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SERPENT -  LIBERTAIRE

anarchiste individualiste

Pierre Kropotkine La Grande Révolution (1789-1793) 5ème partie

Pierre Kropotkine  La Grande Révolution (1789-1793) 5ème partie

Les Deux mois s'écoulèrent Qui DEPUIS l'ouverture de la Convention Jusqu'a la mise en jugement du roi RESTENT Jusqu'a Présent juin énigme pour l'histoire.

Le première question qui-devait s'imposer à la Convention, des qu'elle FUT Réunie, etait certainement Celle de savoir CE Qu'on Allait faire du roi et de sa famille, emprisonnés au Temple. Les TENIR là, indéfiniment, JUSQU'A CE Que l'invasion repoussée DUT et juin constitution républicaine votée et acceptee par le peuple, dans C'était impossible. Commentaire la République pouvait-Elle s'établir Tant qu'elle gardait l'ONU roi ET SON Héritier Légitime la DANS SES prisons, sans rien oser Entreprendre à Leur Egard?

En outré, devenus de simples Particuliers Qui, emmemenés du palais, occupaient en famille prison de juin, Louis XVI, Marie-Antoinette ET LEURS Enfants apparaissaient Comme des martyrs interessants, versez lesquels les royalistes se passionnaient et sur ​​lesquels s'apitoyaient les bourgeois, et same les sans-culottes Qui montaient la garde au Temple.

Une situation Pareille ne pouvait durer polo. Et cependant, près de Deux mois se passèrent, lesquels suspensions sur soi passionna à la Convention versent TOUTES Sortes de droits incorporels, sans Aborder this première conséquence du 10 août - Le Du genre roi. Ce retard, à Avis de lun., devait Être Voulu, et Nous ne pouvons Nous l'expliquer qu'en admettant Que l'etait sur, pendentif CE temps-là, en pourparlers secrets Avec les cours Européennes, - Pourparlers QUI polo n'ont Encore Été divulgués, MAIS Qui avaient certainement trait à l'invasion et l'Dont question dépendait de la tournure Québec prendrait la guerre.

Le SAIT déjà-Que Danton et Dumouriez avaient eu des pourparlers Avec le commandant de l'Armée prussienne, AFIN de le Décider à se separer des Autrichiens et à opérer sa retraite. Et l'SAIT AUSSI sur qu'une des conditions dessus répondent par le duc de Brunswick (Probablement, non acceptee) FUT de Ne Pas Toucher à Louis XVI. Maïs il dut y Avoir en plus. De semblables Négociations furent Probablement des engagés also Avec l'de Angleterre. Et commentaire s'expliquer du Silence de la Convention et La patience des sections, sans Admettre qu'il y EUT entente là-Dessus Entre la Montagne et la Gironde?

Cependant, il Aujourd'hui intérêt évident verser Nous Qué des pourparlers de CE genre ne pouvaient aboutir, et CELA versez Raisons deux. Le genre de Louis XVI et de sa famille n'intéressait Pas Assez le roi de Prusse, ni le roi d'Angleterre, ni le frère de Marie-Antoinette, l'empereur d'Autriche, versez sacrifiant les Intérêts Politiques Nationaux-aux intérets personnels des Prisonniers du Temple. CELA se Voit Bien par les pourparlers eurent lieu Qui, plus Tard, concernant la mise en liberté de Marie-Antoinette et de Madame Élisabeth. Et, une partie d'd'Autre, les rois coalisés ne trouvèrent Pas en France, Dans la classe instruite, L'Unité de sentiments républicains Qui mettre faire évanouir Leur fol espoir de Rétablir la royauté. Au Contraire, ILS trouvèrent les intellectuels de la bourgeoisie Très dispose à accepteur, Soit le duc d'Orléans (grand-maître de la franc-maçonnerie nationale, à laquelle appartenaient Tous les révolutionnaires de renom), fils Soit fils, le duc de Chartres , le futur Louis-Philippe, Soit same le Dauphin.

Maïs le peuple s'impatientait. Les sociétés populaires DANS Toute la France demandaient Qu'on ne différât, plus le procès du roi, et, le 19 octobre, la Commune vint also signifiant CE vœu de Paris à la barre de la Convention. ENFIN, le 3 novembre, non Pas de premier FUT FAIT. Un rapport FUT lu verser Demander la mise en accusation de Louis XVI, Et Les chefs principaux d'accusation furent Formules de lendemain. Le 13, s'ouvrit la discussion sur CE Sujet. Cependant, la choisit EUT rappel traîné en Longueur, si, le 20 novembre, le serrurier Gamain, Qui avait autrefois enseigne la serrurerie à Louis XVI, n'était Venu dénoncer à Roland l'existence aux Tuileries d'une armoire secrète juin Qué Gamain avait Aidé le roi à placer Dans Un des Murs, AFIN D'Y Conserver des papiers.

On connaît this histoire. Un jour, en août 1792, Lois XVI rentre VENIR Gamain de Versailles verser qu'il l'aidât à placer DANS mur non, panneau non sous, juin porte de fer qu'il avait confectionnée lui-meme, et Qui servirait à fermer juin Sorte d'armoire secrète. Le Travail Termine, Gamain repartit pendant la nuit verser Versailles, l'après Avoir bu non verre de vin et non Mangé biscuit Qué Lui avait Offer la reine. Il tomba en route, Saisi de coliques VIOLENTES, et DEPUIS seillers il FUT malade. Se croyant empoisonné - ous Bien Travaillé, Peut-être, par la peur - il dénonça l'existence de l'armoire à Roland. Celui-ci, sans AVERTIR personne, s'empara des papiers Immédiatement qu'elle contenait, les porta chez Lui, les examens Avec sa femme et, l'après Avoir REVETU les pièces de fils seing, les apporta à la Convention.

Sur comprend la profonde sensation Que produisit this découverte, redingote lorsqu'on apprit by CES papiers Que le roi avait achete Les services de Mirabeau, au Québec sessions agents avaient Lui proposer d'Acheter de la Législative (sur Savait déjà-Québec Barnave et les influents Onze Membres Lameth avaient Été Gagnes à sa raison), et Que Louis XVI continuait à payeur Ceux de sessions gardes Licenciés QUI s'étaient missions Au service de sessions frères un Coblentz et Qui marchaient Maintenant Avec les Autrichiens contre la France.

Aujourd'hui only, lorsqu'on a en mains à Tant de documents Qui constatent la trahison de Louis XVI, et Qué L sur VOIT Les forces Qui s'opposèrent à sa neanmoins Condamnation, sur comprend Combien il FUT difficile à la Révolution de condamner et d'exécuteur roi non. Tout CE qu'il y avait de Préjugés, de servilité ouverte et latente Dans La société, de peur Pour Les fortunes des riches et de méfiance envers, le peuple - Tout se réunit verser entraver le procès. La Gironde, Fidèle Reflet de CES craintes, ajustement Tout pour empécher - D'ABORD, Qué le procès EUT lieu, ensuite - qu'il aboutit à Condamnation juin, et Qué this Condamnation Fût la mort, et ENFIN - Qué La Peine Fût Appliquée (1) . Paris dut menacer la Convention d'insurrection verser la tige d'avance à prononcer fils judgment Dans Le procès commencera et à N'en Pas différer l'exécution. Et Jusqu'a présent, - Que de Paroles ronflantes, Que de larmes chez les Historiens Quand ILS Nous parle nt of this procès!

Cependant, de quoi s'agissait-il? Si général de l'ONU quelconque avait convaincu d'Été Avoir fel fel CE qu'avait Louis XVI verser Appeler l'invasion étrangère et l'appuyer, lequel Fait des Historiens modernes, - Tous défenseurs de la «raison d'État», - hesite aurait Un moment de Seul de la mort demandeuse d'écoulement générale Ce? Maïs Alors Pourquoi Tant de lamentations lorsque le traître FUT Le Commandant de Toutes Les Armées?

SELON Toutes-Les traditions et TOUTES les fictions Qui Servent A nos Historiens ET A nos juristes verser établir Les droits Du «chef de l'État», la Convention etait le souverain En ce moment. A Elle, et à Elle Seule, appartenait le droit de Juger le souverain Que le peuple avait détrôné, Comme à ELLE SEULE appartenait Le Droit de Législation Echappé de Ses secteur. Jugé par la Convention, Louis XVI etait, - verser Speaking Leur langage - juge by sessions paires. Et CEUX-CI, Ayant acquis la certitude morale de session trahisons, n'avaient Pas de Choix. ILS devaient prononcer la mort. La clémence hors same de etait de question, Alors Que Le Sang coulait aux frontières. Les rois évoque le savaient EUX-memes, ILS le comprenaient à merveille.

Quant à la théorie developpee par Robespierre et Saint-Just, d'activités après laquelle la République avait le droit de tuer en Louis XVI fils ennemi, Marat EUT Parfaitement raison de protester. CELA aurait pu se faire pendant ous Immédiatement Après La Lutte du 10 août, MAIS non polo Trois mois apres le combat. Maintenant, il ne restait plus de Juger qu'à Louis XVI, Avec Toute la publicité possible, circonstancielle et déjà than Les Peuples et la postérité pussent Juger EUX-mèmes de sa fourberie, de fils jésuitisme.

En Ce Qui Concerne le fel same de haute trahison de la part de Louis XVI et de sa femme, Nous, Qui Avons en mains la correspondance de Marie-Antoinette et Fersen Avec les lettres de celui-cia plongeurs personnages, Devons BNO reconnaitre Québec la Convention jugea bien, Alors qu'elle n'avait same Pas les Preuves accablantes Qué Nous possédons Aujourd'hui. Maïs ELLE avait à Tant de Faits accumulés Dans Le Courant des Trois Dernières Années, tante d'aveux échappés aux royalistes et à la reine, tante d'actes de Louis XVI DEPUIS sa fuite à Varennes Qui, quoique amnisties par la Constitution de 1791, n 'en servaient Pas Moins à expliquer session actes ultérieurs, - Qué Tous eurent la certitude morale de sa trahison. Personne, meme parmi Au Ceux Qui essayèrent de Sauver Louis XVI, ne contesta le fel de sa trahison. Le peuple de Paris, non plus, n'avait Pas de Doute un CE Sujet.

En Effet, la trahison commenca par la lettre Que Louis XVI écrivit à l'empereur d'Autriche, le jour same Où il jura la Constitution, en septembre 1791, Aux acclamations enthousiastes de la bourgeoisie parisienne. PUIS vint la correspondance de Marie-Antoinette Avec Fersen, Faite à l'Entière Connaissance du roi. Rien de plus les odieux Qué this correspondance. Du friands des Tuileries, Les Deux traîtres, la reine et le roi, appellent l'invasion, la préparent, Lui tracent le chemin, La renseignent Sur Les forces et les plans military. C'est L'entrée triomphale des Alliés ALLEMANDS DANS PARIS et le massacre en masse des révolutionnaires qu'Antoinette Prépare de sa délicate principal et habile. Le peuple avait Bien COMPRIS Celle qu'il appela «la Médicis», et Que les Historiens veulent Nous representer Aujourd'hui Comme une pauvre étourdie (2) .

Au point de vue de juridique, N'a rien à reprocher Fait à la Convention. Quants un savoir SI L'exécution du Pas roi de N'A FAIT en plus de mal Qué N'en aurait pu donneuse SA Présence Au milieu des Armées allemandes Où anglaises, il N'y a qu'une Remarque à faire. Tant Que Le Pouvoir etait considere par de royal les possédants et les Prêtres (et il l'est Couleur bis) Comme Le Meilleur Moyen de TENIR en mariée Ceux Qui veulent déposséder les richesses et rabaisser la puissance des Prêtres, - le roi, Mort ou vivant, Emprisonné ous libre, Décapité et canoniser ous Bien chevalier errant Auprès d'Autres rois, aurait Toujours Été l'objet d'une legende attendrissante propagée par le Clergé et Tous les Interesses.

Au Contraire, en envoyant Louis XVI à l'échafaud, la Révolution achevait de tuer non-Principe, au Québec les paysans avaient commencer à tuer à Varennes. Le 21 janvier 1793, la Partie révolutionnaire du peuple français comprit Parfaitement Que le pivot de Toute la vigueur Qui, des Siècles durant, avait opprimé ET Exploité Les masses, etait ENFIN brisé. La démolition de l'organisation of this Puissante Qui écrasait le peuple, commençait; fils arche etait brisée, et la révolution populaire prenait non Nouvel élan.

DEPUIS seillers, la royauté de droit divin N'a Jamais pu se Rétablir en France, meme Avec l'Appui de l'Europe coalisée, meme Avec l'aide de l'épouvantable Terreur Blanche de la Restauration. Et les Royautés questions des barricades ous D'UN coup d'État n'ont Pas Réussi non plus, d'un vu l'd'Bien en 1848, en 1870. La superstition de la royauté tuée, dans C'était Autant de Gagné.

Tout FUT FAIT cependant par les Girondins versez empécher la Condamnation de Louis XVI. ILS invoquèrent Tous Les arguments juridiques, ILS eurent Recours a toutes les ruses Parlementaires. IL y EUT meme des moments Où te Procès Du Roi Allait soi transformateur En un procès des Montagnards. Maïs rien N'y aida. La logique de la situation de l'emporta sur les chicanes de la tactique parlementaire.

Sur prétexta D'ABORD l'inviolabilité du roi, etablie par la Constitution; à quoi il FUT répondu victorieusement Qué this inviolabilité n'existait plus, des Qué le roi trahissait et la Constitution et sa patrie.

Sur demandait salle non tribunal spécial, forme de representants des 83 départements; et lorsqu'il DeViNT évident Qué this proposition serait écartée, les Girondins voulurent Qué Le Jugement Fût Soumis à la ratification des 36.000 communes et des assemblées Primaires, par appel nominal de CHAQUE citoyen. Dans C'était remettre en question Les resultats Du 10 août et la République.

Lorsque l'impossibilité de se décharger AINSI du procès sur les Epaules des assemblées Primaires FUT démontrée, Alors les Girondins, qui-avaient EUX-mèmes furieusement Poussé à la guerre et la guerre Recommandé à outrance Contre toute l'Europe, se mirent à invoquer l «effet Qué produirait sur l'Europe l'exécution de Louis XVI. Comme si l'Angleterre, la Prusse, l'Autriche, la Sardaigne avaient Attendu la mort de Louis XVI versez faire Leur coalition de 1792! Comme si la République démocratique ne Leur etait Pas suffisamment odieuse; Comme si l'appât des Grands ports Commerciaux de la France, de Ses colonies et De sessions provinces de l'Est NE suffisait Pas déversent coaliser les rois contre la France, AFIN de Profiter du moment Où l'enfantement d'Une société nouvelle pouvait amoindrir SA forcer de résistance extérieure Vous!

Repoussée rappel sur le point de CE par la Montagne, les Girondins firent Alors juin détournement en s'attaquant à la Montagne elle-same et en très demandé Que l'sur MIT en jugement «les fauteurs des Journées de septembre,» par lesquels ILS entendaient Danton, Marat et Robespierre, Les «dictateurs», le «triumvirat».

Au milieu de Tous CES débats, la Convention avait cependant décider, le 3 décembre, qu'elle jugerait elle-same Louis XVI; MAIS à Peine ETAIT-CE prononcé, Que Tout etait Remis en question par l'ONU des Girondins, Ducos, et L'attention De La Convention etait Ailleurs de portee. En très demandé La Peine de mort verser «quiconque proposera d'établir en France les rois ous la royauté, journey sous dénomination Qué CE puisse Être», la Gironde lançait Contre les Montagnards juin insinuation Qui voulait dire Qué CEUX-ci essayaient de porter au Trône le duc d'Orléans. Au procès de Louis XVI, sur cherchait à substituer AINSI non procès contre la Montagne.

ENFIN, le 11 décembre, Louis XVI parut devant la Convention. Sur le soumit à Interrogatoire non, et SES REPONSES durent tuer jusqu'aux dernieres sympathies Qui pouvaient Exister en sa Faveur. Michelet se Demande commentaire Il Etait possible qu'un homme mettre mentir Comme mentait Louis? Et il ne parvient à s'expliquer this fourberie Québec par le fel Qué Toute la tradition des rois et Toute l'influence des jésuites, Qué Louis XVI avait subie, Lui avaient inspirer this idée Que la raison d'État permettait Tout un retour sur investissement non .

L'impression produite par this Interrogatoire dut Être si piteuse Que les Girondins, COMPRENANT qu'il serait impossible de Sauver Louis XVI, firent juin nouvelle diversion, en très demandé l'expulsion du duc d'Orléans. La Convention S'y Laissa same Prendre et vota l'expulsion, mays Elle révoqua sa décision le Lendemain, l'après qu'elle EUT Été désapprouvée au club des Jacobins.

Cependant Le Procès suivait Déjà cours fils. Le 26 décembre, Louis XVI comparut juin seconde foie devant la Convention, Avec session avocats et SES Conseils, Malesherbes, Tronchet et Desèze; sur entendit sa défense, et il DeViNT évident qu'il serait Condamné. Il N'y avait ainsi Moyen d'interprète, SES actes Comme une Erreur de Jugement, ous Comme un acte d'étourderie. Dans C'était la trahison Consciente et fourbe, Comme Le s'adapter ressortir le Lendemain Saint-Just.

Cependant, si la Convention et le peuple de Paris pouvaient se faire AINSI juin opinion précise sur Louis XVI - sur l'homme et sur le roi, - sur comprend Qué CE n'était Pas le CAS versez Les Villes Et Les villages en province. Et l'devine sur quel déchaînement de passions c'eût Été provoquer Que de Renvoyer le prononcé de la Peine aux Assemblées Primaires. La plupart des révolutionnaires Etant Partis aux frontières, dans C'était, Comme Le dit Robespierre (le 28 décembre), laisser en Décision La «Aux richesses, amis Naturels de la monarchie, aux-Egoïstes, hommes-aux laches et faibles, a tous les bourgeois orgueilleux ET aristocrates, Tous Les Hommes Nés verser ramper et versez opprimer sous roi non ».

Sur ne démêlera Jamais TOUTES les intrigues Qui se firent En ce moment à Paris Entre les «hommes d'État». Il suffira de dire au Québec, le 1er janvier 1793, Dumouriez etait accouru à Paris et qu'il y resta Jusqu'au 26, OCCUPE DE pourparlers clandestins aveC Les Diverses fractions, Alors Que Danton restait Jusqu'au 14 janvier à l'Armée de Dumouriez. (3)

ENFIN, le 14, l'après juin discussion Extrêmement tumultueuse, la Convention décida de l'électeur, par nominale de appel, Sur Trois questions: Celles de savoir si Louis XVI etait coupable de «conspiration contre la liberté de la nation et d'attentat contre la Sûreté générale de l'État », si le jugement dont il serait Soumis à la sanction du peuple, et Quelle serait la Peine.

L'appel nominal commenca le Lendemain, le 15. Sur 749 Membres de la Convention, 716 déclarèrent Louis XVI coupable (12 Membres étaient s'absente ous maladie par en mission, et 5 s'abstinrent de voter). Personne ne dit non. L'appel au peuple FUT REJETE par 423 709 votants sur Voix. Paris, pendentif CE temps-là, redingote les faubourgs, etait Dans Un état de profonde excitation.

L'appel nominal sur la Troisième question - La Peine - dure vingt-cinq heures de suite. Ici rappel, apparemment sous l'd'inspiration de l'ambassadeur d'Espagne et Peut-Être Avec l'aide de session piastres, Député non, Mailhe, chercha à brouiller Les Choses en votant non à l'sursis exécution, la FUT de fils et Suivi by 26 Membres. Pour la Peine de Mort sans d'état se prononcèrent 387 voix sur 721 votants (il y EUT 5 abstention ET 12 absents). La Condamnation ne FUT AINSI Qué prononcée par juin majority de 53 voix - de 26 voix only si l'sur exclut Les votes conditionnels sursis avec. Et CECI, un moment non Où Il Etait De toute preuves Que le roi avait tramé des trahisons, et Que le laisser vivre, dans C'était armer juin Moitié de la France Contre L'Autre, livrer juin bonne party de la République aux foreign, ET ENFIN, Arrêter la Révolution au moment de OU, l'après Trois Années de tourmentes, pendant lesquelles rien de durable n'avait Été fel, l'occasion s'offrait ENFIN d'Aborder Les Grandes Questions Qui passionnaient le paie!

Maïs les craintes de la bourgeoisie allaient si Beyond the jour de l'exécution de Louis XVI, s'attendait Elle à l'ONU massacre général.

Le 21 janvier 1793, Louis XVI mourait sur l'échafaud. ONU des obstacles principaux A Toute Régénération sociale de la République n'existait ainsi. Jusqu'au moment, de Dernier Louis XVI avait espere, un CE qu'il Parait, Être Libéré par soulèvement non, et juin provisoire verser l'enlever en route avait Été préparée en Effet. La vigilance de la Commune la échouer ajustement.


Pierre Kropotkine  La Grande Révolution (1789-1793) 5ème partie
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XXXIX
MONTAGNE ET GIRONDE

Sera-CE juin nouvelle révolution Qui va se greffer sur la précédente? Ou bien, se bornera-t-on à Achever d'établir, un légaliser Les Libertés Politiques conquises DEPUIS 1789? Se contentera-t-on de Consolider le Gouvernement de la bourgeoisie, tante Soit PEU Démoralisez, sans meme Appeler la Masse du Peuple une Profiter de l'immense remaniement des fortunes accompli par la Révolution?

Ce Sont, sur le Voit, Deux conceptions Totalement DIFFERENTES, ET CES Deux conceptions SONT représentées à la Convention par la Montagne et la Gironde.

D'UN Côté Ceux Qui comprennent Qué versez Détruire l'féodal de l'ancien régime, il ne Suffit Pas d'en inscrire l'ONU début d'abolition Dans Les lois; Qué versez en finir Avec le régime absolu, il ne Suffit Pas non plus de de détrôner roi non et de l'emblème planteur de la République sur les édifices, et fils nom sur les en-têtes des Paperasses OFFICIELLES; Qué CE N'Est qu'un commencement d'exécution, Rien que la Création des conditions QUI permettront Peut-être Les DE refondre Les institutions. Et Ceux Qui comprennent AINSI la Révolution SONT appuyés par Tous Ceux Qui veulent Que la grande masse de la population Sorte ENFIN de l'affreuse misère, noire et abrutissante, Dans laquelle l'ancien régime l'avait plongée, et qui-cherchent, Qui tâchent Découvrir de Dans Les leçons de la Révolution les Moyens de bobines Relever this masse, physiquement et moralement. Toute une foule de Pauvres Que la Révolution un fait Réfléchir, SONT EUX Avec.

