitain va se battre contre ce qui est pour lui des agitateurs violents, tu rajoute a ça la perte de copains devants tes yeux, tu vois leur couilles dans leur bouche, puis tout ça pour les accord d'Evian qui donnent l'independance a l'Agerie et tu aboutit a une France qui en a gros sur la patate envers les algeriens et inversement! Mesrine etait comme tout le monde il avait la haine contres les adultes d'origine algerienne car pour lui c'etaient tous des anciens combattant qui ont tué ses potes . Bref tout cela ne l'excuse pas mais ça peut aider a comprendre le garçon.

~Ce topic est grave! il en faut pas beaucoup à certains pour lancer une polémique, Mesrine est mort, et vous trouvez encore le moyen de l'accuser d'autre chose comme si il n'avait pas assez d'ennuis...(non je ne soutiens pas Mesrine). L'autre jour j'ai lu un article comme quoi beaucoup de rapeurs français, notamment des maghrébin et des noires rendre hommage a Mesrine dans leur chansons, est-ce que les rapeurs, surtout en France qui sont très anti raciste rendraient hommage à un raciste?? cela me parait ambiguë, je ne connais pas Mesrine de font en comble mais il fut un temps ou le mot "nègre" était couramment employé, certes de nos jours tout cela est proscris, mais avant d'ouvrir un topic, réfléchissez un peut et ne lancez pas de polémique, surtout sur un sujet très sensible comme celui-ci, cela énerve et nuit gravement à la bonne entente du groupe!!

JACQUES  MESRINE      l 'homme révolté
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