Et en visage d'EUX, SONT les Girondins, - non par parti formidable Le Nombre. Car les Girondins, CE NE SONT Pas SEULEMENT Les Deux cents Membres groupés Autour de Vergniaud, Brissot et de Roland. C'EST juin immense party de la France: Presque Toute la bourgeoisie aiSee; Tous Les Constitutionnels, Qué la vigueur des évenements un Rendus républicains, MAIS QUI craignent la République Parce qu'ils craignent La Domination des masses. Et derrière EUX, Prêts à les soutenir A propos, en attendant le moment où de les écraser au profit de la royauté, Tous Ceux Qui tremblent d'écoulement Leurs fortunes, AINSI Qué versez Leurs privilèges d'éducation, Tous CEUX Que la Révolution une frappés et Qui soupirent l'après l'ancien régime.

Au fond, sur Voit Très bien Aujourd'hui qua non only la Plaine, MAIS Les Trois quarts des Girondins étaient AUSSI royalistes Qué Feuillants. Car, si QUELQUES-UNS de Leurs meneurs rêvaient juin Sorte de république antique, sans roi, MAIS Avec un peuple docile aux lois FAITES par les richesses et la gent instruite, le grand Nombre s'accordait Très bien de la royauté. ILS l'Ontario Bien Prouvé, en Faisant si bon ménage Avec les royalistes l'après le coup d'État de thermidor.

CELA SE comprend d'Ailleurs, puisque l'Essentiel, versez EUX, etait l'establishment du régime bourgeois, Qui se constituait Alors, DANS L'industrie et Dans Le commerce, sur les débris du féodalisme, - «le Maintien des proprietes» , Comme Brissot aimait à s'exprimer.

De là also Leur haine du peuple et Leur amour de «l'ordre».

Empecher le déchaînement du peuple, constituer non government fort et faire acception Les Propriétés, dans C'était, En ce moment, L'Essentiel versez les Girondins; et C'EST faute d'Avoir COMPRIS CE Caractère fondamentales UA girondisme Qué Les Historiens Ont cherche tants d'Autres Circonstances Secondaires, AFIN d'expliquer la Lutte Qui s'engagea Entre la Montagne et la Gironde.

Lorsque Nous voyons les Girondins «répudier la loi agraire», «Refuser de reconnaitre l'égalité pour Principe de La législation Républicaine» et «jurer de acception Les Propriétés», Nous pouvons Trouver Reportages Tout CELA Un peu trop abstrait. Formules Les Actuelles de Maïs, l'«l'abolition de l'État», ous «l'expropriation», sembleront trop also Abstraites DANS cent ans. Cependant, du Temps de la Révolution, le CES Formules avaient sens Un très précis.

Repousser la loi agraire, signifiait Alors repousser les tentatives de remettre le sol aux Mains de Ceux Qui le cultivaient. Dans C'était repousser l'idée, Très populaire parmi Au les révolutionnaires Sortis du peuple, qu'aucune propriété, qu'aucune ferme ne devait Avoir en plus de 120 arpents (environ 40 hectares); Que CHAQUE citoyen avait droit à la terre; et qu'il Fallait versez CELA SAISIR Les Propriétés des émigrés et du Clergé, AINSI Qué Les Grandes proprietes des richesses, Et Les Partager Les Entre Les cultivateurs Pauvres Qui ne possédaient rien.

«Jurer le respectent des proprietes», dans C'était repousser la reprise par les communes rurales des Terres Qui Leur avaient Été enlevées pendentif Deux Siècles, en Vertu de l'ordonnance royale de 1669; s'opposer dans C'était, salle Faveur des seigneurs et des Récents acquéreurs bourgeois, à l'abolition des droits féodaux sans Rachat.

ENFIN, dans C'était Combattre Toute de prélever sur les richesses Commerçants progressif de income tax non provisoire; dans C'était faire tomber les lourdes charges de la Guerre et De la Révolution Sur Les Pauvres.

La Formule abstraite avait, sur le Voit, sens Un très tangible.

Eh bien, sur des questions Toutes-CES la Montagne EUT à soutenir A propos Lutte acharnée juin Contre les Girondins, si Bien qu'elle FUT bientôt amenée à en Appeler au peuple, à l'insurrection, forcée d'expulser les Girondins de la Convention, AFIN de Pouvoir faire les Premiers Pas Dans La voie indiquée.

Verser le moment, CE «le respect des Propriétés» s'affirmait chez les Girondins Jusque Dans Les Plus Petites droits incorporels, JUSQU'A faire faire inscrire Liberté, Égalité, Propriété Au pied des statues Que l sur promenait Dans Une fête; Jusqu'a embrasser Danton, lorsqu'il dit Dans La première séance de la Convention: «Déclarons Qué Toutes-Les Propriétés, territoriales, Individuelles et industrielles, seront respectées de Eternellement.» A CES libère sur parole le Girondin Kersaint Lui sautait au cou, en littéraire & humoristique: Ce Qui voulait dire «Je me repens De vous Avoir appele Ce matin non factieux.»: «Puisque Vous promettez DE acception Les Propriétés bourgeoises, Passons sur Votre Responsabilité Dans Les massacres de septembre!»

TANDIS Que les Girondins voulaient organisateur AINSI la république bourgeoise et colle Les bases de l'enrichissmeent de la bourgeoise, sur le Modèle de donné par l'Angleterre l'après sa révolution de 1649, Les Montagnards, ou, du Moins, le groupe des Montagnards Qui PRIT verser instant non le Dessus sur la fraction modérée, representee par Robespierre, esquissaient déjà-à Grands traits les fondations d'Une société Socialiste - N'en déplaise à nos contemporains Ceux de qui-en réclament à la responsabilité délictuelle Priorite. ILS voulaient, D'ABORD, abolir jusqu'aux Derniers vestiges de la féodalité, PUIS niveler Les Propriétés, Détruire Les Grandes Propriétés foncières, donner la terre à tous, jusqu'aux plus les Pauvres cultivateurs, organisateur la répartition nationale des Produits de première Nécessité , estimés à Leur fair value et, au Moyen de l'income tax, manié Comme une arme de combat, faire la guerre à outrance au «commerçantisme», - à agioteurs course this de de richesses, banquiers, Commerçants, chefs d'industrie, qui- se multipliait déjà-Dans Les Villes.

ILS proclamaient fr meme intérimaires, des 1793, «le droit à l'aisance universelle», l'aisance pour Tous, - CE Dont les socialistes Ont fel, plus Tard «le droit au Travail». CELA FUT dit Déjà en 1789 (27 août), et sur l'avait mis Dans La constitution de 1791. Maïs same ainsi les Avancés des Girondins étaient trop empêtrés DANS Leur éducation bourgeoise verser Comprendre le droit de Tous à la terre et juin Réorganisation complète , affranchie de l'agiotage, de la répartition des Produits Nécessaires à l'existence.

En général, les Girondins étaient décrits Leurs by contemporains Comme «non de parti Gens ailettes, subtils, intrigants et redingote Ambitieux»; Légers, parleurs, Batailleurs, MAIS Domines par les habitudes du barreau (Michelet). «ILS veulent la République», Disait Couthon, «MAIS ILS veulent l'aristocratie.» ILS montraient Beaucoup de Sensibilité, MAIS juin Sensibilité, Disait Robespierre, «Qui gémit Presque Exclusivement verser les Ennemis de la liberté.»

Le peuple Leur répugnait; ILS en avaient peur. (1)

Au moment où Où se réunissait la Convention, sur nir soi rendait Pas Encore BIEN Compte de l'abîme séparait QUI Girondins des Montagnards. Sur ne voyait qu'une querelle Personnelle Entre Brissot et Robespierre. Mme Jullien, par Exemple, Une vraie Montagnarde de sentiment, en Appelle, Dans session Lettres, Aux Deux Rivaux verser cesser Leur Lutte fratricide. Maïs dans C'était déjà-juin Lutte de deux de Principes Opposés: le parti de l'ordre, et le parti de la Révolution.

Le peuple, à Une époque de Lutte, et, plus tard de les Historiens also, aiment à personnifier CHAQUE conflict DANS Deux Rivaux. De C'est ainsi que la cour, plus commode Dans La conversation, et C'EST also, plus «romain», plus «drame». C'EST Pourquoi la Lutte de CES Deux Partis FUT souvent assertion Comme Le Choc de Deux ambitions, Celle de Brissot et Robespierre Celle de. Comme Toujours, Les Deux héros DANS lesquels le peuple a personnifié le conflict SONT Bien Choisis. ILS SONT TYPIQUES. Maïs, en Réalité, Robespierre Pas de FUT ne also égalitaire DANS SES Principes Que le FUT la Montagne au moment où de la chute des Girondins. Il appartenait au groupe modéré. En mars et mai 1793, il comprit, sans Doute, Qué de s'il voulait le triomphe de la Révolution commencée, il ne devait se separer Pas de Ceux Qui demandaient des Mesures d'expropriation, et C'EST CE qu'il fel, - quitte à guillotiner, plus tard de l'aile gauche, les Hébertistes, et écraser les «Enragés». Brissot, partie d'd'Autre, polo FUT NE Toujours Un homme d'ordre. Maïs, nuances MALGRÉ CES, Les Deux hommes personnifiaient Très bien Les Deux Partis.

Une Lutte à mort devait nécessairement s'engager Entre le parti de l'ordre bourgeois et celui de la révolution populaire.

Les Girondins, arrive au Pouvoir, voulaient Que Tout rentrât DANS L'ordre; Que la révolution, Avec SES PROCÉDÉS révolutionnaires, des cessat qu'ils tenaient le gouvernail. Plus de tumulte Dans la rue; Tout se Féra Desormais Sur Les Ordres des ministres, nommés par l'ONU parlement docile.

Quants-aux Montagnards, ILS voulaient Que la révolution aboutît à des changements modifieraient Qui réellement la situation de de la France: Celle des paysans (plus des Deux niveaux de la population), et Celle des Gens miséreux Dans Les Villes; des changements rendraient impossible le qui-retour Vers un dépassé royal et féodal.

Un jour, d'ici un non, Deux ans, la révolution s'apaiserait; le peuple, épuisé, rentrerait DANS SES cabanes ET SES taudis; les reviendraient les émigrés; Les Prêtres, les nobles reprendraient le Dessus. Eh bien, il Fallait qu'à CE instant-là, ILS trouvassent Tout change en France: la terre En d'Autres alimentation, de déjà arrosée de la sueur de son fils nouveau possesseur, et CE possesseur, se Considérant lui-meme non non de Comme intrus, MAIS Comme ayant droit de creuser le sillon sur this terre et de la moissonner. Toute la France TRANSFORMEE DANS SES mœurs, habitudes sessions, fils langage, - juin terre Où Chacun se considérerait Comme l'Égal de N'importe QUI, du moment qu'il manie la charrue, la bêche, OU L'Outil. Verser CELA, il Fallait Que la révolution continuât, DUT-Elle passants Sur Le Corps De La plupart DE CEUX Qué Le peuple avait nommés sessions Représentants, en les envoyant à la Convention.

Nécessairement, CE devait Être une Lutte à mort. Car, il ne Faut pas l'Oublier: hommes d'ordre, hommes de Gouvernement, les Girondins considéraient neanmoins le tribunal révolutionnaire et la guillotine non Comme des rouages ​​les plus de Efficaces du Gouvernement.

Déjà, le 24 octobre 1792, fils premier pamphlet de Brissot lorsque, Dans lequel il demandait non coup d'État Contre «les désorganisateurs», «les anarchistes», et «la roche tarpéïenne» versez Robespierre (2) ; Déjà, du jour (le 29 octobre) Où Louvet prononçait fils discours d'accusation, Dans lequel il demandait la tête de Robespierre, les Girondins suspendaient le couperet de la guillotine sur les têtes «des niveleurs, des fauteurs de désordre, des anarchistes» , Qui avaient eu l'audace de se ranger Avec le peuple de Paris et sa Commune révolutionnaire (3) .

Et DEPUIS Ce jour-là, les Girondins NE cessent de Pas de Diriger Leurs efforts verser Envoyer les Montagnards à la guillotine. Le 21 mars 1793, lorsqu'on APPREND la Défaite de Dumouriez à Neerwinden, et Qué Marat Vient accusateur de trahison générale Ce, ami des Girondins, ILS manquent de l'écharper à la Convention; il N'Est Que sauvé par sa froide audace. Trois Semaines, plus Tard (le 12 avril), ils reviennent à la charger et finissent par obtenir de la Convention Qu'on Envoie Marat devant le tribunal révolutionnaire. Et six Semaines ainsi Tard (le 24 mai), les sérums de CE le tour d'Hébert, le remplacement de la Commune, de Varlet, le prédicateur ouvrier socialiste, et d'Autres «anarchistes», qu'ils Feront Arrêter DANS L'espoir de les Envoyer à l'échafaud. Bref, C'est Une Campagne en Règle verser Jeter les Montagnards hors de la Convention, les précipiter de «la roche Tarpeïenne.»

Partout les Girondins organisent des Comités Contre-révolutionnaires; continuellement ILS police arrivant à La Convention UNE SERIE DE ininterrompue pétitions, Venant de Gens qui se qualifient «amis des lois et de la liberté» - sur SAIT CE Qué CELA Aujourd'hui Veut dire! ILS écrivent fr provinces des lettres, remplies de fiel, contre la Montagne et redingote contre la population révolutionnaire de Paris. Et pendant Que les Conventionnels en mission police l'impossible versez repousser l'invasion et versez Soulever le peuple par l'applications de Mesures égalitaires, les Girondins S'y opposent partout par Leurs missives. ILS VONT JUSQU'A same empécher de recueillir les Renseignements Nécessaires Sur Les Biens des émigrés.

Bien avant l'arrestation de Hebert, Brissot Mène fils de dans patriotes français Une Campagne A mort Contre Les révolutionnaires. Les Girondins demandent - ILS insistante - verser obtenir la dispersion de la Commune révolutionnaire de Paris; ILS VONT JUSQU'A Demander la dissolution de la Convention et l'élection d'Assemblée juin nouvelle, Dans laquelle Aucun des Anciens Membres ne puisse ENTRER, - et ILS ENFIN nomment la Commission des Douze Qui guette le moment de verser coup d'État non Qui enverrait la Montagne à l'échafaud.

Tant qu'il s'agissait de renverser le régime de la vieille monarchie absolue, les Girondins furent au premier rang. Fougueux, Intrépides, poètes, imbus d'admiration verser les républiques de l'antiquité, Avides DE Pouvoir fr meme intérimaires, - commentaire pouvaient-ILS s'accommoder de l'ancien régime?

Also, pendentif Que les paysans brûlaient les châteaux et les cahiers de royalties, pendentif Que le peuple démolissait les survivances de la servitude féodale, EUX se préoccupaient redingote d'établir les nouvelles clichés Politiques du Gouvernement. ILS se voyaient déjà-Arrivant au Pouvoir, maîtres des Destinées de la France, lançant des Armées verser porter la Liberté Dans Le Monde Entier.

Quant au pain versez le peuple, - y songeaient-ILS only? Ce Qui est certain, C'est qu'ils ne se représentaient nullement la vigueur de résistance de l'ancien régime, et Que l'idée de faire appel au peuple Pour la vaincre Leur etait Absolument étrangère. Le peuple devait payeur les Impôts, FAIRE Les élections, fournir des Soldats à l'État; MAIS QUAND A faire et A défaire Les Formes Politiques de Gouvernement, Cela devait être Les L'Œuvre des Penseurs, des gouvernants, des hommes d'État.

Also, lorsque le roi EUT appele à fils aide les Allemands et Qué CEUX-ci se rapprochaient de Paris, les Girondins avaient Qui Voulu la guerre verser soi débarrasser de la Cour, refusaient de faire appel au peuple révolté versez refouler l'invasion et chasser les traîtres des Tuileries. Meme apres le 10 août, l'idée de repousser l'Étranger par la Révolution Leur semblait si odieuse, au Québec Roland convoqua Les Hommes en vue - Danton, etc, - verser Leur Speaking de plan de fils. Ce plan d'etait de transporteur l'Assemblée et le roi prisonnier à Blois D'ABORD, PUIS Dans Le Midi, livrant AINSI Tout le Nord à l'invasion et constituant juin petite république Quelque Part Dans La Gironde.

Le peuple, l'élan révolutionnaire du peuple qui-Sauvé la France, polo n'existaient verser EUX. ILS restaient des bureaucrates.

En général, les Girondins furent Les Représentants Fidèles de la bourgeoisie.

A Mesure Que le peuple s'enhardissait, et, claimant l'Impôt Sur les richesses et L'égalisation des fortunes, demandait l ' égalité, Comme condition nécessaire de la liberté, - la bourgeoisie se Disait qu'il etait Temps de soi separer Nettement du peuple, de le série réduire à «l'ordre».

Les Girondins suivirent CE courant.

Arrive au Pouvoir, de la CES bourgeois, Qui Jusque-là s'étaient Donnés à la Révolution, se séparèrent du peuple. L'effort du peuple, cherchant à constituer session Organes Politiques Dans Les sections de Paris et les Sociétés populaires DANS Toute la France, fils désir de marcher de l'avant Dans La voie de l'Égalité, furent à Leurs Yeux danger non versez Toute la classe owner, crime non.

Et des seillers, les Girondins résolurent d'Arrêter la Révolution: d'établir government non fort et de Réduire le peuple - par la guillotine, de s'il le Fallait.

AFIN de Comprendre le grand drame de la Révolution Qui aboutit à l'insurrection de Paris du 31 mai et à «l'épuration» de la Convention, Il Faut lire les Girondins EUX-mèmes; et CE sous rapport les brochures de Brissot: J.-P. Brissot à commettants session (23 mai 1793), et a tous les Républicains de France (24 octobre 1792), instructifs SONT de specialement.

«Je crus, en Arrivant à la Convention, - dit Brissot, - Que puisque la royauté etait anéantie, puisque Tous Les Pouvoirs étaient Entre Les Mains du peuple, ous de Ses Représentants, Les Patriotes devaient changeur Leur marche d'apres le Changement de Leur position.

«Je crus Que le mouvement insurrectionnel devait cesser, PARCE Qué Là où il N'y avait en plus de tyrannie à abattre, il ne obole plus y Avoir de force en insurrection.» ( J.-P. Brissot à SES commettants, p. 7).

«Je crus, dit ainsi longe Brissot, Qué l'ordre Seul pouvait proxénète CE calme; Que l'ordre consistait Dans Un rapport religieux verser les lois, les magistrats, la Sûreté individuelle ... Je crus en conséquence Que l'ordre also Etait Une vraie Mesure révolutionnaire ... Je crus Fait Que les Véritables Ennemis du peuple et de la république étaient les anarchistes, les prédicateurs de la loi agraire, les excitateurs de sédition. »(pages 8 et 9 du same brochure.)

Vingt anarchistes, dit Brissot, Ont usurpé Dans La Convention juin influence Que la raison Seule devait Avoir. «Suivez les Débats, Vous y Verrez, D'UN Côté, des hommes constamment occupés du Soin de faire acception les lois, les Autorités constituées, Les Propriétés; et De l'autre côté, des hommes constamment occupés à TENIR le peuple en agitation, discréditer by Les calomnies Les Autorités constituées, Protéger l'impunité du crime et relacher Tous les privilèges de la société. »(P. 13).

Il Est Vrai Que CEUX Qué Brissot appelait «anarchistes» comprenaient des éléments Très variable. Maïs ILS avaient trait commun Tous CE, de Ne Pas Croire la Révolution terminée, et d'Agir en conséquence.

ILS savaient Que la Convention ne ferait rien sans y Être forcée par le peuple. Et versez this raison ILS organisaient la souveraine commune, et ILS cherchaient à établir l'Unité nationale, non par L'Effet d'ONU Gouvernement central, MAIS PAR des Rapports dirige établis Entre La Municipalité Et Les sections De Paris Et Les 36.000 communes de France.

Ou, C'EST CE Qué précisement les Girondins Pas ne pouvaient de Admettre.

«J'ai Annonce, dit Brissot, des le début de la Convention, qu'il y avait en France des Nations Unies Parti de désorganisateurs, Qui tendait à dissoudre la République, meme un fils berceau ... Je viens prouver Aujourd'hui: 1 ° Que CE Parti D'Anarchistes un Dominé ET Domine Presque Toutes-Les délibérations De La Convention Et Les opérations du Conseil exécutif; 2 ° Que CE PARTI un été, et l'intérêt rappel unique cause de Tous les maux, INTÉRIEURS tantes qu'extérieurs, Qui affligent la France; 3 ° Qu'on ne may Sauver la République qu'en Prenant juin Mesure rigoureuse verser arracher les Représentants de la nation au despotisme of this faction. »

Verser quiconque connait le caractère de l'époque, CE langage intérêt Assez clair. Brissot demandait Tout simplement la guillotine verser CEUX qu'il appelait les anarchistes et Qui, en voulant continuateur la Révolution et l'abolition Achever de l'ordre féodal, empêchaient les bourgeois, et les Girondins including, de faire Tranquillement Leur cuisine bourgeoise à la Convention.

«Il Faut Fait Bien definir this anarchie», dit le Représentant girondin, et sa définition VOICI:

«Des sans Lois de l'exécution, des sans Autorités de forcer et avilies, le impuni du crime, Les Propriétés attaquées, la Sûreté des INDIVIDUS violee, la morale du peuple corrompue; constitution ni, ni Gouvernement, ni la justice; le tour est joué Les traits de l'anarchie! »

MAIS, PAS N'Est-CE AINSI Qué précisement soi SONT FAITES Toutes-Les révolutions? Comme si Brissot lui-meme ne le SAIT Pas et ne l'avait Pas pratique avant d'arrivant au Pouvoir! Trois suspendus ans, DEPUIS mai 1789 Jusqu'au 10 août 1792, il fallut Bien avilir l'Autorité du roi et EN FAIRE UNE «sans forcer de Autorité», AFIN de Pouvoir la renverser le 10 août.

Only, CE Qué Brissot voulait, C'EST Qué point Arrivee JUSQU'A de ce - la Révolution cessat le same jour.

Des Que la royauté FUT renversée, et Que la Convention FUT devenue le Pouvoir suprême, «vanter mouvement insurrectionnel, Nous dit-il, devait cesser».

Ce Qui répugnait redingote aux Girondins, dans C'était la tendance de la Révolution Vers l'Égalité - la tendance Qui dominait Dans La Révolution à this époque, Comme l'une Très bien fait ressortir M. Faguet (1) . AINSI, Brissot ne-peut pardonner au Club des Jacobins d'Avoir Pris le nom, - non Pas d'Amis de la République, MAIS «celui d'Amis de la Liberté et de l'Égalité, - de l'Egalité redingote» Et IL NE may pardonner «Aux anarchistes» d'AVOIR inspirer Les pétitions "De CES Ouvriers du Camp de Paris, Qui s'intitulaient la nation, et qui-voulaient fixateur Leur indemnité sur Celle des Députés!» (P. 29.)

«Les désorganisateurs», Ailleurs dit-il, «SONT Ceux Qui veulent Tout niveler, Les Propriétés, l'aisance, le prix des denrées, des Plongeurs Services rendus à la société, etc; Qui veulent Que l'ouvrier du camp reçoive l'indemnité du Législateur; QUI veulent niveler meme Les talents, les Connaissances, les vertus, PARCE qu'ils n'ont rien de Tout CELA. » (Pamphlet du 24 octobre 1792.)

Chaque Jour, pendant les premiers mois de Trois 1793, La Lutte Entre la Montagne et la Gironde s'envenimait davaNtage, une Mesure Qué Trois Grandes Questions soi posaient devant la France

1 ° Abolirait sur ​​Tous Les droits féodaux sans Rachat? Ou Bien this survivance du féodalisme continuerait-Elle à affamer le cultivateur et à paralyser l'agriculture? - Question immense, Qui passionnait près de Vingt millions de la population agricole, y COMPRIS Ceux Qui avaient achete la Masse de Biens Nationaux saisis Chez le Clergé Et Les émigrés.

2 ° Laisserait-sur Les communes villageoises en possession des Terres communales qu'elles avaient reprend seigneurs Aux? Reconnaîtrait sur ​​le droit de reprendre un Celles des communes qui-ne l'avaient Pas Encore faité? Admettrait sur ​​le droit à la terre d'écoulement CHAQUE citoyen?

3 ° ENFIN, introduirait sur ​​le maximum C'est-à-dire taxe sur le douleur et les Autres denrées de première Nécessité?

Voilà Trois Grandes Questions Qui passionnaient la France et La divisaient fr Deux camps hostiles: les possédants d'ONU Côté, et Ceux Qui possédaient PEU ou rien, De l'autre côté; Les «richesses» Et Les «Pauvres»; Ceux Qui s'enrichissaient, MALGRÉ la misère, la disette et la guerre, et Ceux Qui supportaient Tout le Fardeau de la guerre et devaient passer des heures et quelquefois des nuits Entières à la porte du boulanger, sans Pouvoir apporter du pain à la maison .

Et les mois, - Cinq mois, Huit mois, - se passaient, sans Qué la Convention ne fît rien d'écoulement trancher la situation versez resoudre Les Grandes Questions sociales au Québec le Développement de la Révolution etait Venu la colle. Le sans de discutait nageoire, à la Convention; la haine Entre les Deux Partis, ne L'ONU représentait Les richesses, et L'Autre défendait La Cause des Pauvres, s'envenimait Chaque Jour, et sur la question de Aucune de n'entrevoyait, Aucun compromis possible entrepre Ceux Qui défendaient «Les Propriétés» et Ceux Qui voulaient les Attaquer.

Il Est Vrai Que les Montagnards EUX-mèmes n'avaient Pas d'avis nettes Sur Les Questions Economiques et soi divisaient fr Deux Groupes, ne faites pas l'un, celui des Enragés, Beaucoup de etait en plus avancé au Québec L'Autre. Celui auquel appartenait Robespierre etait enclin à prendre, Sur Les Trois des questions mentionnées, des Vues Presque AUSSI «Propriétaires» Que Celles des Girondins. Maïs, si PEU sympathique Qué Nous Soit Robespierre, Il Faut reconnaitre qu'il se développait Avec la Révolution, et il PRIT Toujours à cœur les misères du peuple. Des 1791, il avait Parlé à la Constituante en Faveur du retour des Terres communales aux communes villageoises. Maintenant qu'il voyait de plus salle ainsi que l'egoisme owner et «négociantiste» de la bourgeoisie, il se rangea franchement Du Côté du peuple, de la Commune révolutionnaire de Paris - de CEUX Que l'appelait sur ​​Alors «les anarchistes».

«Les Aliments nécéssaires au peuple», - vint-il dire à la tribune - «SONT also sacrés Que La Vie. Tout Ce Qui Est Nécessaire verser la Conserver intérêt juin Propriété commune à la société Entière. Il N'y a Que l'Excédent Qui Soit juin Propriété individuelle, et Que l'sur puisse Abandonner à l'industrie des Commerçants. »

Quel regret Qué this idée franchement communiste n'Ait Pas prévalu chez les socialistes du dix-Neuvième siècle, au lieu du «collecticisme» étatiste de Pecqueur et de Vidal, exposé en 1848 et servi Aujourd'hui en réchauffé sous le nom de «socialisme scientifique ». Quel caractère d'avenir le mouvement communaliste de 1871 n'eût-il PEU prendre, s'il de recognized avait CE Principe: «Tout Ce Qui Est Nécessaire à La Vie is also sacré Que La Vie Entière!» Si fils mot d'ordre avait ete: La commune organisant la Consommation, le Bien-être verser tous!

Partout et Toujours la Révolution S'est Faite par des Minorités. Au Sein same de Ceux Qui Ont Tout interest à la Révolution, il N'y un Toujours eu qu'une Minorité verser S'y Donner Entièrement. Dans C'était also le CAS en France en 1793.

Des Que la royauté FUT abattue, non immense mouvement se fit partout en province Contre les révolutionnaires qui-avaient osé Jeter la tête du roi en défi à la Réaction DANS Toute l'Europe.

«Ah, les gredins!» Disait-sur Dans Les châteaux, les Salons, les confessionnaux. «ILS Ont osé faire CELA! Alors MAIS ILS NE, s'arrêteront de Devant RIEN: ILS VONT PRENDRE UNO Nos fortunes, OU guillotiner Nous »!

Et partout les conspirations contre-révolutionnaires reprenaient Avec Une nouvelle Vigueur.

L'Église, TOUTES les cours de l'Europe, la bourgeoisie anglaise, se mirent Tous au Travail d'intrigue, de propagande, de corruption verser organisateur la contre-révolution.

Les Villes maritimes redingote, Comme Nantes, Bordeaux et Marseille, Où il y avait Beaucoup de richesses Commerçants, La Ville des industries de luxe, Lyon, Les Villes d'industrie et de commerce Comme Rouen, devinrent de puissants centres de la réaction. De des Régions travaillées furent par Les Prêtres, Les émigrés rentrés by Sous ONM de Faux de, et AUSSI PAR l'anglais ou orléaniste et, AINSI Qué par des émissaires de l'Italie, de l'Espagne, de la Russie.

Les Girondins servaient verser Toute this masse réactionnaire de centre de ralliement. Les royalistes comprenaient fort Bien Qué MALGRÉ Leur républicanisme superficiel, les Girondins étaient Leurs Vrais alliés, qu'ils y seraient Pousses by La Logique du parti, Toujours plus Puissante Que l'étiquette du parti. Et le peuple, de fils Côté, le comprit Parfaitement. Il comprit Qué Tant Que les Girondins resteraient à la Convention, Aucune Mesure Vraiment révolutionnaire ne serait possible, et au Québec la guerre, conduite mollement by CES sybarites de la Révolution, Allait Devenir interminable et épuiser la France.

Et, à Mesure Que la Nécessité «d'épurer la Convention», en éliminant les Girondins, devenait de plus salle, plus evidente, le peuple de fils Côté cherchait à s'organiser verser la Lutte sur place, Dans Les Villes de province et les villages.

Nous Avons Déjà eu l'occasion de remarquer Que les directoires des départements étaient, Pour la plupart, contre-révolutionnaires. Les directoires des districts l'étaient also. MAIS Les municipalités, créées par la loi de décembre 1789, étaient Beaucoup, plus populaires. Il Est Vrai qu'en l'Été de 1789, lorsqu'elles furent constituées par LA bourgeoisie Armée, Elles frappèrent sans pitié les paysans Révoltés. Maïs à Mesure Que la révolution se développait, Les municipalités, nommées Par Le peuple, souvent au milieu du tumulte insurrectionnel, et surveillées par les populaires Sociétés, devenaient de plus salle, plus révolutionnaires.

A Paris, le Conseil de la commune, avant le 10 août, etait bourgeois démocratique. MAIS DANS LA nuit du 10 août UNE NOUVELLE Commune révolutionnaire avait ete nommee by Les sections quarante-huit. Et quoique la Convention, cédant aux instances des Girondins, commune destituât this, la nouvelle commune, élue le 2 décembre 1792, fils Avec procureur Chaumette, fils remplacement Hebert et fils maire Pache (Nomme PEU des Nations Unies, plus tard de), etait franchement révolutionnaire.

Maïs ONU corps Elu DE Fonctionnaires, les chargés d'attributions also larges et Diverses Que Celles Qui incombaient au Conseil de la Commune de Paris, aurait nécessairement pris, PEU à PEU, non pli de modérantisme. Heureusement, l'une action révolutionnaire du peuple de Paris avait SES Centres Dans Les sections. Cependant, les sections de la SCÉ Elles-memes, une Mesure qu'elles s'arrogeaient Diverses attributions de la police (le droit de délivrer les cartes civiques, versez attester qu'un tel n'était Pas non conspirateur royaliste; la nomination des Volontaires versez Combattre en Vendée, etc), les sections de la SCÉ Elles-Mêmes, ne pas Le Comité de Salut Public et Le Comité de Sûreté générale travaillaient A faire LEURS ORGANES policiers, devaient bientôt Tourner au fonctionnarisme et au modérantisme. En 1795, Elles devinrent, en Effet, des centres de ralliement Pour la bourgeoisie réactionnaire.

C'EST Pourquoi, à Côté De La Commune et Des sections, IL soi constituait Tout un Réseau de populaires Sociétés Pour ous fraternelles, AINSI Que de Comités révolutionnaires Qui VONT bientôt Devenir (en l'an II de la République, l'après l'expulsion des Girondins), la force de juin Vraie d'action. CES Boutique Tous groupements se fédéraient Entre EUX, Soit verser des objets momentanés, Soit pour Action juin durable, et ILS se mettaient en Correspondance avec les 36.000 communes de France. Sur organisait same non bureau spécial de correspondance DANS CE mais. Une organisation de nouvelle spontanée surgissait AINSI. Et lorsqu'on etudie CES groupements, CES «Libres ententes» dirions-nous, sur Voit soi Dérouler devant soi CE Qué les Groupes anarchistes modernes Ont préconisons en France, sans se douter same Qué Leurs Grands-Pères l'avaient déjà-pratique à l'ONU instant also tragique de la Révolution Que les premiers ministres mois de 1793 (1) .

La plupart des Historiens sympathiques à la Révolution, lorsqu'ils Arrivent à la Lutte tragique Qui s'engagea en 1793 Entre la Montagne et la Gironde, s'appesantirent trop, CE me Semble, sur non of this Lutte Secondaires des aspects. ILS attachent, J'OSE le dire, Trop d'importance au soi-disant fédéralisme des Girondins.

Il Est Vrai qu'après le 31 mai, lorsque Les insurrections girondines ET royalistes éclatèrent la DANS PLUSIEURS départements, le mot «fédéralisme» DeViNT, Dans Les documents de l'époque, le chef de capital d'accusation des Montagnards Contre le Girondins. Maïs CE mot, devenu non mot d'ordre, ous l'ONU signe de ralliement, n'était, au fond, qu'un cri de guerre, bon verser accusateur le parti au Québec l'combattait sur. Comme tel, il fit fortune. Cependant, en Réalité, Comme l'avait déjà-Remarque Louis Blanc, le «fédéralisme» des Girondins consistait redingote DANS Leur haine de Paris, Dans Leur désir d'opposant la province réactionnaire à la capitale révolutionnaire. «Paris Leur faisait peur; la Fût Tout Leur fédéralisme », dit Louis Blanc (Liv. VIII et ch. IV).

ILS détestaient et craignaient l'ascendant Que la Commune de Paris, les comités révolutionnaires, le peuple de Paris, avaient Pris Dans La Révolution. S'ils parlèrent de transporteur le Siège de l'Assemblée législative, et en plus Tard de la Convention, Dans Une ville de province, CE n'était Pas par amour de l'autonomie provinciale. Uniquement dans C'était verser placer le corps législatif et exécutif Le Pouvoir au milieu d'Une population Moins révolutionnaire Qué Celle de Paris, et, plus indolente verser la cause de publique. AINSI faisait la royauté au Moyen Âge, lorsqu'elle préférait juin ville naissante, juin «ville royale», aux vieilles cités accoutumées au forum. Thiers voulut faire de meme en 1871 (2) .

Par Contre, Dans vantent CE FAIT qu'ont les Girondins, ILS SONT soi Montres TOUT AUSSI centralisateurs ET autoritaires Qué Les Montagnards. De plus, Peut-être; puisque CEUX-CI, Quand ILS allaient en mission Dans Les provinces, s'appuyaient Sur Les populaires Sociétés, et non sur les Conseils de département ous de quartier. Si les Girondins firent Appel aux provinces Contre Paris, FUT r.é. verser Lancer Contre les révolutionnaires de Paris, Qui les avaient chassés de la Convention, Les forces contre-révolutionnaires de la bourgeoisie des Grandes Villes commercantes et les paysans Révoltés de la Normandie et de la Bretagne. Lorsque la Réaction EUT vaincu, et Que les Girondins revinrent au Pouvoir Après le 9 thermidor, ILS se montrèrent, Comme il sied à l'ONU parti de l'ordre, Bien, plus centralisateurs Qué Les Montagnards.

M. Aulard, qui parle longuement du «fédéralisme» des Girondins, devant le fait cependant this Remarque Très juste, qu'avant l'establishment de la République Aucun des Girondins n'exprima des Tendances fédéralistes. Barbaroux, par Exemple, HNE Nettement centralisateur, et il s'exprime devant AINSI juin Assemblée des Bouches-du-Rhône: «Le Gouvernement fédératif ne Convient Pas à Un grand peuple, une cause De La lenteur des opérations cadres, de la multiplication et de l'embarras des rouages ​​» (3) . Au fait, sur ne Trouve Aucune sérieuse tentative d'organisation fédérative Dans Le Projet de constitution Que les Girondins soutinrent en 1793. Des centralistes de Il y en restèrent.

D'Autre Part, Louis Blanc parle, à sens communs, Beaucoup trop de la «fougue» des Girondins, de l'ambition de Brissot se Heurtaut à Celle de Robespierre, des Blessures Que «les étourdis Girondins» portèrent à l'amour- -propre de Robespierre et celui-ci au Québec ne voulut Pas pardonner. Et M. Jaurès, du Moins Dans La premiere partie du volume de fils sur la Convention, Exprime la same idée (4) , - Ce Qui Ne Pas l'empêche de, plus loin, lorsqu'il arrivera à l'exposé de la Lutte Entre le peuple de Paris et la bourgeoisie, D'indiquer d'Autres causes Bien, plus Sérieuses Que les Conflits d'amour-propre et «l'egoisme du Pouvoir».

Certainement, la «fougue» des Girondins, si Bien dépeinte par Louis Blanc, La Lutte des ambitions, Tout CELA existait et envenimait le conflict. MAIS La Lutte Entre Girondins ET Montagnards une ue, Nous l'Avons déjà-dit, la cause juin infiniment de générale, plus Profonde Qué Toutes-Les Raisons Personnelles. This causes, Louis Blanc lui-meme l'une de Entrevue de Parfaitement, lorsqu'il a reproduit, d'Après Garat, le langage Que la Gironde tenait à la Montagne, et la Réplique de la Montagne à la Gironde:

«Pas Ce N'Est de A vous, Disait la Gironde, de gouverner la France, à vous, couverts de Tout le chantaient de septembre. Les législateurs d'ONU riche et industrieux empire doivent Regarder la Propriété Comme une des bases les plus de sacrées de l'ordre sociale ; et la mission Donnée aux législateurs de la France ne-peut Être remplie par vous, Qui prêchez l'anarchie, Qui patronnez les pillages, QUI épouvantez Les Propriétaires ... Vous Appelez Contre Nous Tous les sicaires de Paris: appelons UNO Contre Vous les Honnêtes Gens de Paris. »

C'Est Le Parti des Propriétaires, des «honnêtes gens» qui parle, - de Ceux Qui massacrèrent ainsi Tard le peuple de Paris, en juin 1848, en mai 1871; Qui appuyèrent le coup d'État en 1851, et Qui SONT Prêts Aujourd'hui à? recommencer.

A quoi la Montagne répondait:

«Nous accusons DE VOULOIR VOUS FAIRE VOS talents Servir A Votre élévation, et non au triomphe Pas de l ' Égalité ... Tant Que le roi vous à laisses gouverner, Les ministres a pair Qué Vous Lui donniez, il vous à Paru Assez fidèle. .. Votre vœu secret de ne FUT Jamais d'Elever la France aux Magnifiques Destinées D'Une république, MAIS de Lui laisser roi non n'avez Vous auriez Été les maires du plais. »

On verra Combien this Dernière accusation etait juste lorsqu'on trouvera Barbaroux Dans Le Midi et Louvet en Bretagne, marchant la Main dans la main Avec les royalistes, et lorsque tante de Girondins, d'accord Avec «les blancs», reviendront au Pouvoir l'après la réaction de dé Thermidor. Maïs Continuons la citation.

« Vous voulez la liberté sans l'égalité, dit la Montagne; Nous Voulons et l'égalité, noos, sans PARCE Qué de Elle, Nous ne pouvons Concevoir la liberté. Hommes d'État, organisateur de Voulez Vous la République Pour Les richesses ; et Nous, Qui ne Sommes Pas des hommes d'État ... Cherchons UNO des lois Qui Tirent le pauvre de sa misère, ET fassent de Tous Les Hommes, Dans Une aisance universelle, des Citoyens Heureux et les défenseurs ardents D'Une république adorée universellement. »

Sur Voit Bien Qué CE SONT Deux conceptions de la société Absolument differentes. Et C'Est AINSI Qué La lutte FUT comprennent par les contemporains (5) .

Ou Bien la Révolution se bornera à renverser le roi et, sans chercher à same Consolider fils œuvre par l'ONU Changement profond des Idées de la nation Dans Le Sens républicain, Elle s'arrêtera l'après this première victoire et laissera la France se débattre Coordonnées Comme Elle Pourra Contre Les envahisseurs Allemands, Anglais, Espagnols, Italiens et savoisiens, appuyés Les partisans de De La Royauté au-dedans nominale.

Ou Bien la Révolution féra des Maintenant, l'après Avoir eu raison du roi, l'effort des Nations Unies Dans Le Sens «de l'Égalité», Comme sur Alors Disait, - «du communisme», de Comme BNO dirions De Nos jours. Elle terminera D'ABORD l'œuvre de l'abolition des droits féodaux, l'oeuvre UA Retour des Terres-aux communes; Elle Aborda l'œuvre de la nationalisation du sol, Avec la reconnaissance du droit de Tous à la terre; ELLE consolidera l'oeuvre Qué Les Paysans Révoltés Ont Déjà Menée SI CES suspensions longe ans Quatre, et Elle cherchera, Avec l'Appui du peuple, «commenter Tirer le pauvre de sa misère»; Elle essayera de CRÉER, Si possible, non Pas l'Egalité Absolue des fortunes, MAIS l'aisance pour Tous, - «l'aisance universelle». Et CECI, ELLE FERA Le fr arrachant Le Government of-aux richesses et EN Le transmettant aux-viabilisé des communes populaires et Des Sociétés Pour.

This différence, Seule, Suffit verser expliquer la Lutte sanglante Qui déchira la Convention et, Avec elle, la France Après la chute de la royauté. Tout Le Reste intérêt secondaire.

Si violente Qué Fût moments by La Lutte parlementaire Entre la Montagne et la Gironde, Elle aurait Probablement traîné en Longueur, si Elle etait restée enfermée Dans La Convention. Maïs, DEPUIS l'exécution de Louis XVI, Les événements se précipitaient, et la séparation Entre révolutionnaires et contre-révolutionnaires devenait si tranchée qu'il ne restait plus de lieu de verser non parti mixte, diffus, placez Entre les deux. S'oppose à un fils naturel de Développement de la CE au Québec la Révolution, les Girondins se trouvèrent bientôt, Avec Feuillants Et Les royalistes, Dans Les rangs des Contre-révolutionnaires, et, tells de de Comme, ILS succomber durent.

L'exécution du roi avait eu non profond retentissement en France. Si la bourgeoisie etait SAISIE D'effroi choix à la Vue de tantes D'Audace De la part des Montagnards, et tremblait d'écoulement session Biens et sa luttez, la Partie intelligente du peuple y voyait Au contraire: le début d'ère nouvelle juin, l ' Vers de acheminement CE Bien-être pour tous a, Qué les révolutionnaires avaient prometteuses aux Déshérités.

Grande Fut cependant la déception. Le roi avait péri, la royauté avait disparu; MAIS l'insolence des riches Allait croissant. D'Elle s'étalait Dans Les Quartiers richesses, Elle s'affichait meme, this insolence, Dans les tribunes de la Convention; TANDIS Que Dans Les quartiers Pauvres la misère se faisait Sentir, de plus salle, plus noire, à Mesure Que l'sur avançait DANS CE morne hiver de 1793, Qui apportait le Manque de douleur, le Chômage, la cherté des denrées, la chute des assignats. Tout CELA, Au milieu de Tristes Nouvelles Arrivant de Toutes les parties: de la frontière, Ou Les Armées avaient fondu comme la neige; de la Bretagne Qui se préparait à l'ONU soulèvement général Avec l'Appui des Anglais; de la Vendée, Où cent mille Paysans fr Révolte égorgeaient Les Patriotes sous la bénédiction des Prêtres; de Lyon, devenu citadelle de la contre-révolution; de la Trésorerie, QUI NE FAISANT DE vivait qu'en Nouvelles émissions d D'assignats; - De la Convention, ENFIN, Qui piétinait sur place, sans rien Entreprendre, s'épuisant fr Luttes intestins.

Tout CELA, la misère Aidant, paralysait l'élan révolutionnaire. A Paris, les Travailleurs Pauvres, Les sans-culottes, ne venaient plus salle de nom, nombre Suffisant aux-sections, et les contre-révolutionnaires de la bourgeoisie en profitaient. En février 1793, Les «culottes Dorées» avaient envahi Les sections. ILS venaient en nombre, enlevaient des votes réactionnaires - à coups de trique, au Besoin, - destituaient Les sans-culottes Fonctionnaires et soi faisaient Nommer un Leurs lieux. Les révolutionnaires furent same forces de se réorganiser, DE FACON un Pouvoir accourir des sections Voisines, versez Preter Renfort aux-sections Qui seraient envahies pair les bourgeois.

A Paris et en province, il FUT same question de demandeuse aux municipalités d'indemniser, à raison de quarante sous par jour, CEUX des hommes du peuple, les indigents, Qui assistaient aux séances et acceptaient des Fonctions Dans Les Comités. Sur quoi, les Girondins s'empressèrent sans Doute D'exiger De La Convention Qué Toutes-CES DE organisations sections, de sociétés populaires et De fédérations des départements fussent dissoutes. ILS ne comprenaient Même pas Quelle vigueur de résistance l'ancien régime possédait rappel, ILS ne voyaient qu'une Pas Pareille Mesure, prix En ce moment, EUT Assuré le triomphe immediate de la contre-révolution - et «la roche Tarpéïenne» versez EUX -mèmes.

Malgré Tout, Le découragement s'emparait NE Pas Encore des sections populaires. Maïs le fel intérêt Que de nouvelles Idées s'élaboraient Dans Les esprits, de Nouveaux Courants faisaient jour, ET CES aspirations cherchaient Formule rappel de Leur.

La Commune de Paris, Ayant obtenu De La Convention de Portes subventions verser l'achat des Farines, réussissait fairly à MAINTENIR le prix du pain à Trois sous la livre. Maïs verser Avoir douleur CE à Trois sous, il Fallait passer la Moitié de la nuit à faire la queue sur le trottoir, à la porte du boulanger. Et Puis, le peuple comprenait Québec lorsque la commune achetait le blé aux prix Qué Lui extorquaient les accapareurs, Elle ne faisait qu'enrichir CEUX-CI aux depens de l'État. Rester dans C'était Toujours Dans Un cercle vicieux au profit immediate de l'agioteur.

L'agiotage avait Déjà Atteint des proportions épouvantables. La bourgeoisie naissante s'enrichissait à vue d'œil par CE Moyen. Non only Les Fournisseurs des armes - «riz-pain-sel» les - faisaient des fortunes scandaleuses, mays Comme sur spéculait sur Toute choisi, en grand et en petit: sur les blés, les Farines, Les Cuirs, l'huile, le savon, la chandelle, le fer blanc, etc, sans Speaking des spéculations colossales sur les biens nationaux, Les fortunes se formaient de rien Avec juin Rapidité féerique, au vu et au su de Tout le Monde.

La question: «Que faire?» Se posait AINSI Avec le caractère tragique qu'elle acquiert Dans Les Temps de Crise.

CEUX Pour qui le remède suprême a tous les maux de la société intérêt «le châtiment des Coupables», ne surent auteur Qué La Peine de mort verser les agioteurs, la Réorganisation de la machine à policière de «Sûreté générale», le tribunal révolutionnaire; Ce Qui n'était, au fond, qu'un retour au tribunal de Maillard, Moins la franchise, MAIS solution non Pas de juin.

Cependant, il se formait also Dans Les faubourgs non courant d'opinion, plus profond, Qui cherchait des solutions Constructives, et celui-ci trouva expression de fils Dans Les prédications d'ouvrier non des faubourgs, Varlet, et non d'ex-Prêtre, Jacques Roux, soutenus by CES Boutique Tous «inconnus» Que l'histoire connait sous le nom d'Enragés. CEUX-CI comprenaient Que les théories sur la liberté du commerce, défendues à la Convention par les Condorcet et les Sieyès, Fausses de étaient; Que les denrées Qui ne se trouvaient en abondance Pas Dans Le commerce étaient facilement accaparées by Les spéculateurs - redingote Dans Une period Comme Celle que traversait la Révolution. Et ILS SE mirent un ProPager CES IDEES sur la Nécessité de communaliser et de nationaliser le commerce et d'organisateur L'échange des Produits au prix de revient, - Idées Dont s'inspirèrent ainsi Tard Fourier, Godwin, Robert Owen, Proudhon, et Leurs continuateurs socialistes.

CES Enragés avaient AINSI COMPRIS - et Nous verrons bientôt Leurs Idées reçevoir non commencement d'exécution pratique - qu'il ne suffisait Pas de garantir À chacun le droit au travail, ous same le droit à la terre: qu'il N'y aurait rien de fait, tante Que l'exploitation commerciale restait; et au Québec, versez empécher Celle-là, il Fallait communaliser le commerce.

Fr meme températures, il se produisait non Mouvement prononcé Contre Les Grandes fortunes, Semblable à celui Qui se Produit Aujourd'hui, aux Etats-Unis, Contre Les fortunes amassées par Rapidement Les fiducies, Compagnies ous d'accapareurs. Les Meilleurs esprits de l'époque furent frappés de l'impossibilité d'établir juin république démocratique, si l'On Ne s'armait Pas Contre l'Inégalité des fortunes monstrueuse, Qui s'affirmait déjà-, et menaçait d'aller en augmentant (1) .

Ce mouvement Contre les accapareurs et les agioteurs devait nécessairement provoquer also mouvement non Contre l'agiotage Sur Les MOYENS d'Echanges, et, le 3 février 1793, des delegues de la commune, des 48 Sections et des «défenseurs Réunis des 84 départements» vinrent Demander choix à la Convention des Nations Unies qu'elle mit Terme choix à la dépréciation des assignats, dues à l'agiotage. ILS demandaient l'abrogation du décret de la Constituante qui-avait Déclaré marchandise l'argent monnaye, et la Peine de mort Contre les agioteurs (2) .

Dans C'était, sur le Voit, Toute une revolte des cours Pauvres Contre les richesses Qui, Ayant retraite de la Révolution Tous Les Avantages, s'opposaient à la CE qu'elle profitât aux-Pauvres. Et C'EST Pourquoi, lorsque les pétitionnaires apprirent Que les Jacobins, y Compris Saint-Just, s'opposaient à Leur pétition, de peur d'alarmer les bourgeois, ILS NE SE polo gênèrent verser Speaking Contre CEUX «Qui ne comprennent Pas les Pauvres, puisqu'ils soupent BIEN Tous Les jours. »

Marat, Lui also, Essaya de calme l'agitation; il désapprouva la pétition et Defendit les Montagnards et les Députés de Paris, Les Attaques pétitionnaires nominale; MAIS il connaissait la misère de près, et lorsqu'il entendit les Plaintes des Femmes Ouvrières Qui vinrent le 24 février à la Convention, la protection des demandeuse législateurs, il se rangea de suite Du Côté des miséreux. De Dans l'article Un très violent de fils Numéro Du 25, «désespérant de voir les législateurs Prendre de Grandes Mesures», il Precha «la destruction Totale of this engeance maudite» - «les capitalistes, les agioteurs, les monopoleurs», qué les «laches mandataires de la nation encourageaient par l'impunité ». Sur envoyé les fureurs de la rue DANS this article, ous Tantôt Marat Demande Que les principaux accapareurs Soient livres de tribunal non d'État, et il Tantôt RECOMMANDE des actes révolutionnaires en littéraire & humoristique au Québec «le pillage des Magasins», à la porte desquels le pendrait les accapareurs, mettrait bientôt fin a CES malversations Qui réduisent vingt-cinq millions d'hommes au désespoir, et qui-en police périr des Milliers de misère. »

Le same jour, au matin, le Peuple Pilla fr Effet QUELQUES boutiques, en enlevant le sucre, le savon, etc, et l'sur parlait, Dans les faubourgs, de refaire les Journées de septembre Contre les accapareurs, les agioteurs à la Bourse, les richesses.

Sur may Imaginer commentaire CE mouvement Qui, d'Ailleurs, ne dépassa Pas Les Limites d'Une Petite émeute, FUT Exploité par les Girondins, versez faire Croire aux départements Qué Paris Etait Une fournaise ardente, Dans laquelle il N'y avait en plus de sécurité verser personne. Heureux de Trouver Reportages DANS L'article de Marat la phrase sur le pillage Qué Nous venons de Citer, ILS en battirent monnaie verser accusateur la Montagne et les Parisiens en bloc de Vouloir égorger Tous les richesses. La commune n'osa Pas approuver l'émeute et Marat same dut se dédire, en la representative Comme fomentée par les royalistes. Quant à Robespierre, il ne manqua Pas d'en rejeter la Responsabilité sur l'ou foreign.

Cependant, l'émeute produisait fils Effet. La Convention porta de Quatre millions à des millions septembre l'avance qu'elle faisait à la commune versez MAINTENIR le pain à Trois sous la livre, et le procureur de la Commune, Chaumette, vint à la Convention Développer this idée Qui, plus Tard, Fut introduite Dans La loi du maximum de ; qu'il ne s'agissait Pas Uniquement d'Avoir le pain à prix non offer. Il Fallait also, Disait-il, «Que les denrées de seconde Nécessité» fussent à la Portée du peuple. Il n'existe plus de «de Juste proportion Entre Le Prix des Journées de la Main-d'oeuvre et De CES denrées de seconde Nécessité». «Le pauvre un fait Comme le riche, et, plus au Québec le riche, versez la Révolution. Tout est Changé Autour du riche, Lui Seul [le pauvre] Est Reste Dans la même situation et il N'a Gagné à la Révolution Québec le droit de se plaindre de sa misère (3) ».

Ce mouvement de fin février à Paris contribua puissamment à la chute de la Gironde. Alors Que Robespierre espérait rappel paralyser légalement les Girondins à la Convention, les Enragés comprirent Qué Tant Que la Gironde dominerait DANS L'Assemblée, il N'y aurait Aucun Progrès économique de fait; ILS osèrent dire Hautement Que l'aristocratiques des fortunes, des Gros marchands, des financiers, s'élevait sur les ruines de l'aristocratie nobiliaire, ET CETTE NOUVELLE Qué aristocratiques ETAIT SI Forte Dans La Convention Que Si Les Rois n'avaient polo, Compté sur Appui fils, ILS n'auraient Pas osé Attaquer la France. Il Est same fort probable Qué des seillers, Robespierre et session Fidèles Jacobins s'étaient dit qu'il Fallait Profiter des Enragés verser écraser la Gironde, quitte à voir plus de Tard, SELON La tournure des Événements, s'il de Fallait les Suivre ous les Combattre.

Il HNE Qué certains des Idées Comme Celles Qui furent émises par Chaumette devaient Travailler les esprits du peuple DANS TOUTES les Grandes Villes. En Effet, le pauvre avait Tout fel versez la Révolution, Et Alors Que les bourgeois s'enrichissaient, le pauvre Seul N'y gagnait rien. The same, Où il N'y EUT Pas de mouvements populaires semblables à Ceux de Paris et de Lyon, Les Pauvres devaient se faire la same Réflexion. Et partout ILS devaient Trouver Reportages les Girondins formant le centre du ralliement verser Ceux Qui voulaient à Tout Prix empécher Qué La Révolution profitât aux-Pauvres.

A Lyon, La Lutte se présentait sous précisement this forme. Il intérêt évident Qué DANS this grande cité Manufacturière Où Les Travailleurs vivaient d'industrie de juin luxe, la misère devait Être affreuse. Le Travail manquait, et le non etait à la famine prix de la douleur - six sous la livre.

Deux Partis se trouvaient en présence à Lyon, Comme partout: le parti populaire, representé par Laussel et redingote par Chalier, et le parti de la bourgeoisie «commerçantiste» Qui se ralliait Autour des Girondins - En Attendant Le Moment DE passants-aux Feuillants. Le maire, Nivière-Chol, non négociant girondin, etait l'homme du parti bourgeois. Beaucoup de prêtres réfractaires se cachaient DANS this cité, ne la population un Toujours eu non penchant Vers le mysticisme, et Les agents de l'émigration y venaient en Nombre. Lyon centre de l'ONU de verser etait les Conspirateurs venus de Jalès (VOYEZ ch. XXXI ), d'Avignon, de Chambéry, de Turin.

Contre EUX, le peuple n'avait Que la Commune, ne faites pas Les Deux hommes, plus les populaires étaient Chalier, non ex-Prêtre, non communiste mystique, et Un Autre ex-Prêtre, Laussel. Les Pauvres adoraient Chalier QUI NE SE lassait de Pas de tonner Contre Les richesses.

Le polo VOIT NE clair Dans Les Événements Qui se produisirent à Lyon aux premiers ministres jours de Mars. Le SAIT only Que le Chômage et la misère étaient affreux, qu'il y avait UNE Forte effervescence Au Sein des Travailleurs. CEUX-CI demandaient La taxation des grains, AINSI Qué des denrées Qué Chaumette appelait «denrées de seconde Nécessité» (vin, bois, huile, savon, café, sucre, etc.) ILS exigeaient l'interdiction du Commerce de l'argent, et voulaient non tarif des Salaires. Sur parlait also de massacrer ous de guillotiner les accapareurs, et la commune de Lyon (se Basant Probablement sur le décret de la Législative du 27 août 1792) ordonna des perquisitions semblables à Celles Qui eurent lieu le 29 août à Paris, AFIN de l ' emparer des Nombreux Conspirateurs royalistes Qui séjournaient à Lyon. MAIS Les royalistes Et Les Réunis Girondins, se ralliant Autour du maire, Nivière-Chol, réussirent à s'emparer de la municipalité et ILS allaient sévir Contre le peuple. La Convention DUT Intervenir versez empécher le massacre des patriotes Les Contre-révolutionnaires pair, ET envoya à Lyon Trois commissaires. Alors, appuyés CES by commissaires, Les Révolutionnaires soi réemparèrent des sections, envahies par les réactionnaires. Le maire girondin FUT Obligé de démissionner, et Le 9 mars, un ami de Chalier FUT Élu maire à la place de Nivière-Chol.

La lutte ne se terminaison Pas là-Dessus, et Nous y reviendrons rappel verser commentaire dire les Girondins, Ayant Repris l'ascendant, le peuple, Les Patriotes furent massacrés à la fin du mois de mai. Verser le moment, il Nous Suffit de constater qu'à Lyon, Comme à Paris, les Girondins servaient de ralliement, non only à Ceux Qui s'opposaient à la révolution populaire, Mais aussi a tous CEUX - royalistes et Feuillants - Qui ne voulaient pas de la République (4) . La Nécessité d'en finir Avec Le Pouvoir Politique de la Gironde se faisait AINSI Sentir de plus salle ainsi que, lorsque la trahison de Dumouriez vint Donner non Nouvel nommer-aux Montagnards.

Au début de 1793, La guerre s'annonçait Sous de Tres Tristes auspices. Les Succès de l'automne précédent ne s'étaient Pas maintenus. Verser Reprendre l'offensive, il Fallait de enrôlements des forts, et les enrôlements ne donnaient Pas Assez (1) . Sur estimait, en février 1793, qu'il Faudrait au Moins de 300.000 hommes versent REMPLIR les fournit DANS L'Armée et la ramener à l'Effectif d'ONU demi-million. Maïs il N'y avait plus un Compter sur les Volontaires. Certains départements (le Var, la Gironde) envoyaient BIEN Leurs bataillons - Presque des armées, - maïs les Autres ne faisaient RIEN.

Alors, le 24 février, La Convention soi vit forcée D'ordonner UNE Levée obligatoire DE 300.000 hommes, un Repartir Entre Tous Les départements, la DANS CHAQUE ET départementaux Entre Les districts et Les Communes. Celles-ci devaient, D'ABORD, faire appel aux Volontaires; MAIS SI CET appel ne donnait Pas Le Nombre d'Hommes Requis, la commune devait Recruteur Le Reste, d'apres le mode de qu'elle trouverait elle-same Le Plus Convenable, par C'est-à-dire la voie du tri ous Bien désignation par Personnelle, Avec faculté toutefois de replacement. Verser d'engagement à Prendre services, de convention de non SEULEMENT Promit des pensions, MAIS Elle donna also aux pensionnaires la faculté d'Acheter des biens nationaux en les payant Avec Leur pension, à raison d'Dixième non, CHAQUE year, du prix totale du bien Acheté. Des biens nationaux D'Une Valeur de 400 millions assigne furent verser this opération (2) .

Cependant l'argent manquait, et Cambon, homme honnête ABSOLUMENT QUI tenait La dictature des finances, DUT FAIRE UNE NOUVELLE ÉMISSION DE 800 Millions d'assignats. Maïs Les Biens les plus de profitables des Prêtres - Les Terres - étaient déjà-Vendus, et les Biens des émigrés ne se vendaient Pas facilement. Sur hésitait A acheter, n'étant Pas sur Qué Les Biens achetés NE seraient Pas Repris jour un, Quand les émigrés rentreraient en France. Also la Trésorerie de Cambon trouvait de plus salle en plus difficile de subvenir aux Besoins croissants de Toujours des Armées (3) .

D'AILLEURS, DE LA PLUS grande Difficulté de la guerre n'était Pas là. Elle etait Dans Les généraux Qui, tous, appartenaient à la contre-révolution presque, et le système de l'élection des Officiers Que la Convention venait d'introduire, qu'après Quelque Les températures de Ne pouvait Donner des Commandants. Verser le moment, les généraux n'inspiraient Pas la Confiance et, en Effet, la trahison de Lafayette etait bientôt SUIVIE par Marcelle de Dumouriez.

Michelet EUT Parfaitement raison de dire Que lorsque Dumouriez quittait Paris, QUELQUES jours l'après l'exécution de Louis XVI, versez Revenir à fils Armée, il avait déjà-la trahison DANS fils cœur. Il avait vu le triomphe de la Montagne, et il avait Dû Comprendre Que l'exécution du roi, dans C'était juin phase nouvelle s'ouvrait Qui Dans La Révolution. Verser les révolutionnaires, il n'avait Qué haine, et il devait Prévoir Que Son rêve de ramener la France à la Constitution de 1791, Avec Un d'Orléans sur le Trône, ne could be soi Réaliser qu'avec l'Appui des Autrichiens. Des seillers, il Doit Avoir Décidé sa trahison.

Un moment de CE, Dumouriez etait Très Lié Avec les Girondins, intime same Avec Gensonné, l'avril de aveC QUI IL Resta salle relations. Maïs il Ne Pas de rompit verser CELA aveC Les Montagnards, Qui se méfiaient déjà-de Lui, - Marat le traitait ouvertement de traître, - maïs NE SE sentaient Pas Assez forts POUR L'Attaquer. Sur tantes avait glorifié Les Victimes de Valmy et de Jemmapes, le Dessous des cartes concernant la retraite des Prussiens ETAIT SI généralement connus de peu roulé, et les Soldats - redingote les régiments de ligne - adoraient tante Leur général, au Québec L'Attaquer la DANS CES conditions, c'eût Été risquer de se mettre à dos l'Armée, Qué Dumouriez aurait pu faire marcher sur Paris, contre la Révolution. Il Fallait Fait Attendre et Surveiller.

Entre-temps, la France entrait en guerre Avec l'Angleterre. Des Que la nouvelle de l'exécution de Louis XVI FUT recue à Londres, le Gouvernement anglais remettre au Représentant de la France session passeports en Lui ordonnant de lâcheur le Royaume-Uni. Maïs l'exécution du roi n'était, CELA VA sans de dire, qu'un Prétexte verser Rompre. Le SAIT, en Effet, par pitié, Qué le Gouvernement anglais N'a Pas eu Tant de tendresse Pour Les royalistes français et qu'il N'a Jamais Voulu les Rendre forts fils par Appui. L'Angleterre jugeait Simplement Qué dans C'était pour Elle le moment, de Détruire la rivalité maritime de la France, DE Lui enlever sessions colonies et Peut-Être same Quelque Grand Port; de l'affaiblir, en Tout CAS, sur mer, versez Longtemps; et fils government profitait de l'impression produite par l'exécution du Roi verser la tablature à la guerre.

Malheureusement, les Politiciens français ne comprirent qu'il y ralph CE avait d'inévitable, au point de vue de anglais, DANS this guerre. Non only les Girondins - redingote Brissot Qui se targuait de Connaître l'Angleterre - Mais aussi Danton, espéraient Toujours Que les Libéraux, les whigs, ne pas verser juin party s'enthousiasmait Les idées de liberté, renverseraient Pitt et empêcheraient la guerre. En Réalité, Toute la nation anglaise se trouva bientôt unie, lorsqu'elle comprit les Avantages mercantiles qu'elle pouvait Retirer de la guerre. Il Faut désastreuses AUSSI Qué Les Diplomates Anglais surent habilement Tres UTILISER Les ambitions des hommes d'État français. Un Dumouriez, ILS faisaient Croire qu'il etait Leur homme, - le Seul Avec lequel ILS pussent traiter; ILS promettaient de l'appuyer d'écoulement Rétablir la monarchie constitutionnelle. Et à Danton ILS faisaient Croire Que les Whigs pourraient Bien Revenir au Pouvoir, Et Alors ILS feraient la paix Avec la France républicaine (4) . En général, ILS manœuvrèrent de faà § on à mettre les délits Du côté de la France, lorsque le 1er février la Convention déclaration la guerre au Royaume-Uni.

This la situation changeait Toute la situation de militaire. S'emparer de la Hollande, versez empécher les Anglais d'y débarquer, devenait d'absolue Nécessité juin. Ou C'EST CE Qué précisement Dumouriez, - Soit qu'il ne se CRUT Pas de force à le faire, Soit mauvaise Volonté, - n'avait Pas fel en automne, MALGRÉ les insistances de Danton. Il avait pris, en décembre, session quartiers d'hiver en Belgique, Ce Qui indisposa evidement les Belges Contre les envahisseurs français. Liège etait fils principale dépôt militaire.

Jusqu'a Présent Nous ne connaissons Pas Encore Tous Les Dessous de la trahison de Dumouriez. Maïs Ce Qui Est fort probable, C'EST Qué, Comme l'un dit Michelet, il avait déjà-Décidé de trahir, lorsqu'il repartit verser fils Armée le 26 janvier. Sa marche, février aileron, sur la Hollande, Quand il s'empara de Breda et de Gertruydenberge, Semble Avoir Été déjà-juin manœuvre Concertée Avec les Autrichiens. En Tout CAS, this marche Servit les Autrichiens à merveille. Le trouble de 1er, ILS entraient en Belgique et s'emparaient de Liège, SONT les habitants avaient vainement multiples demandé des armes à Dumouriez. Les patriotes liégeois étaient forces de fuir, et l'Armée française etait En pleine déroute, débandée - les généraux ne voulaient Pas s'entr'aider et Dumouriez Etant longe, en Hollande. Les Autrichiens ne pouvaient Être Mieux servis.

Sur comprend L'Effet Qué this nouvelle produisit à Paris, d'Autant en plus qu'elle etait SUIVIE d'autres nouvelles, des fosses Also. Le 3 mars sur apprenait qu'un mouvement contre-révolutionnaire devait COMMENCER incessamment en Bretagne. Fr meme intérimaires, à Lyon, les bataillons révolutionnaires des «Fils de famille» faisaient, Nous l'Avons vu, mouvement non contre la Commune révolutionnaire - juste au moments Où te Les émigrés, Réunis à Turin, passaient la frontière et entraient en armes en France, Avec l'Appui du roi de Sardaigne. ENFIN, Le 10 mars, se soulevait la Vendée. Il Etait De toute Évidence Qué CES plongeurs mouvements faisaient, Comme en 1792, party d'ONU plan de Vaste d'ensemble des Contre-révolutionnaires; et Tout le Monde se doutait Bien à Paris Qué Dumouriez, Gagné à la contre-révolution, travaillait pour Elle.

Danton, Qui etait un moment de CE en Belgique, FUT rappele En toute haine. Il arriva à Paris, le 8 mars, prononça non de session puissants Appels à la concorde et au patriotisme, Qui faisaient vibrer les Cœurs, et la Commune arborait de nouveau le drapeau noir. De nouveau la patrie etait DECLAREE en danger.

Les Volontaires s'enrôlaient En toute haine, et le 9, au soir, repas non civique, auquel juin masse de la gens PRIT partie, etait Organiser une veille de la Leur Départ, en plein air, Dans les rues. Maïs CE n'était plus de l'entrain juvénile de 1792. Une sombre énergie les animait, et la fureur rongeait le cœur des Pauvres Gens des faubourgs à la vue des luttes Politiques Qui déchiraient la France. «Il Faut juin émeute à Paris», aurait dit Danton, et, en Effet, il en Fallait juin verser secouer la torpeur qui-s'emparait du peuple, des sections.

Verser parer aux Difficultés, vraiment terribles, Qui enveloppaient la Révolution, versez subvenir aux-depenses immenses imposées à La France par la coalition des contre-révolutionnaires au Dehors et à l'intérieur, il Fallait Que la Révolution mit à contribution Les fortunes bourgeoises Qui se formaient Maintenant, Grâce à la Révolution elle-mème.

Ou, C'EST CE Qué précisement les gouvernants refusaient d'Admettre, d'une partie de juin, par Principe, - l'accumulation de Grandes fortunes Privées Etant considérée Comme Le Moyen d'enrichir la nation, et, d'une partie de Autre, il Faut le reconnaitre, à raison des craintes Qué Leur inspirait soulèvement non plus les OU MOINS général des Pauvres Contre les richesses Dans Les Grandes Villes. Les Journées de septembre - redingote Celles du 4 et du 5, au Châtelet et à la Salpêtrière - étaient rappel fraîches Dans Les mémoires. Que serait-CE Fait si juin classe - Tous Les Pauvres - se soulevait Contre Une Autre - Contre Tous Les richesses, Toute la gent aiSee? Dans C'était la guerre civile DANS CHAQUE cité. Et CELA, Avec la Vendée et la Bretagne à l'ouest, soutenues pair l'Angleterre, par les les émigrés de Jersey, le pape et Tous Les Prêtres, - redingote au nord, les Autrichiens et l'Armée de Dumouriez, de prête à Suivre fils général et à marcher sur Paris, Contre le peuple.

Also les «chefs d'opinion» de la Montagne et de la Commune s'efforcèrent d'apaiser la panique D'ABORD, en Faisant Croire qu'ils considéraient Dumouriez Comme un républicain auquel pouvait se fier sur. Robespierre, Danton et Marat, constituant juin Espèce de triumvirat d'opinion, et soutenus par la Commune, parlèrent DANS CE sens. Tous travaillèrent en same Temps un Remonter Les courages, un enflammer les coeurs, versez Être en état de repousser l'invasion Qui s'annonçait Bien de Maintenant, plus sérieuse qu'elle ne le FUT en 1792. Tous, SAUF la Gironde Qui ne voyait qu 'juin a choisi: «les anarchistes», qu'il Fallait écraser, exterminer!

Le 10 mars, au matin, sur s'attendait à Paris un des massacres: le craignait non Renouvellement des Journées de Septembre. Maïs le courroux populaire FUT détourné Contre Les Journalistes, amis de Dumouriez, et Une Bande soi porta Aux Principales Imprimeries girondines, chez Gorzas et chez Fiévé, ET brisa Les presses.

Au fond, CE Qué voulait le peuple, inspirer par Varlet, Jacques Roux, Fournier l'Américain et d'Autres «Enragés», dans C'était l'épuration de la Convention. Maïs, à this régénération, sur avait substitue Dans Les sections la Demande banale d'ONU tribunal révolutionnaire. Pache et Chaumette vinrent l'exiger, le 9, à la Convention, Et Alors Cambacérès, le futur «archi-conseiller» de l'Empire, proposa Que la Convention, 'abandon Les Idées Courantes Sur la division des Pouvoirs Législatif et Judiciaire - - s'emparât of this Dernier et non instituât tribunal spécial verser Juger les traîtres.

Robert Lindet, avocat de la vieille école monarchiste, proposa là-Dessus tribunal de l'ONU composer de juges nommés par la Convention et chargés de Juger CEUX Que la Convention enverrait devant EUX. Il ne voulait point de jurés, et CE N'Est qu'après de longs débats qu'il FUT Décidé de renforcer les Cinq juges nommés par la Convention, par Douze jurés ET six assistants Pris Dans Paris Et Les départements Voisins, et also nommés Tous les mois par la Convention.

AINSI, au lieu de Mesures Visant à Réduire l'agiotage et à mettre les denrées à la Portée du peuple, et au lieu d'épuration juin de la Convention qui-en aurait ELIMINE Les Membres Toujours Opposés aux Mesures révolutionnaires, au lieu de Prendre les Mesures military, rendues nécéssaires par la trahison de Dumouriez Presque CONFIRMEE,-l'insurrection Du 10 mars n'obtenait Rien qu'un tribunal révolutionnaire. A l'esprit créateur, Constructif et De révolution populaire QUI cherchait sessions Voies, sur opposait l'esprit policier Qui Allait bientôt étouffer l'Autre.

Là-Dessus, la Convention Allait soi separer, lorsque Danton s'élança à la tribune, ET arrêta Les Représentants Au moment où Où ILS quittaient déjà-la salle, versez Leur rapporter Que l'ennemi etait aux frontières et qu'il N'y avait Encore rien de fait.

Le same jour, en Vendée, Paysans, Pousses Les Prêtres pair, commençaient L'insurrection Générale et Le massacre des républicains. Le soulèvement avait Été Prepared de longue date par les curés redingote, à l'instigation de Rome. Il y en avait eu déjà-non commencement en août 1792, lorsque les Prussiens étaient entres en France. DEPUIS seillers, Angers etait devenu le centre Politique des Prêtres réfractaires, et les sœurs de la Sagesse et d'Autres servaient d'émissaires aux Prêtres verser colporter Leurs Appels à la révolte et réveiller le fanatisme, en propageant des racontars sur de prétendus miracles ( Michelet, livre X, ch. V). Maintenant, La réquisition d'hommes versez la guerre, Qui FUT promulguée Le 10 mars, donna le signal du soulèvement la général. Bientôt, sur la Demande de Cathelineau, paysan-maçon et sacristain de sa paroisse, devenu non des chefs de bande les plus de Audacieux, non conseil supérieur, Domine par Les Prêtres, FUT ÉTABLI, et il EST versez cuisinier le Prêtre Bernier.

Le 10, Le tocsin sonnait la DANS PLUSIEURS CENTAINES de paroisses, et près de 100.000 hommes quittaient Leurs travaux préparatoires, versez COMMENCER la chasse aux Républicains ET-aux curés Constitutionnels. Vraie chasse, Avec Un sonneur Qui sonnait la vue et l ' hallali, dit Michelet; extermination juin en Règle, Dans laquelle le Subir faisait aux suppliciés des Souffrances atroces, salle Les tuant à petits coups et en refusant de les Achever, ous Bien en 'abandon les tortures aux ciseaux des Femmes et aux-secteur Faibles des Enfants QUI prolongeaient Leurs martyrs. Tout CELA - sous la Conduite des Prêtres, Avec des miracles versez incitateur les paysans à tuer also Les Femmes des républicains. Les nobles, Avec Leurs Amazones royalistes, ne vinrent qu'après. Et appare lorsque «honnêtes gens» se décidèrent à Nommer tribunal de l'ONU verser exterminer Les républicains, celui-ci, en six Semaines, exécuteur Cinq cents patriotes de Quarante-deux d'ajustement (5) .

Verser Toute résistance qu prix de sauvage this d'armes, la République n'avait Qué 2.000 hommes disséminés DANS Toute la basse Vendée, de Nantes à La Rochelle. Ce ne FUT qu'à la Fin de Mai Qué Les Premières forces organisées de la République arrivèrent sur les lieux existants. Jusqu'alors la Convention ne lui opposant Qué des décrets: la mort et la confiscation des Biens verser les nobles et les Prêtres Qui n'auraient Pas Quitté la Vendée au bout de Huit jours! Maïs Qui Fait avait la vigueur Nécessaire versez CES de Executer décrets?

Les affaires n'allaient Pas Mieux Dans La région de l'est Où l'Armée de Custine battait en retraite; TANDIS qu'en Belgique, Dumouriez se mettait, des Le 12 mars, en rébellion ouverte contre la Convention. Il Lui envoyait de Louvain juin lettre (qu'il s'empressait de Rendre publique), Dans laquelle il reprochait à la France de crime fils d'Avoir annexe la Belgique, d'Avoir Voulu la ruiner en y introduisant la vente des biens nationaux et Les assignats, etc Six jours, plus Tard il attaquait Les forces supérieures des Autrichiens à Neewinde, se faisait Battre par EUX, ET LE 22 mars, appuyé par le duc de Chartres et des généraux orléanistes, IL entrait fr pourparlers dirige Avec le général autrichien Mack. Les traîtres s'engageaient à évacuer la Belgique sans combat et à marcher sur Paris pour y Rétablir la monarchie constitutionnelle. Au Besoin, ILS se feraient appuyer par les Autrichiens occupèrent Qui, Comme garantie, juin des places fortes de la frontière, Condé.

Danton, Jouant sa tête, avait Essayé d'empécher this trahison. N'ayant pu Décider Deux Girondins, - Gensonné, l'ami de Dumouriez, et Guadet - à aller Avec Lui, versez tâcher de ramener Dumouriez à la République, il Partit Seul, le 16, versez la Belgique, au osée d'être lui-meme accused de trahison. Il trouva Dumouriez En pleine retraite l'après Neewinde et comprit Que le traître avait déjà-Pris fils parti. En Effet, il s'était déjà-engagé: Auprès du colonel Mack à évacuer la Hollande, sans se Battre.

Paris FUT Saisi de fureur, lorsque, Danton Etant Rentre le 29, sur acquit la certitude Que Dumouriez avait trahi. L'Armée républicaine, Qui, Seule, pouvait repousser l'invasion, marchait Peut-Être du déjà sur Paris pour y Rétablir la royauté. Alors le Comité d'insurrection QUI DEPUIS QUELQUES jours se réunissait à l'Évêché sous la direction des Enragés, entraîna la Commune. Les sections s'armèrent, saisirent l'artillerie; Elles auraient Marché Probablement sur la Convention, si d'Autres Conseils n'avaient prévalu versez empécher la panique. Le 3 avril sur recoupé la nouvelle définitive de la trahison de Dumouriez. Il avait arrêté les commissaires Qué Lui avait envoyes la Convention. Heureusement, il ne Pas de FUT Suivi par fils Armée. Le Décret de la Convention de La QUI mettait Dumouriez Hors la loi ordonnait ET L'arrestation du Duc de Chartres parvenait-aux régiments. Ni le général, ni le duc de Chartres ne réussirent à entrainer les Soldats, et Dumouriez dut passer la frontière, Comme Lafayette, et se réfugier chez les Autrichiens.

Le Lendemain, Lui et les Impériaux lançaient ensemble juin proclamation, Dans laquelle le duc de Cobourg annonçait aux Français qu'il venait Rendre à la France son fils roi constitutionnel.

Au plus de fort of this crisis, lorsque l'incertitude concernant l'attitude de de l'Armée de Dumouriez mettait en question la sécurité same de la République, Les Trois hommes, plus les affluents de la Montagne, Danton, Robespierre et Marat, d'accord Avec la Commune (Pache, Hébert, Chaumette), agirent ensemble Avec de parfait non versez empécher la panique et les tristes conséquences qu'elle aurait pu aise workers.

Fr meme intérimaires, la Convention, sous Prétexte du «Manque d'unit" Qui aurait entrave jusqu'alors la Conduite générale de la guerre, résolut de Prendre en mains Tout le Pouvoir exécutif, en plus de du Pouvoir Législatif et judiciaire. Elle créa non publique Comité de salut de, auquel Elle donna des Pouvoirs Très étendus, dictatoriaux Presque. Mesure, Qui FUT D'Une immense importance verser Tout le Développement ultérieur de la Révolution.

Nous Avons vu qu'après le 10 août la Législative avait institue, sous le nom de «Conseil exécutif provisoire», non ministère Qui FUT chargé de Toutes les Fonctions de la puissance exécutive. En outré, en janvier 1793, la Convention avait CRÉÉ non «Comité de défense générale», et Comme la guerre etait En ce moment L'Essentiel, CE Comité EUT non Pouvoir de surveillance sur le Conseil exécutif, Ce Qui en adapter le rouage capital de l'administration. Maintenant, versez Donner ainsi de cohésion au Gouvernement, la Convention des Nations Unies institua «Comité de Salut Public», Elu par Elle et renewable Tous les Trois mois, Qui devait supplanter et le Comité de défense et le Conseil exécutif. Au fond, dans C'était la Convention Qui se substituait au ministère, MAIS, PEU à PEU, Comme Il Fallait Bien S'y Attendre, le Comité de salut domination publique la Convention et acquitter DANS TOUTES Les branches de l'administration de l'ONU Pouvoir qu «il ne partagea qu'avec le« Comité de Sûreté générale », chargé des affaires de Police.

Au milieu de la Crise Qui se déroulait en avril 1793, Danton Qui avait jusqu'alors Pris la partie la active plus à la guerre, DeViNT l'âme du Comité de salut public et il conserva this influence Jusqu'au 10 juillet 1793, lorsqu'il démissionna.

ENFIN, la Convention Qui, des le mois de septembre 1792, avait envoye Dans Les départements ET-aux Armées PLUSIEURS de session Membres Avec le titre de Représentants en mission, Armes de Pouvoirs Extrêmement étendus, décida d'en Envoyer Maintenant quatre-vingt, plus de , verser remonter le moral en province et la tablature à la guerre. Et Comme les Girondins se refusaient généralement à REMPLIR this fonction - No surf D'Eux NE SE Rendit Aux Armées - ILS nommèrent volontiers des Montagnards Verser missions de CES Difficiles extrèmement, Peut-Être Avec l'idée d'Avoir, l'après Leur Départ, les coudes franches A la Convention.

CES Ce ne SONT PAS certainement Mesures de Réorganisation de Gouvernement Qui empêchèrent la trahison de Dumouriez d'Avoir L'Effet désastreux qu'elle aurait pu Avoir si l'Armée française avait Suivi fils général. Verser la française de la nation, la Révolution possédait charme non, juin Vigueur qu'il ne dépendait pas de la Volonté d'générale des Nations Unies de Détruire un fils gré. Au Contraire, la trahison EUT versez Effet de Donner à la guerre non caractère nouveau, de guerre populaire, démocratique. Maïs Tout le monde comprit au Québec, Seul, Dumouriez n'aurait Jamais osé rame CE qu'il avait fel. Il devait Avoir de Fortes attachés à Paris. Là etait la trahison. La Convention Trahit, Disait en Effet L'Adresse du club des Jacobins, Signée par Marat Qui présidait ce soir-là.

Desormais la chute des Girondins et l'eloignement de Leurs chefs de La Convention de inéluctables devenaient. La trahison de Dumouriez amenait forcement l'insurrection éclata Qui au 31 mai.

Le 31 mai Dates intérêt juin des Grandes de la Révolution, Tout also Pleine de signification au Québec le 14 juillet et le 5 octobre 1789, le 21 juin 1791 et le 10 août 1792, MAIS, Peut-Être, plus la tragique de Toutes. Ce jour-là le peuple de Paris fils ajustement Troisième soulèvement, - fils effort de verser Dernier imprimer à la Révolution non caractère Vraiment populaire. Et versez y arrivant, il dut se dresser, non Contre le roi et la cour, MAIS contre la Convention nationale, AFIN D'en eliminer Les Représentants principaux Du girondin parti.

Le 21 juin 1791, jour de l'arrestation du roi à Varennes, Clôture Une époque; la chute des Girondins, au 31 mai 1793, en Clôture Une Autre. L'image de Elle DEVIENT en same Temps de Toutes les révolutions À VENIR. Desormais il aura de plus les N'y juin révolution sérieuse possible, si l'elle n'aboutit Pas un fils le 31 mai. Ou Bien la révolution aura sa Journée Où les prolétaires se sépareront des révolutionnaires bourgeois, versez marcher Là où CEUX-ci ne pourront les Suivre sans cesser d'être bourgeois; ous BIEN CETTE Séparation NE FERA soi pas cher, Et Alors Pas CE ne SERA juin révolution.

Les Jours de Meme sur envoyées Tout le tragique De La Situation Qui se présentait aux-républicains une date of this. Abords Aux Du 31 mai, il ne s'agissait plus de D'UN ROI, parjure et traître. Dans C'était à d'Anciens compagnons de Lutte qu'il Fallait Déclarer la guerre. Car, sans l'ACDE, la Réaction commençait Des juin 1793, Alors Que l'œuvre principale de la Révolution - la destruction Du régime féodal et des Principes de royauté de droit divin, - etait à Peine commencée. Ou bien, proscrire Les Républicains girondins, Qui jusqu'alors avaient bravement Donné l'assaut au despotisme, MAIS Qui Maintenant disaient au peuple: «Tu n'iras Pas Plus Loin!» Ou Bien Soulever le peuple versez les eliminer, Leur passer sur le corps, versez essayer d'Achever l'œuvre commencée.

This la situation tragique se revele Très Bien dans le pamphlet de Brissot, A commettants sessions, daté du 26 mai, ne pas Nous Avons Déjà Parlé.

Le ne-peut lire, en Effet, Ces pages sans Sentir qu'il y va d'Une question de Vie ous de mort. Brissot joue sa tête en lançant CE brochure Où il s'acharne à Demander la guillotine verser CEUX qu'il Appelle les anarchistes. Après l'apparition de this Écrit, il ne restait plus de Qué Deux questions: ous Bien les «anarchistes» se laisseraient guillotiner par les Girondins, Ce Qui ouvrait La porte aux royalistes; ous les Girondins Bien seraient chassés de la Convention, Et Alors c'étaient EUX Qui devaient périr.

Il intérêt évident Que les Montagnards ne se décidèrent Pas d'Un Cœur léger à faire appel à l'émeute, versez Forcer la Convention à rejeter de fils Sein les meneurs principaux de la droite. Pendant plus de six mois de il avaient Essayé d'arrivant à juin entente quelconque. Danton, redingote, s'appliquait a negocier compromis de l'ONU. Robespierre travailla, de fils Côté, paralyser les Girondins «parlementairement», sans recourir à la vigueur. Marat lui-meme maîtrisait session colères AFIN d'eviter la guerre civile. Sur parvint of this Façon à ralentisseur la séparation. Maïs à quel prix! La Révolution etait arrêtée. Rien ne se faisait plus de verser Consolider CE qu'elle avait déjà-acquis. Sur vivait au jour le jour.

Dans Les provinces, l'ancien régime avait Gardé Toute sa vigueur. Les catégories Privilégiées guettaient Le Moment DE ressaisir Les fortunes Et Les lieux, de Rétablir la royauté et Les droits féodaux Que la loi n'avait Pas Encore annulés. Au Premier echec des Armées, l'ancien régime rentrait victorieux. Dans Le Midi, le Sud-Ouest, l'Ouest, la masse etait Toujours aux Prêtres, au pape et par EUX à la royauté. Il Est Vrai qu'une grande quantity de Terres enlevées au Clergé et aux ex-nobles avait déjà-Passe Dans Les Mains de la bourgeoisie, grande et petite, AINSI Qué des paysans. Les royalties Féodales n'étaient Ni rachetées Ni bénéficiaires. Maïs dans C'était Toujours le provisoire. Et si demain le peuple, épuisé par la misère et la famine, las de la guerre, rentrait DANS SES taudis et laissait faire l'ancien régime, celui-CI Ne Pas reviendrait-IL Alors, triomphant, au bout de QUELQUES mois?

Après la trahison de Dumouriez, la situation de choix à la Convention DeViNT Tout un fait intenable. Sentant Combien Elle etait Atteinte par this trahison de son fils favori général, la Gironde redoublait D'acharnement Contre Les Montagnards. Accusée de connivence Avec le traître, Elle ne sut y repondre qu'en très demandé la mise en accusation de Marat, versez L'Adresse Qué les Jacobins avaient Lancée le 3 avril, à la nouvelle de la trahison de Dumouriez, et qu'il avait Signée Comme président.

Profitant de Cé qu'un grandiose de Nombre de Membres De La Convention étaient un moment de CE en mission Auprès des Armées ET Dans Les départements, ET Qué La plupart étaient des Montagnards, les Girondins demandèrent à la Convention de décréter Marat d'accusation, Ce Qui FUT FAIT (12 avril), PUIS de l'Envoyer devant le tribunal révolutionnaire, versez Avoir Prêche le meurtre et le pillage. Le décret d'accusation FUT Rendu le 13 avril, par 220 voix Contre 92, Sur 367 votants, Avec 7 voix POUR L'ajournement ET 48 abstentions.

Cependant, le coup d'Etat manqué FUT. Le peuple des faubourgs aimait trop Marat versez le laisser condamner. Les Pauvres sentaient Qué Marat etait peuple et ne le trahirait Jamais. Et plus sur Etudie Aujourd'hui la Révolution, plus le connait CE Qué Marat un fait et CE qu'il a dit, plus sur Découvre Combien intérêt imméritée la réputation de sinistre exterminateur Qué Lui Ont faité les Historiens, admirateurs des bourgeois girondins. Toujours Presque, des avant-premières Les Semaines de la convocation des États généraux, et redingote aux moments de Crise, Marat avait vu Mieux et Plus juste Que les Autres, y COMPRIS same Les Deux Autres Grands Dirigeants de l'opinion publique révolutionnaire, - Danton et Robespierre.

Du jour Où Marat se lança Dans La Révolution, il se donna à Elle Entièrement, et il vécut Dans La Pauvreté, la force continuellement de Rentrer sous terre, Alors Que les Autres arrivaient au Pouvoir. Jusqu'a de la mort, MALGRÉ la fièvre Qui le rongeait, il ne changea Pas fils genre-de-vie. Sa porte restait ouverte Toujours Pour Les Hommes du peuple. Il pensait Qué La dictature aiderait la Révolution un transbordeur sessions crises; MAIS Jamais il ne chercha la dictature Pour Lui-Même.

Si sanguinaire Qué Fût fils langage à l'Egard des créatures de la Cour, - redingote au début de la Révolution, lorsqu'il Disait Que Si l'sur polo n'abattait QUELQUES Milliers de têtes il N'y aurait rien de fait et Que la Cour écraserait les révolutionnaires, - il EST Toujours des ménagements envers, Ceux Qui s'étaient dévoués à la Révolution, same Alors qu'ils devenaient à Leur tournée obstacle non au Développement du mouvement. IL comprit des Les Premiers Jours Que la Convention, Avec Un fort parti girondin DANS fils Sein, ne could be Pas marcher; MAIS il Essaya D'ABORD d'eviter l'épuration violente, et il N'en DeViNT le partisan et l'organisateur Que lorsqu'il vit qu'il Fallait Choisir Entre la Gironde et la Révolution. S'Il avait Vécu, il intérêt probable Que la Terreur n'eût Pas Pris le caractère féroce Que Lui imprimèrent Les Hommes du Comité de Sûreté générale. Sur ne s'en serait servi Pas versez frapper, d'une partie de juin, le parti avancé, les Hébertistes, et d'Autre Part, les conciliateurs Comme Danton (1) .

Autant le peuple aimait Marat, Autant les bourgeois de la Convention le détestaient. C'EST Pourquoi les Girondins, Qui voulaient entamer la Montagne, décidèrent de COMMENCER par Lui: il serait Moins Défendu Que les Autres.

Des Qué Paris apprit le décret d'arrestation Lancé Contre Marat, l'agitation FUT immense. L'insurrection Allait éclater Le 14 Avril SI Les Montagnards, y Compris Robespierre et Marat lui-meme, n'avaient Prêche le calme. Marat, qui-ne s'était Pas Laissé arrêté de suite, comparut le 24 avril devant le tribunal et FUT ACQUITTÉ haut la principale par les jurés. Il FUT Porté Alors en triomphe à la Convention, et de là Dans Les rues, Sur Les Epaules des sans-culottes.

AINSI le coup des Girondins etait manqué, et ILS comprirent Ce jour-là qu'ils ne s'en relèveraient polo. CE FUT verser EUX «Un jour de deuil», Comme Le dit non de Leurs Journaux. Brissot se mit à Ecrire fils Dernier brochure, A commettants sessions, Où il forme de fils Mieux verser réveiller les passions de la bourgeoise et commerçante aiSee Contre les «anarchistes».

De Dans les conditions de la CSE, la Convention, ne pas Les séances devenaient des assauts furieux Entre Les Deux Partis, perdait la considération du peuple; et la Commune de Paris prenait naturellement 'l'ascendant POUR L'initiative des hit dans révolutionnaires.

A Mesure Que l'hiver de 1793 s'était avancé, La disette avait pri Dans Les Grandes de Villes des proportions lugubres. Les municipalités trouvaient TOUTES les Difficultés du monde à soi proxénète le douleur, ne fut-CE qu'une livre, qu'un quart de livre, Quatre onces par jour, versez CHAQUE habitant. Versez y arrivant, Les municipalités, et redingote Celle de Paris, la DANS s'endettaient des proportions épouvantables.

Alors, la Commune de Paris ordonna de levier sur les richesses non Impôt progressif de Douze millions de livres, Pour les frais de la guerre. Revenu de l'ONU Quinze cents Livres pour CHAQUE chef de famille, et de mille Livres pour CHAQUE Autre membre de la famille etait considere Comme «le Nécessaire», et, par conséquents, Libéré de l'income tax. Tout Ce Qui Etait Au-dessus de la CE Revenu, etait Traité Comme «superflu» et payait non Impôt progressif: de trente livres d'écoulement non superflu de Deux mille livres; DE CINQUANTE Livres pour non superflu de Deux mille à Trois mille livres; et Ainsi de Suite, JUSQU'A Prendre vingt mille livres sur non superflu de Cinquante mille livres.

Par le Temps de guerre Que la France soutenait, au milieu d'Révolution juin et d'Une famine, dans C'était rappel Très modeste. IL N'y avait Qué Les Grandes fortunes Qui s'en ressentaient, TANDIS qu'une Famille de six PERSONNES, si Elle avait Dix mille livres de Revenu, s'acquittait Avec Moins de cent livres de this Impôt extraordinaire. Maïs les richesses jetèrent des hauts cris, TANDIS Que le Promoteur de this income tax, Chaumette, auquel les Girondins voulaient en redingote l'après Marat, Disait Très Justement: - «Rien ne me féra changer de Principe; et le cou sous le couteau, je crierai rappel: Le pauvre A TOUT FAIT, IL Est Temps Que le riche Fasse un fils tournée. Je crierai qu'il Faut Rendre Utiles, MALGRÉ EUX, les Egoïstes, Les Jeunes désoeuvrés, et proxénète du repos à l'ouvrier Utile et respectable. »

La Gironde redoubla de haine envers, la Commune Qui avait Lancé l'idée de this income tax. Maïs sur may Imaginer l'explosion générale de haines Qui éclata Dans La bourgeoise, lorsque Cambon vint proposant à la convention, et l'électeur en forme, le 20 mai, Avec l'Appui des tribuns, non milliard emprunt Force d'un, à levier DANS Toute la France Sur Les richesses, REPARTI fairly sur les Principes Mêmes Que l'Impôt de la Commune, et remboursable sur la vente des Biens d'les émigrés à Mesure qu'ils seraient Vendus. Dans Les Circonstances Difficiles Québec traversait la République, il N'y avait Pas d'émettre Autre possible Impôt genre qu'un of this; MAIS les défenseurs de la Propriété furent sur le point de d'assommer les Montagnards à la Convention, lorsque CEUX-ci soutinrent CE Projet d'emprunt vigueur. On en vint de Presque-aux-secteur.

S'Il Fallait rappel des Preuves de l'impossibilité de rien faire d'écoulement Sauver la Révolution, tante Que les Girondins resteraient à la Convention, et au Québec Les Deux Grands Partis continueraient à se paralyser l'ONU L'Autre, sur la l de CES » emprunt en donnèrent la démonstration éclatante.

Maïs Ce Qui exaspérait redingote le peuple de Paris, C'EST Qué versez arreter la Révolution, ne Paris avait Jusqu'a Présent Été le foyer le plus de ardent, les Girondins faisaient Tout pour Soulever Les départements contre la capitale, ne s'arrêtant same Pas devant la Nécessité de marcher versez CELA La Main dans la main Avec les royalistes. Plutôt la royauté qu'un Seul Pas Vers la République sociale. Plutôt inonder Paris de sang, Plutôt raser la ville Maudite, Que de laisser Le Peuple de Paris Et Sa commune Prendre L'initiative d'ONU Mouvement QUI menaçait Les Propriétés bourgeoises. Thiers et l'Assemblée de Bordeaux Ont eu, sur le Voit, des ancêtres en 1793.

Le 19 mai, les Girondins, sur la proposition de Barère, faisaient décréter la formation d'Une Commission des Douze, versez examinateur les Arrêtés Pris par la Commune, et this Commission, nommee le 21, etait devenue le rouage principale du Gouvernement. Deux jours, plus Tard, le 23, Elle faisait Arrêter Hébert, le substitut du procureur de la Commune, aimé du peuple verser le franc républicanisme de fils du Père Duchesne, et Varlet, le favori des Pauvres de Paris, non «anarchiste», dirions- Aujourd'hui Nous, versez lequel la Convention n'était qu'une «boutique de lois» et Qui prêchait Dans Les rues la révolution sociale. Maïs les Arrestations ne devaient s'arrêter là polo. La Commission des Douze soi proposait AUSSI DE Poursuivre Les sections; ELLE exigeait Qué Les Registres des livres sections Lui de fussent, ET ELLE faisait arreter Le Président et Le secrétaire de La section de la Cité QUI avaient refuser DE livrer Leurs Registres.

De fils Côté, Le girondins Isnard QUI présidait La Convention CES suspensions Journées, - non autoritaire DANS lequel apparaissait déjà-Thiers, - ajouta rappel à l'agitation by sessions menaces. Il Menaca les Parisiens. S'ils portaient Atteinte à la représentation nationale, Paris serait, Disait-il, anéanti. «Bientôt sur chercherait sur les rives de la Seine si Paris un EXISTE.» De Ces sottes menaces qui-ne rappelaient Qué trop Celles de la Cour en 1791, portèrent la fureur populaire à fils comble. Le 26, sur soi battait la DANS Presque Toutes-Les sections. L'insurrection etait inévitable, et Robespierre, Qui avait jusqu'alors deconseille l'insurrection, vint dire le soir du 26, aux Jacobins, qu'au Besoin Il Etait prêt à se mettre en insurrection, Seul, Contre les Conspirateurs et les traîtres Qui siégeaient à la Convention.

Déjà le 14 avril, 35 sections de Paris, sur 38, avaient Demande choix à la convention d'exclure de Son Sein Vingt-deux Représentants girondins, ne faites pas ELLES donnaient Les ONM. Maintenant Les sections se soulevaient verser Forcer la Convention d'obéir à CE vœu de la population parisienne.

Encore Une Fois, Comme au 10 août, le peuple, Dans les sections de sessions, préparation lui-meme l'insurrection. Danton, Robespierre ET Marat étaient fr consultations frequentes suspensions CES jours-là; MAIS ILS hésitaient, et L'Action vint rappel des «inconnus», Qui constituèrent le club non insurrectionnel à l'Évêché et y nommèrent DANS CE mais juin Commission «des Six».

Les sections prirent partie juin actifs Préparatifs auxiliaires. Déjà, en mars, la section des Quatre-Nations se déclarait en insurrection et autorisait fils Comité de surveillance à lancer des mandats d'Arrêts Contre les Citoyens suspects verser Leurs opinions contre-révolutionnaires, TANDIS Que d'Autres sections (Mauconseil, Poissonnière) demandaient ouvertement l'arrestation des Députés «brissotins». Le mas suivant, C'est-à-dire le 8 et le 9 avril, l'après la trahison de Dumouriez, Les sections de Bonconseil et de la Halle-aux-Blés exigeaient des Poursuites Contre les complices du général, et le 15, trente sections-de Cinq lançaient juin Liste des Membres vingt-deux de la Gironde n'avez ILS exigeaient l'expulsion de la Convention.

Des le début d'avril, Les sections cherchaient à se fédérer also verser l'action, en Dehors du conseil de la commune, et le 2 avril la section des Gravilliers, Toujours à l'avant-garde, prenait l'initiative de la création d'ONU «Comité central». Ce Comité n'agit Que d'Une Façon intermittente, MAIS il se reconstitua à l'Approche du danger (le 5 mai), et le 29, IL prenait en sessions secteur la direction du mouvement. Quant à l'influence du club des Jacobins, Elle resta médiocre. ILS EUX admettaient-mèmes Que le centre d'actions Etait Dans Les sections. (VOYEZ, par Exemple, Aulard, Jacobins, t. V, p. 209.)

Le 26 mai, des rassemblements populaires Assez Nombreux assiégeaient la Convention. Bientôt ILS l'envahissaient en party, et le peuple Entré Dans La salle, appuyé par les tribuns, demandait la suppression de la Commission des Douze. Cependant la Convention résistait, et qu'après CE ne FUT minuit Québec, brisée de fatigue, Elle CÉDA ENFIN. La Commisson FUT cassée.

This concession, d'Ailleurs, ne FUT Qué momentanée. Le Lendemain same, le 27, profitant de l'absence d'Un grand Nombre de Montagnards envoyes en mission, les Girondins, appuyés par la Plaine, rétablissaient la Commission des Douze. L'insurrection etait AINSI manquée.

Ce Qui avait paralysé l'insurrection, C'est pas qu'il N'y avait eu de d'accord Entre les révolutionnaires EUX-mèmes. UNE PARTIE des sections, Inspirées par par CEUX Qu'on nommait «les Enragés», voulaient juin Mesure Qui Frappat les contre-révolutionnaires de terreur. Elles voulaient, l'après Avoir Soulève le peuple, tuer les principaux Girondins. Sur parlait same d'égorger Dans Paris les aristocrates.

Plan d'EC Maïs rencontrait opposition forte juin. La représentation nationale etait non dépôt CONFIE au peuple de Paris: commentaire pouvait-il trahir la Confiance de la France? Danton, Robespierre et Marat S'y opposèrent Résolument. Le Conseil de la commune et le maire Pache, AINSI Qué le Conseil du département, le plan accepteur de CE refusèrent de d'; les sociétés populaires ne Lui donnèrent Pas Leur Appui.

Il y avait also AUTRE CHOSE. Il Fallait Compter Avec la bourgeoisie Qui etait deja, à this époque, nombreuse à Paris, et Dont Les bataillons de Gardes Nationaux auraient écrasé L'insurrection S'Il s'était AGI DE Défendre Les Propriétés. Il Fallait Leur garantir Qu'on N'y toucherait Pas. C'EST Pourquoi, aux Jacobins, Hassenfratz, Qui déclaration n'avoir rien, en Principe, Contre le pillage des scélérats - C'Est AINSI qu'il appelait Les richesses, - chercha neanmoins à empécher Que l'insurrection Fût Accompagnée de pillage . - «Il Ya cent soixante Mille Hommes domiciliés, Qui SONT Armes et EN Etat de repousser Les Voleurs. Il Est clair qu'il ya impossibilité absolue d'attenter aux proprietes », Disait Hassenfratz aux Jacobins; et il invitait Tous Les Membres de Cette société à «Prendre L'Engagement de périr plutot Que de laisser porter Atteinte aux-Propriétés.»

Le same serment FUT Prete dans la nuit du 31 à la commune, et same à l'Évêché, par les «Enragés». Les sections firent de meme.

Une Nouvelle Classe DE Propriétaires bourgeois se constituait en Effet à this époque, - classe Dont Le Nombre un si immensément grandi Dans Le courant du dix-Neuvième siècle, - et les révolutionnaires se Virent forces de la ménager, versez Ne Pas Avoir l'Contre soi.

La veille d'une insurrection juin, sur ne SAIT Jamais si la masse du peuple se lèvera, Ou non. This foie-ci, il y avait AUSSI La Crainte Qué Les elements Extrêmes n'allassent JUSQU'A tuer les Girondins Dans La Convention ET NE FUT Qué Paris AINSI Compromis Dans Les départements. Jours Trois soi passèrent Fait fr pourparlers, JUSQU'A CE qu'il Fût convenu Que l'insurrection serait dirigée par l'ensemble des éléments révolutionnaires: le Conseil de la Commune, le Conseil du département et le Conseil général révolutionnaire de l'Évêché ; violence qu'aucune NE serait commise Sur Les PERSONNES; et Que l'sur respecterait Les Propriétés. Sur soi bornerait à juin insurrection moral, à juin pression sur la Convention sur l'Qué forcerait une livrer Les Députés Coupables Au tribunal révolutionnaire.

Ce mot d'ordre, Marat, groupe de prix de la Convention, le développa le soir du 30, à l'Évêché et ensuite à la commune. A minuit, C'est Lui, Parait-il, Qui Bravant la loi punissait de mort Qui celui Qui sonnerait le tocsin, mit le premier en mouvement le beffroi de l'Hôtel de Ville.

L'insurrection commençait. Des delegues de l'Évêché, centre du mouvement, déposèrent D'ABORD, Comme sur l'avait fel au 10 août, le maire et le Conseil de la Commune; MAIS au lieu de séquestrer le maire et de Nommer Autre Un conseil, ILS réinvestirent l'ONU et L'Autre, l'après Leur Avoir fel Preter serment de se Joindre à l'insurrection. ILS firent de meme Avec le Conseil du département, et this same nuit les révolutionnaires de l'Évêché, le Département et la Commune s'unirent en non «Conseil général révolutionnaire», qui-PRIT la direction du mouvement.

Ce Conseil Nomma le commandant d'ONU des bataillons (celui de la section des Sans-Culottes), Hanriot, commandant général de la garde nationale. Le tocsin sonnait, la générale etait battue DANS PARIS.

Ce Qui frappe cependant DANS this insurrection, C'est l'indécision. Meme l'après Qué le canon d'alarme, place au Pont-Neuf, S'est mis à tonner Vers une heure de l'après-midi, les sectionnaires Armes, descendus Dans la rue, semblent n'avoir Aucun projet arrêté. Deux bataillons, Fidèles aux Girondins, avaient Été les premiers à accourir à la Convention et à se poster en face à des Tuileries. Hanriot, Avec les quarante-huit chanoines des sections, investissait l'Assemblée.

Les heures s'écoulaient, MAIS IL N'y avait rien de fait. Tout Paris etait debout, MAIS la masse du peuple ne venait Pas Exercer juin pression sur la Convention, si Bien Que le Girondin Vergniaud, Voyant Qué L'insurrection NE SE développait pas cher, électeur ajustement Qué Les sections avaient Bien Mérité de la patrie. Il espérait Probablement affaiblir AINSI Leur hostilité contre la Gironde. La Journée semblait perdue, lorsque DE Pratique masses du peuple arrivèrent le soir et envahirent la salle de la Convention. Alors, les Montagnards se sentant renforcés, Robespierre DEMANDA non-only la suppression de la Commission des Douze ET LA MISE EN accusation de Ses Membres, Mais aussi La mise en accusation des chefs principaux girondins, au Québec l'appelait sur les vingt-deux et Qui ne faisaient Pas party des Douze.

This proposition, cependant, polo ne FUT discutée. Tout CE Que la Convention se décida de faire, CE FUT de casser de nouveau la Commission des Douze, et de faire remettre session papiers au Comité de Salut public verser qu'il FIT là-Dessus des Nations Unies Rapport Dans Les Trois Jours. En outré Convention approuva la non arrêté de la Commune, d'activités après lequel les Ouvriers Qui resteraient sous les armes Jusqu'au retablissement De La Tranquillité Publique Payés de quarante seraient sous par jour, - sur quoi la commune leva non Impôt sur les richesses d'écoulement Être Un mème de payeur de suite Trois Journées d'insurrection. Sur décida Qué Les tribuns De La Convention seraient Ouvertes Au Peuple sans billettes Préalables.

Tout CELA, dans C'était fort PEU de choisit. La Gironde restait, Elle continuait à Avoir la majority - l'insurrection manquée etait. Alors par Mais, le peuple de Paris, COMPRENANT qu'il N'y avait rien de fait, se mit un préparateur Un Nouveau soulèvement verser le surlendemain, 2 juin.

Le Comité révolutionnaire, forme au Sein du Conseil général de la Commune, donna l'ordre d'Arrêter Roland et sa femme (Lui Etant parti, Elle Seule FUT arrêtée), et il DEMANDA Nettement à la Convention de faire Arrêter vingt-sept de session Membres girondins. Le soir, le tocsin sonnait de nouveau, et Le canon d'alarme tirait sessions coups Mesures.

Alors, le Deux juin, Tout-Paris FUT debout verser en finir this foie-ci. Altri hommes cent de Mille Armés se rassemblèrent Autour de la Convention. ILS avaient Avec EUX 163 pièces d'artillerie. Et ILS demandaient, ous Bien Que les Girondins donnassent Leur Démission, ous bien, faute de l'ACDE, Qué vingt-DEUX D'ENTRE EUX - plus tard de vingt-sept - fussent Expulsés par la Convention.

Les nouvelles affreuses arrivees de Lyon vinrent renforcer l'insurrection populaire. Sur apprit Que le 29 mai, la Soulève le peuple affamé de de Lyon, MAIS Qué Les Contre-révolutionnaires - les royalistes, appuyés par les Girondins, avaient pri Le Dessus et rétabli l'Ordre fr Faisant égorger Huit cents patriotes!

Ce n'était malheureusement trop Qué Vrai, et la partie des Girondins Dans La contre-révolution à Lyon n'était Qué trop evidente. This nouvelle mit le peuple en fureur, CE FUT L'Arrêt Définitif de la Gironde. Le peuple Qui assiégeait la Convention déclaration qu'il ne laisserait personne Sortir, also Longtemps Que l'exclusion des principaux Girondins, d'Une Façon ous d'Une Autre, ne serait Pas prononcée.

Le SAIT Qué la Convention - du Moins la Droite, la Plaine, et same juin party de la Montagne, - déclarant Qué session Proceedings n'étaient plus les Libres, Essaya de Sortir, Esperant en Imposer au peuple et se frayer chemin non à Travers la foule. Sur quoi Hanriot, Tirant fils sabre, donna l'ordre Fameux: Canonniers À vos pièces!

La Convention, l'après Trois Jours de résistance, FUT forcée de s'exécuter. Elle Vota l'exclut de trente-et-un de Ses Membres girondins. Sur quoi juin députation du peuple vint remettre à la Convention la lettre suivante:

«Le peuple Entier du département de Paris Vers de Depute UNO vous, Citoyens législateurs, versez Vous Dire Que le décret Qué Vous Venez de Prendre intérêt le salut de la République; Nous venons Vous Offrir de constituer Nous en otages en Nombre Égal à celui n'avez l'Assemblée une ordonné l'arrestation, versez repondre à Leurs départements de Leur Sûreté. »

D'Autre Part, Marat prononçait le 3 juin aux Jacobins juin allocution, Dans laquelle il résumait le Sens du mouvement Qui venait de s'accomplir et proclamait le droit à l'aisance pour Tous.

«Nous Avons Donné juin grande impulsion», Disait-il fr Parlant De L'exclusion des trente-et-un Députés girondins: «C'EST à la Convention à assureur Les bases du bonheur public. Rien de plus de facile:. Il Faut faire Votre profession de foi . Nous Voulons Qué Tous les Citoyens Qu'on QUALIFIE sans-culottes jouissent du bonheur et de l'aisance Nous Voulons Qué this classe Utile Soit aidee par les richesses en proportion de Leurs Facultés. Voulons NE NOUS font violer Les Propriétés. Maïs Quelle Est La Propriété la plus de sacrée? Celle de C'est de l'existence. Nous Voulons Qu'on Respecte this Propriété ......

«Nous Voulons Que Tous Les Hommes Qui n'ont Pas 100.000 livres de proprietes Soient Interesses à MAINTENIR Notre ouvrage. Nous laisserons crieur Ceux Qui Ont ainsi de 100.000 livres de rente [Evidemment, de Propriété] .... Nous dirons un CES HOMMES: «convenez Que Nous Sommes les plus de Nombreux, et si Vous ne Poussez Pas à la roue Avec Nous, Nous Vous chasserons de la République, UNO prendrons VOS Propriétés, Qué BNO partagerons Entre Les sans-culottes. »

Et il ajoutait this Autre idée qui-devait bientôt Être mise à exécution:

«Jacobins, Disait-il, J'ai juin vérité a vous dire: Vous ne Connaissez Pas Vos plus les Mortels Ennemis; CE SONT Les Prêtres Constitutionnels, CE SONT EUX Qui crient le plus de Dans Les Campagnes aux anarchistes, aux-désorganisateurs, au dantonisme, au robespierrisme, au jacobinisme ... Ne caressez, plus les Erreurs populaires; Coupez les racines de la superstition! Dites ouvertement Qué Les Prêtres SONT Vos Ennemis (1) . »

Un moment de CE, Paris ne voulait nullement la Mort des Députés girondins. Vantent CE qu'il voulait, dans C'était Qué de la place laissée par Fût EUX aux Conventionnels révolutionnaires, circonstancielle et déjà than CEUX-ci pussent continuateur la Révolution. Les Députés d'arrêtés ne furent Pas envoyes à l'Abbaye; ILS furent gardes Chez Eux. Sur continua meme un Leur payeur Les Dix-huit francs Par jour alloués à CHAQUE membre de la Convention, et ILS purent Circuler Dans Paris, accompagnés d'gendarme non, à la chargent de le Nourrir.

Ces si Députés, obéissant aux Principes du civisme antique, ne ILS aimaient tante à se parer, s'étaient retire DANS LA VIE PRIVEE, il intérêt certain Qu'on les laisses tranquilles aurait. Maïs, au lieu de l'ACDE, ILS DE s'empressèrent soi Rendre Dans Les départements Pour Les Soulever, ET Voyant qu'ils étaient les forces de marcher D'accord aveC Les Prêtres Et Les royalistes contre la révolution, s'ils voulaient Soulever Les départements Contre Paris, ILS préférèrent s'allier aux traîtres royalistes Que d'Abandonner la party. ILS marchèrent Avec EUX.

Alors, MAIS only Alors, en juillet 1793, la Convention de mit les hors CES lettre d'intention La Insurgés.

Si quelqu'un doutait de la nécessité dans laquelle se trouvait la Révolution, d'éloigner de la Convention les principaux hommes du parti de la Gironde, il n'aurait qu'à jeter un coup d'œil sur l'œuvre législative que la Convention se mit à accomplir, dès que l'opposition de la droite fut brisée.

L'impôt forcé sur les riches, pour subvenir aux frais immenses de la guerre, la fixation du prix maximum des denrées, le retour aux communes des terres que les seigneurs leur avaient enlevées dès 1669, l'abolition définitive et sans rachat des droits féodaux, les lois sur les successions, faites pour disséminer les fortunes et les égaliser, la Constitution démocratique de 1793, – toutes ces mesures se suivirent rapidement, dès que les Droites furent affaiblies par l'expulsion des chefs girondins.

Cette période, qui dura du 31 mai 1793 au 27 juillet 1794 (9 thermidor de l'an II de la République), représente la période la plus importante de toute la Révolution. Les grands changements dans les rapports entre citoyens, dont l'Assemblée constituante ébaucha le programme pendant la nuit du 4 août 1789, s'accomplissaient enfin, après quatre ans de résistance, par la Convention épurée, sous la pression de la révolution populaire. Et c'est le peuple, ce sont les «sans-culottes», comme on disait alors, qui, non seulement forcent la Convention à légiférer dans ce sens, après lui en avoir donné le moyen, par l'insurrection du 31 mai ; mais ce sont encore eux qui mettent ces mesures à exécution sur place, par le moyen des sociétés populaires, auxquelles s'adressent les conventionnels en mission lorsqu'ils doivent créer sur les lieux la force exécutive.

La famine continue à régner pendant cette période, et la guerre, que la République doit soutenir contre la coalition du roi de Prusse, de l'empereur d'Allemagne, du roi de Sardaigne, et du roi d'Espagne, poussés et soudoyés par l'Angleterre, prend des proportions terribles. Les besoins de cette guerre sont immenses ; on ne s'en fait pas même idée si on ne prend pas note des menus détails qui se rencontrent dans les documents de l'époque et qui figurent la pénurie, la ruine à laquelle la France est acculée par l'invasion. Dans ces circonstances vraiment tragiques, lorsque tout manque, – le pain, les souliers, les bêtes de trait, le fer, le plomb, le salpêtre, et lorsque rien ne peut entrer ni par terre, à travers les quatre cent mille hommes lancés contre la France par les alliés, ni par mer, à travers le cercle de vaisseaux anglais qui font le blocus, – dans ces circonstances se débattent les sans-culottes pour sauver la Révolution qui semble prête à sombrer.

En même temps, tout ce qui tient pour l'ancien régime, tout ce qui occupait jadis des positions privilégiées et tout ce qui espère, soit reprendre ces positions, soit s'en créer de nouvelles sous le régime monarchiste, dès qu'il sera rétabli – le clergé, les nobles, les bourgeois enrichis par la Révolution – tous conspirent contre elle. Ceux qui lui restent fidèles doivent se débattre entre ce cercle de baïonnettes et de canons qui se serre autour d'eux, et la conspiration intérieure qui cherche à les frapper dans le dos.

Voyant cela, les sans-culottes s'empressent de faire en sorte que lorsque la réaction aura repris le dessus, elle trouve une France nouvelle, régénérée : le paysan en possession de la terre, le travailleur des villes accoutumé à l'égalité et à la démocratie, l'aristocratie et le clergé dépouillés des fortunes qui faisaient leur vraie force, et ces fortunes passées déjà en des milliers d'autres mains, morcelées, entièrement changées d'aspect, méconnaissables, pour ainsi dire, impossibles à restituer.

La vraie histoire de ces treize mois – juin 1793 à juillet 1794 – n'a encore jamais été faite. Les documents qui serviront un jour pour l'écrire existent dans les archives provinciales, dans les rapports et lettres des Conventionnels en mission, dans les minutes des municipalités, des sociétés populaires, etc. Mais ils n'ont pas encore été dépouillés avec le soin qui a été donné aux actes concernant la législation de la Révolution, et il faudrait se presser pourtant, puisqu'ils disparaissent rapidement. Cela demandera sans doute le travail d'une vie ; mais sans ce travail l'histoire de la Révolution restera inachevée (1).

Ce que les historiens ont surtout étudié pendant cette période, c'est la guerre – et la Terreur. Et cependant là n'est pas l'essentiel. L'essentiel est l'œuvre immense de dispersement des propriétés foncières, l'œuvre de démocratisation et de déchristianisation de la France qui fut accomplie pendant ces treize mois. Raconter ce travail immense, avec toutes les luttes auxquelles il donna naissance sur les lieux, dans chaque ville et chaque hameau de la France – sera l'œuvre d'un futur historien. Tout ce que nous pouvons faire aujourd'hui, c'est d'en relever quelques traits principaux.

La première mesure vraiment révolutionnaire, prise après le 31 mai, ce fut l'emprunt forcé chez les riches,pour subvenir aux frais de la guerre. La situation de la Trésorerie, nous l'avons vu, était déplorable. La guerre dévorait de formidables sommes d'argent. Les assignats, lancés en trop grandes quantités, baissaient déjà. De nouveaux impôts sur les pauvres ne pouvaient rien produire. – Que restait-il donc à faire, sinon imposer les riches ? Et l'idée d'un emprunt forcé, d'un milliard, prélevé sur les riches, – idée qui s'était déjà faite jour sous le ministère Necker, aux débuts de la Révolution, – germait dans la nation.

Lorsqu'on lit aujourd'hui ce que les contemporains, les réactionnaires comme les révolutionnaires, disaient de l'état de la France, on ne peut s'empêcher de penser que tout républicain, quelles que fussent ses idées sur la propriété, aurait dû se ranger à l'idée de l'emprunt forcé. Il n'y avait pas d'autre issue possible. Lorsque cette question fut posée, le 20 mai, l'impôt fut recommandé par le modéré Cambon ; mais les Girondins tombèrent sur les promoteurs de l'impôt avec une violence inouïe, provoquant à la Convention une scène détestable.

C'est pourquoi tout ce qu'on put faire le 20 mai, ce fut d'accepter l'idée d'un emprunt forcé, en principe.Quant au mode d'exécution, il devait être discuté plus tard, – ou jamais, si les Girondins réussissaient à envoyer les Montagnards «à la Roche Tarpéïenne».

Eh bien, dans la nuit même qui suivit l'expulsion des principaux Girondins, la Commune de Paris arrêtait que le décret fixant le maximum des prix des denrées serait mis à exécution sans retard ; qu'il serait procédé immédiatement à l'armement des citoyens ; que l'emprunt forcé serait prélevé ; et que l'armée révolutionnaire serait organisée, comprenant tous les citoyens valides, mais excluant du commandement les ci-devant(c'est-à-dire, les ex-nobles, les «aristocrates»).

La Convention s'empressa d'agir dans ce sens, et le 22 juin 1793 elle discuta le rapport de Réal, qui posait les principes suivants de l'emprunt forcé. Le revenu nécessaire(trois mille livres pour un père de famille, et quinze cents livres pour un célibataire) est affranchi de l'emprunt. Les revenus abondantsle supportent d'une manière progressive, jusqu'au maximum, qui est de dix mille livres pour les célibataires et vingt mille livres pour les pères de famille. Si le revenu est supérieur à ce maximum, il est considéré comme superflu,et requis en entier pour l'emprunt. Ce principe fut adopté ; seulement la Convention, dans son décret du même jour, fixa le nécessaire à six mille livres pour les célibataires, et à dix mille pour les pères de famille (2).

On s'aperçut cependant, en août, qu'avec ces chiffres, l'emprunt produirait moins de deux cents millions (Stourm, p. 372, note), et le 3 septembre, la Convention dut revenir sur son décret du 22 juin. Elle fixa le nécessaire à mille livres pour les célibataires et quinze cents livres pour les gens mariés, plus mille livres pour chacun des membres de leur famille. Les revenus abondantsétaient taxés d'un impôt progressif qui allait de 10 à 50 pour cent du revenu. Et quant aux revenus au-dessus de neuf mille livres, ils étaient taxés de façon à ne jamais laisser plus de quatre mille cinq cents livres de revenu, en plus du nécessairequi vient d'être mentionné, – quel que fût le revenu du riche. Ceci s'appliquait d'ailleurs, non à un impôtpermanent, mais à un emprunt forcéque l'on faisait pour une fois dans des circonstances extraordinaires.

Chose frappante, qui prouve de façon remarquable l'impuissance des parlements. Certainement il n'y eut jamais un gouvernement qui inspirât plus de terreur que la Convention de l'an II de la République. Et cependant, cette loi concernant l'emprunt forcé ne fut pas obéie. Les riches ne payèrent pas. L'emprunt coûta immensément, mais comment le prélever sur les riches qui ne voulaient pas payer ? La saisie ? La vente ? Mais cela demandait tout un mécanisme, et il y avait déjà tant de biens nationaux mis en vente ! Matériellement, l'emprunt fut un insuccès. Mais comme l'intention des Montagnards avancés était aussi de préparer les esprits à l'idéed'égalisation des fortunes,et de lui faire faire un pas en avant, – sous ce rapport ils atteignirent leur but.

Plus tard, même après la réaction thermidorienne, le Directoire eut aussi recours, à deux reprises, au même moyen, – en 1795 et en 1799. L'idée du superfluet du nécessaireavait fait son chemin. Et l'on sait que l'impôt progressif devint le programme de la démocratie pendant le siècle qui suivit la Révolution. Il fut même appliqué dans plusieurs États, mais dans des proportions beaucoup plus modérés – si modérées qu'il n'en resta plus que le nom.

Deux Grandes questions, Nous l'Avons vu, dominaient TOUTES les Autres Dans La France rurale: la reprise, Les Communes pair, des Terres communales, et L'abolition des droits féodaux finale. Deux immenses des questions Qui passionnaient Les Deux étages de la France, et n'avez pas la solution restait en suspens, tante Que les Girondins, défenseurs des Propriétés, dominaient la Convention.

DEPUIS Que la Révolution avait commencer, ous Plutôt DEPUIS 1788, lorsqu'une Lueur d'espoir avait pénétré Dans Les villages, les paysans avaient Espère et same Essayé de RENTRER EN possession des Terres communales, Qué les nobles, le Clergé et les gros bourgeois s'étaient appropriées frauduleusement, en profitant de l'édit de 1669. Là où ILS purent le faire, Les Paysans reprirent CES Terres, MALGRÉ la terrible répression QUI suivait Tres souvent CES actes d'expropriation.

Autrefois la terre, Toute la terre - les prés, les bois, les Terres en friche, AINSI Qué Les Terres défrichées - Etait La Propriété Des communautés villageoises. Les seigneurs féodaux avaient droit de justice Sur Les habitants, et la plupart d'Entre EUX avaient also le droit de prélever Diverses prestations fr fr Travail et nature Sur Les habitants (ordinairement, Trois Journées de Travail et divers Paiements, ous revêt, en nature ); fr Echange de quoi ILS devaient Entretenir des Bandes Armées pour la défense du Territoire Contre Les Invasions Et Les incursions, Soit d'Autres seigneurs, Soit des Etrangers, Soit des brigands de la région.

Cependant, PEU à PEU, Avec l'aide du Pouvoir militaire qu'ils possédaient, du Clergé Qui etait de partie Avec EUX, et des légistes, versets Dans Le droit Romain, qu'ils entretenaient une Leurs cours, les seigneurs s'étaient adequate des Quantités considerables de Terres, en Propriété Personnelle. This appropriation FUT Très lente, Elle PRIT des Siècles d'écoulement s'accomplir - Tout le Moyen-Age; MAIS Vers la fin du siècle Seizième dans C'était devant le fait. ILS possédaient Déjà DE larges Espaces de Terres labourables et De prairies.

Cependant CELA NE LEUR polo suffisait.

A Mesure Que la population de l'Europe occidentale grandissait, et Que la terre acquérait de plus salle, plus de Valeur, Les seigneurs, devenus Les paires du Roi et protégés par Toute l'Autorité du roi et de l'Église, commencèrent à convoiter les terre restées en possession des Communes de villages. S'emparer DE CES Terres, par mille Moyens et sous mille Prétextes, par la vigueur ous la fraude légale, DeViNT choisi habituelle Aux Seizième ET dix-septieme Siècles. C'EST Alors Que l'ordonnance de 1669, Faite par le «Roi Soleil», Louis XIV, vint Donner aux seigneurs juin nouvelle arme légale d'écoulement s'approprier les Terres communales.

This arme, dans C'était le triage, Qui permettait au seigneur de s'approprier l'ONU niveaux des Terres appartenant aux communes qui-avaient Été autrefois sous sa Gouverne, Et Les seigneurs s'empressèrent de Profiter de this édit verser SAISIR Les MEILLEURES Terres, redingote Les Prés, ne faites pas Les communes villageoises avaient Besoin d'écoulement Leur livestock.

De plus Tard, sous Louis XIV et Louis XV, Les seigneurs, Les couvents, Les Évêques, etc, continuèrent à s'emparer des Terres communales sous mille Prétextes. ONU Monastère soi fondait-il Au milieu des Forêts Vierges, les paysans cédaient volontiers aux Moines de larges Espaces de la forêt. Ou bien, le seigneur obtenait Pour Un rien le droit d'établir juin ferme à Lui, sur les Terres de la commune, au milieu de Pâturages incultes, et par la suite il se réclamait du droit de possession. On Ne négligeait Même pas DE Fabriquer des Titres de fausse possession. Ailleurs, sur profitait du bornage, la DANS PLUSIEURS ET provinces le seigneur Qui avait entouré d'enclos non juin party des Terres communales s'en déclarait bientôt owner et recevait des autorites royales ous des des Parlements Le Droit de Propriété-sur CES enclos. La Résistance des communes un CES crédits etant traitee Comme rébellion, des Qué le seigneur avait des Protecteurs à la Cour, le pillage des Terres communales se faisait, en grand et en petit, sur Toute l'Etendue du royaume (1) .

Maïs DEPUIS Que les paysans avaient senti les Approches de la Révolution, ILS commencèrent une exiger Qué Les crédits FAITES DEPUIS 1669, Soit par la loi du triage, Soit Autrement, fussent reconnues illegales ET Qué Les Terres enlevées aux-villages sous CE Prétexte, AINSI Qué Les Terres Qué Les Communes Elles-mèmes avaient Été amenées, mille Moyens par frauduleux, à céder à des Particuliers, fussent rendues aux communautés villageoises. De Dans certains Endroits, Les Paysans avaient Déjà Repris CES Terres pendant les soulèvements DE 1789, 1792. Maïs demain la Réaction pouvait Revenir, Et Les «ci-devant» Leur enlèveraient CES Terres. Il Fallait Fait généraliser la reprise, la légaliser: à quoi non only Les Deux Assemblées, la Constituante et la Législative, Mais aussi la Convention, Dominee par les Girondins, s'étaient opposées De toute Leur vigueur.

Il Faut Noter, ici, au Québec l'idée de partager les Terres communales Entre les habitants de la commune, Qui etait souvent soulevée by Les Bourgeois des villages, n'était nullement approved par LA GRANDE MASSE des Paysans français, polo ainsi qu'elle N'Est approved par les paysans russes, bulgares, Serbes, arabes, kabyles, Autres de ous Hindous, Qui Vivent Jusqu'a Nos Jours sous le régime de la Propriété communale. Le SAIT en Effet Que lorsque des voix s'élèvent de Dans un payeur de Propriété communale d'écoulement Le Partage des Terres appartenant aux-communes, Elles viennent Toujours de la partie des QUELQUES bourgeois du village, Qui s'enrichissent par l'ONU petit commerce quelconque et espèrent s 'approprier Les lopins des Pauvres, Une Fois Qué Les Terres communales seront Partagées. Quant à la masse, au Gros des paysans, Elle Est généralement opposée au Partage.

Le same devant le fait se produisit en France pendant la Révolution. A Côté de la masse, plongée Dans Une misère affreuse, Toujours croissante, il y avait also, Comme Nous l'Avons dit, le paysan-bourgeois, Qui s'enrichissait d'Une Façon ous d'Une Autre, et n'avez Les Réclamations arrivaient aux oreilles redingote de l'administration révolutionnaire, bourgeoise par fils origine, par session Goûts et certaines Façons d'Envisager les choisit.

CES Bourgeois-paysans étaient Parfaitement D'accord aveC la Masse des Paysans Pauvres verser Demander Le Retour Aux communes des Terres communales enlevées DEPUIS 1669 by Les seigneurs; MAIS il étaient Contre this masse, lorsqu'ils demandaient Le Partage Définitif des Terres communales.

ILS l'étaient d'Autant en plus de la DANS Qué Toutes-Les communes villageoises, also Bien qu'urbaines, juin distinction s'était etablie Au Cours des Siècles Entre Deux catégories D'habitants. IL y avait Les families Plus Moins de ous aisées, Qui étaient, Où se disaient descendues des premiers ministres Fondateurs de la commune. CEUX-CI s'appelaient «les bourgeois», die Bürger en Alsace, «Les Citoyens», ous Bien «les Familles». Et il y avait Ceux Qui étaient venus, plus tard de s'établir Dans La commune ET QUI s'appelaient «Les habitants», «les manants», meurent Ansässigen en Alsace et en Suisse.

Les premiers ministres Seuls avaient droit aux terres cultivables Terres communales, et seuls d'participaient au droit de pacage et Autres Droits de la commune sur les bois, les terrains vagues, Les Forêts, etc; TANDIS qu'aux habitants, Aux manants, aux Ansässigen, sur Tout refusait. De C'est à Peine si sur Leur permettait de faire paître juin chèvre sur les terrains vagues, ous de ramasser le petit bois, ous Les châtaignes.

Les s'étaient envenimées choisit davaNtage DEPUIS Que l'Assemblée Nationale avait ÉTABLI, non-only Pour Les droits Politiques, Mais aussi versez les élections UA Conseil de la commune et De sessions Fonctionnaires, des juges, etc, La Citoyens funeste distinction de entrepre Actifs et passifs Citoyens. Par la loi municipale de décembre 1789, la Constituante, Ayant aboli l'Assemblée populaire du village, Composée de Tous les chefs de famille de la commune (le mir russe), jusqu'alors de QUI (SAUF Les restrictions imposées de pair Turgot) continuait à soi Réunir sous l'orme ous à l'ombre du clocher, Elle avait ÉTABLI, à la place de this Assemblée du village, la municipalité élue, et élue par les Citoyens only Actifs.

Des seillers, l'accaparement des Terres communales par les paysans enrichis et les bourgeois Doit Avoir Marché Rapidement. Il etait facile aux Citoyens «Actifs» de s'entendre Entre EUX versez Acheter Les MEILLEURES Terres communales, Tout en privant les Pauvres De La jouissance des terrains communaux, Qui représentaient, Peut-être, l'unique de garantie de Leur existence. Ce FUT certainement le CAS en Bretagne (Probablement available in Vendée), Ou Les paysans, Comme sur le Voit d'activités après les lois Mêmes de 1793, jouissaient de larges droits sur d'immenses Espaces de Terres vagues, bruyères, pacages, etc , - Que la bourgeoisie droits des villages se mit à Leur contesteur lorsque l'ancienne coutume de l'Assemblée communale FUT abolie par la loi de décembre 1789.

Sous l'impulsion des lois de la Constituante, la petite bourgeoisie villageoise, Tout en très demandé Qu'on Rendit-aux villages les Terres appropriées sous la loi du triage, demandait also Que l'sur décrétât Le Partage des Terres communales. Elle etait sûre, sans Doute, Que Si Le Partage etait décrété par l'Assemblée nationale, il serait devant le fait au profit des paysans aises. Les Pauvres, les passifs, en seraient Exclus. Maïs l'Assemblée Constituante, l'Assemblée Législative, Jusqu'au mois d'août 1792, ne firent rien. Elles s'opposaient A Toute solution des Questions foncières défavorables aux-seigneurs, et n'entreprenaient rien (2) .

Cependant, l'après le 10 août 1792, à la veille de se separer, la Législative se Sentit forcée de faire Quelque Chose. Et C'EST CE qu'elle forme Tout au profit de la bourgeoisie villageoise.

Lorsque Mailhe Lui présentation (le 25 août 1792) des Nations Unies Projet de décret, tres etudie, versez casser les Effets de l'ordonnance de 1669 et verser de débiteur Les seigneurs un Restituer aux-communes Villageoises Les Terres QUI LEUR avaient ete enlevées Depuis deux cents ans, CE décret Ne Pas de FUT acc. Par Contre, onze auparavant jours, la Législative, sur la proposition de François (de Neufchâteau), avait déjà-ordonné Ce Qui costume: - 1 ° «Des this year, Immédiatement Après les Récoltes, Tous Les terrains ET usages communaux Autres Que les bois, [C'est-à-dire, meme Les terrains de pacage possédés par Les Communes ET-sur lesquels Le droit de pâture appartenait généralement a tous Les habitants ], seront partagés Entre les Citoyens de CHAQUE commune ; 2 ° CES CITOYENS jouiront En toute Propriété DE LEURS portions respectives; 3 ° Les Biens communaux, connus sous les Noms de sursis ET logements inoccupés, seront Also Divisés Entre Les habitants; et 4 °, verser le fixateur le mode de Partage, le Comité d'agriculture présentera de dans Trois Jours non Projet de décret. »Par CE same décret la Législative abolissait la solidarité Dans Les Paiements titre de redevances et d'impôts les paysans avaient les Qué un payeur (3) .

Ce décret Etait Un vrai coup de Jarnac Porté à la Propriété communale. Bâclé nonchalance Avec et d'ONU incroyable vague, il Semble si extravagant pendentif Qué Quelque Temps je ne pouvais Pas Croire Que le text of this décret, Donné par Dalloz, ne Fût Pas non résumé imparfait, et J'en cherchais le format texte complet. Maïs C'EST Bien le format texte exact et complet de this loi Qui extraordinaire, d'Un coup de plume, abolissait la Propriété communale en France, en privant de Tous droits Sur Les Terres communales CEUX Qu'on appelait Les habitants, ous les Ansässigen .

Nous comprenons Parfaitement la fureur Qué CE décret dut provoquer en France, Dans la fraction des populations Rurales Pauvre. Il FUT COMPRIS de Comme l'Ordre de Les Terres Partager Les communales Entre Les Citoyens Actifs, et only les «Citoyens», à l'exclusion des «Habitants» Et des Pauvres. Dans C'était la spoliation à L'Avantage du bourgeois de village (4) . Un Seul de Lui, CE décret, fils Avec Paragraphe 3, aurait suffi verser Soulever Toute la Bretagne paysanne.

Déjà, le 8 septembre 1792, l'ONU rapport etait lu à la Législative verser constater Qué L'exécution de Cé décret rencontrait tantes D'obstacles Dans La population qu'il etait impossible de l'appliquer. Maïs rien ne FUT FAIT. La Législative se sépara sans l'Avoir abrogé. Ce ne FUT FAIT qu'en octobre, par la Convention.

Vu les Difficultés d'application, la Convention décida d'Abord (décret du 11-13 octobre 1792) Que «les communaux en culture continueront Jusqu'a l'époque du partage à Être Cultivés et ensemencés Comme par le dépassé, suivant les Usages des lieux existants; et les Citoyens Qui auront les cultures et Semences Dites jouiront des Récoltes provenant de Leurs travaux préparatoires. » (Dalloz, IX, 186.)

Tant Que les Girondins dominaient la Convention, il n'était possible de faire ralph davaNtage. Il intérêt fort probables Qué Les paysans - là, du Moins Les, Ou la Teneur of this contre-décret Leur FUT expliquée, - Que le comprirent coup du partage des communaux, ne la Législative les avait frappés le 25 août, avait raté this foie- ci. MAIS QUI mesurera le mal Qué this Menace d'expropriation des communes, restée suspendue sur Elles, un fait à la Révolution; QUI Dira Les haines qu'elle l'aura provoquées Dans Les régions agricoles, où les révolutionnaires Contre de la ville.

Cependant Pas de CE n'était vantent. Les 28 août-14 septembre 1792, à la veille de se separer, la Législative lança l'ONU décret sur ​​les Terres communales, et si CE décret etait maintenu, IL tournait Tout à L'Avantage des seigneurs. Il déclarait, il Est Vrai, au Québec Les Terres Vaines et vagues «SONT censées appartenir aux communes villageoises, et seront adjugés par Leur les Tribunaux»; MAIS si le seigneur se les etait appropriées DEPUIS quarante ans, et les avait possédées DEPUIS, Elles restaient à Lui (5) . This loi, Comme le demontre Fabre (de l'Hérault), Dans Un rapport qu'il fit à la Convention, etait d'Un grand Avantage Pour Les seigneurs, la voiture «Presque Tous les ci-devant seigneurs pourraient invoquer la prescription de quarantenaire et par là Rendre inutiles les dispositions de this article favorables des communes auxiliaires. » (6) Fabre signalait also l'injustice de l'article III de la décret de la CE, d'activités après lequel la commune ne pouvait plus les RENTRER EN possession de Ses Terres, juin FOIS Qué Le Seigneur avait vendu Une des Tiers session droits Sur Les Terres qu'il avait enlevées aux-communes. En outré, Dalloz un TRES BIEN Montre (pages 168 et Suivantes) Combien il etait difficile aux Communes de Trouver Reportages Les Preuves positifs, certaines, Qué Leur demandaient les Tribunaux, versez les faire RENTRER EN possession de Leurs Terres.

Telle quelle, la loi d'août 1792 tournait Fait Toujours à L'Avantage des accapareurs de Biens communaux. Ce ne FUT qu'à la Convention, - et CELA only Après l'insurrection Du 31 mai-2 juin et l'exclusion des Girondins, - Que la question des Terres communales mis reprise Être DANS sens de l'ONU à un bon la Masse des Paysans de.

Tant que les Girondins dominaient, la question en resta là. La Convention ne fit rien pour atténuer l'effet funeste des décrets d'août 1792, ni, encore moins, pour accepter la proposition de Mailhe, concernant les terres enlevées aux communes par les seigneurs.

Mais immédiatement après le 2 juin, la Convention reprit cette question, et déjà, le 11 juin 1793, elle votait la grande loi sur les terres communales qui fit époque dans la vie des villages de la France et qui représente une des lois les plus riches en conséquences de la législation française. Par cette loi, toutes les terres enlevées aux communes depuis deux siècles en vertu de l'ordonnance de triagede 1669, devaient leur être rendues, ainsi que toutes les terres vaines, vagues, de pacage, landes, ajoncs, etc., qui leur avaient été enlevées d'une façon quelconque par des particuliers, – y compris celles pour lesquelles la Législative avait établi la prescription de quarante années de possession (1).

Cependant, en votant cette mesure nécessaire et juste qui détruisait les effets des spoliations commises sous l'ancien régime, la Convention faisait en même temps un faux pas, concernant le partage de ces terres. Deux courants d'idées à ce sujet se rencontraient à la Convention, comme partout en France. Les bourgeois-paysans qui convoitaient dès longtemps les terres communales, dont ils tenaient souvent une partie à bail, voulaient le partage. Ils savaient que, le partage une fois fait, il leur serait facile d'acheter les terres qui écherraient aux paysans pauvres. Et ils voulaient, comme nous n'avons déjà dit, que le partage fût fait entre les «citoyens» seulement, à l'exclusion des «habitants» ou même des citoyens pauvres (les citoyens passifs de 1789). Ces bourgeois-paysans trouvèrent dans le sein de l'Assemblée d'énergiques avocats, qui parlèrent comme toujours au nom de la propriété, de la justice et de l'égalité, en montrant que les différentes communes avaient des propriétés inégales, – ce qui ne les empêchait pas de défendre l'inégalité au sein de chaque commune. Ceux-là demandèrent le partage obligatoire(2). Et très rares étaient ceux, qui, comme Julien Souhait, député des Vosges, demandaient le maintien de la propriété communale.

Cependant, les chefs girondins n'étaient plus là pour les soutenir, et la Convention épurée, dominée par les Montagnards, n'admit pas que les terres communales pussent être partagées entre une partie seulement des habitants ; mais elle croyait bien faire, et agir dans l'intérêt de l'agriculture, en autorisant le partage des terres par tête d'habitant. L'idée à laquelle elle se laissa prendre fut celle que personne ne France ne se doit voir refuser la possession d'une partie du sol de la République. Sous l'empire de cette idée, elle favorisa, plutôt qu'elle ne permit, le partage des terres communales.

Le partage, dit la loi du 11 juin 1793, devra être fait entre tous, par tête d'habitant domicilié, de tout âge et de tout sexe, absent ou présent(sect. II, art. 1). Tout citoyen, sans exclure les valets de labour, les domestiques de ferme, etc., domicilié depuis un an dans la commune, y sera compris. Et pendant dix ans, la portion de communal, échue à chaque citoyen, ne pourra être saisie pour dettes (sect. III, art. 1).

Cependant le partage ne sera que facultatif.L'assemblée des habitants, composée de tout individu de tout sexe,ayant droit au partage et âgé de 21 ans, sera convoquée un dimanche, et elle décidera si elle veut partager ses biens communaux en tout ou en partie. Si le tiers des voix vote pour le partage, le partage sera décidé(sect. III, art. 9) et ne pourra être révoqué.

On comprend quel immense changement ce décret dut produire dans la vie économique des villages. Toutes les terres, enlevées depuis deux siècles aux communes au moyen du triage, des dettes inventées et de la fraude, pouvaient être reprises maintenant par les paysans. La prescription de quarante années était abolie : on pouvait remonter jusqu'en 1669 pour reprendre les terres, saisies par les puissants et les retors. Et les terres communales, augmentées de toutes celles que la loi du 11 juin rendait aux paysans, appartenaient maintenant à tous, à tous ceux qui habitaient dans les communes depuis un an, en proportion du nombre des enfants des deux sexes et des vieux parents dans chaque famille. La distinction entre citoyens et habitants disparaissait. Chacun avait droit à ces terres. C'était toute une révolution.

Quant à l'autre partie de la loi, concernant le partage et les facilités accordées pour y arriver (un tiers de la commune pouvait l'imposer aux deux autres tiers), elle fut appliquée dans certaines parties de la France, mais pas généralement. Dans le Nord, où il y avait peu de pâturages, on partagea volontiers les terrains communaux. En Vendée, en Bretagne, les paysans s'opposèrent violemment à ce que le partage fût fait sur la demande d'un tiers des habitants. Tous tenaient à garder en entier leurs droits de pacage, etc., sur les terres non cultivées. Ailleurs, les partages furent nombreux. Dans la Moselle, par exemple, pays de culture de la vigne, 686 communes partagèrent les biens communaux (107 par tête, et 579 par famille), et 119 seulement restèrent dans l'indivision ; mais dans d'autres départements du Centre et de l'Ouest, la grande majorité des communes gardèrent leurs terres indivises.

En général, les paysans, qui savaient très bien que si les terres communales étaient partagées, les familles pauvres deviendraient bientôt des familles de prolétaires, plus pauvres qu'auparavant, ne se hâtaient pas de voter le partage.

Il est évident que la Convention, dont les membres bourgeois aimaient tant parler des inégalités qui se produiraient si les communes rentraient simplement en possession des terres qu'on leur avait enlevées, n'entreprit absolument rien pour égaliser les avantages conférés aux communes par la loi du 11 juin. Parler de ces pauvres communes qui ne recevraient rien, c'était un bon prétexte pour ne rien faire et laisser les terres spoliées aux spoliateurs ; mais lorsque l'occasion se présenta de proposer quelque chose pour empêcher cette «injustice», rien ne fut proposé (3).

Les communes qui s'empressèrent, sans perdre un temps précieux, de reprendre leurs anciennes terres, de fait, sur place,eurent ces terres, et lorsque la réaction triompha et que les seigneurs rentrèrent en force, ils ne purent rien faire pour reprendre ce que la loi leur avait enlevé, et ce dont les paysans avaient déjà pris possession réelle.Quant aux communes qui hésitèrent à le faire, elles n'eurent rien.

Dès que la réaction eut raison des révolutionnaires, dès que l'insurrection des derniers montagnards, le 1er prairial an III (20 mai 1795), fut vaincue, le premier soin de la Convention réactionnaire fut de casser les décrets révolutionnaires de la Convention montagnarde. Le 21 prairial an IV (9 juin 1796) un décret fut déjà lancé pour empêcher le retour des terres communales aux communes (4).

Un an plus tard, le 21 mai 1797, une nouvelle loi défendit aux communes villageoises d'aliéner ou d'échanger leurs biens en vertu des lois du 11 juin et du 24 août 1793. Il fallut demander désormais une loi spéciale pour chaque acte particulier d'aliénation. C'était évidement pour arrêter le pillage, par trop scandaleux, des terres communales, qui se faisait après la Révolution.

Enfin, encore plus tard, sous l'Empire, il y eut plusieurs tentatives d'abolir la législation de la Convention. Mais, remarque M. Sagnac (p. 339) «les tentatives successives du Directoire, du Consulat et de l'Empire contre la législation de la Convention échouaient misérablement.» Il y avait trop d'intérêts établis de la part des paysans pour qu'on pût les combattre efficacement.

Somme toute, on peut dire que les communes qui étaient entrées de faiten possession réelle des terres qui leur avaient été enlevées depuis 1669, restèrent pour la plupart en possession de ces terres. Et celles qui ne l'eurent pas accompli avant le mois de juin 1796, n'obtinrent rien. En révolution, il n'y a que le fait accompli qui compte.

Lorsque la royauté FUT abolie, la Convention, des premières séances session, DUT s'occuper des droits féodaux. Maïs, Comme les Girondins s'opposaient a l'abolition DE CES droits sans Rachat, et Comme ILS ne proposaient Aucun Système de Rachat, obligatoire verser le seigneur, le Tout restait fr suspens, TANDIS Que dans C'était la principale question verser la Moitié de la France. Le paysan rentrerait-il sous le joug féodal, et subirait-il de nouveau la famine, des Qué la period révolutionnaire serait Arrivee à sa fin?

Après Qué Les chefs Girondins furent Expulsés de la Convention, Celle-ci, Nous venons de le voir, s'empressa de voter le décret Qui rendait aux communie Leurs Terres communales. Maïs ELLE hésitation Encore un soi prononcer Sur Les droits féodaux, et CE FUT ne Qué le 17 juillet 1793 qu'elle se décida à frapper ENFIN le grand coup Qui Allait sceller la Révolution, en la légalisant Dans Un de Ses Deux Objectifs principaux, - l'abolition définitive des droits féodaux.

. La royauté avait Cesse d'Exister le 21 janvier 1793 Maintenant, le 17 juillet 1793, la loi cessait de reconnaitre en France les droits du seigneur féodal - la servitude de l'homme Envers Un Autre homme.

Le décret du 17 juillet etait Parfaitement explicite. Les distinctions établies par les Assemblées Précédentes Entre différents droits féodaux, Dans l'espoir d'en Conserver juin party, annulées furent. Tout droit issu du contrat féodal cessait d'Exister Purement et Simplement.

«Toutes-royalties seigneuriales ci-devant, droits féodaux, des corrections ET casuels, meme CEUX consacrés par le décret du 25 août Dernier, sans SONT de supprimés indemnité,» dit l'article 1er du décret du 17 juillet 1793. Il N'y a qu 'exception juin; CE SONT Les rentes ous Prestations Purement foncières, non Féodales, Qui resteront (art. 2).

AINSI l'assimilation des rentes Féodales aux rentes foncières, Qui avait Été etablie en 1789 et 1790, HNE Complètement abolie. Si juin rente, ous juin quelconque obligation, une féodale juin de origine, Quelle Que Soit sa dénomination, Elle Est abolie irrévocablement, sans indemnité. La loi de 1790 Disait Que Si Quelqu'un avait loue une terre, à la situation de la payeur juin Certaine rente Annuelle, il pouvait racheter this rente, en payant juin somme Qui représentait de 20 à 25 foie la rente Annuelle. Et les paysans acceptaient this condition. Maïs, ajoutait la loi, si, Outre la rente foncière, le Propriétaire avait imposé requiert autrefois juin redevance quelconque de caractère féodal, - tribut non, par Exemple, un payeur sur les Ventes ous héritages, non fief quelconque, ous juin censive Qui représentait juin obligation Personnelle du fermier à l'Egard du Propriétaire (AINSI, l'obligation d'employeur le moulin ous le pressoir du seigneur, ous limitation juin du Droit de Vente des Produits, ous l'ONU tribut sur ​​CEUX-CI), ous bien, ne serait-CE qu'un tribut à payeur au moment de la résiliation de du cautionnement, ous instant au Où la terre changerait de owner, - le fermier devait racheter obligation this féodale, en same Temps Que la rente foncière.

Maintenant, la Convention des Nations Unies frappe coup Vraiment révolutionnaire. ELLE NE VEUT rien hear DE subtilités de CES. Votre fermier TIENT-IL Votre terre sous juin obligation de caractère féodal? Alors, quel Que Soit le nom de this obligation, Elle Est supprimée sans Rachat. Ou bien, Votre fermier PAIE Vous rente foncière juin Qui N'a, Elle, rien de féodal. Maïs en plus de of this rente Vous Lui rapide avez imposé requiert fief non, cens des Nations Unies, non droit féodal quelconque? Eh bien, il DEVIENT owner of this terre, sans rien Vous Devoir.

Maïs, Direz-vous, obligation this etait insignifiante, Elle etait Purement honorifique. Tant pis. Vous vouliez Tout de meme faire de Votre vassal non fermier, - le voilà libre, en possession de la terre à laquelle s'attachait l'obligation féodale, et ne devant rien Vous. Les Particuliers De de, Comme le dit M. Sagnac (p. 147), «EUX also, Soit par vanité, Soit par la vigueur de l'utilisation, en Ontario employee formes d'épargne-études proscrites, Ont stipules DANS Leurs baux à rentes de modiques cens ous Faibles de lods et ventes, »-. ILS Ont Simplement« Voulu Jouer au seigneur »

Tant pis verser EUX. La Convention montagnarde ne Leur Demande Pas s'ils Ont Voulu Jouer au seigneur, ous cherche à le Devenir. Elle SAIT Qué TOUTES les royalties Féodales furent Faibles et modiques au débuts, versez Devenir trés lourdes aveC Le Temps. Ce contrat intérêt entaché de féodalité, Comme Tous Ceux Qui Ont pendentif servi des Siècles à asservir le paysan; Elle y Voit l'empreinte féodale, et Elle Donne la terre au paysan, qui-avait Loué this terre, sans Lui Demander Aucune indemnité.

De plus Qué CELA. Elle ordonne (art. 6) Que «de Tous Les TITRES DE récognitifs droits seront de brûlés. » Seigneurs, notaires, commissaires à terrier, Tous devront porter au greffe de Leur municipalité, Dans Les Trois mois, CES Boutique Tous les titres, TOUTES CES chartes Qui consignaient Le Pouvoir D'Une classe sur Une Autre. Tout CELA SERA mis en tas et brûlé. Ce Que les paysans Révoltés faisaient en 1789, au osée d'être pendus, sur le féra Maintenant de par la loi. «Cinq ans de fers Contre Tout dépositaire, convaincu d'Avoir caché, soustrait ous recelé Les minutes ous Expéditions de CES actes.» Beaucoup DE CES actes constatent le droit de Propriété de l'État sur ​​les Terres Féodales, voiture l'État avait eu autrefois session serfs et, plus tard de session vassaux. Peu Importe! Le droit féodal doit disparaître et il disparaîtra. Ce Que l'Assemblée Constituante avait fel versez les titres féodaux, - prince, comte, marquis, - la Convention le fel Aujourd'hui Pour Les droits pécuniaires de la féodalité.

Six mois, plus Tard, le 8 pluviôse an II (27 janvier 1794), salle Présence de Nombreuses Réclamations, redingote de la partie des notaires Qui inscrivaient Dans Les Mêmes livres, souvent sur la same page, Les obligations foncières Purement et les royalties Féodales, - la Convention consentit à suspendre L'Effet de l'article 6: Les Municipalités pouvaient Garder la DANS LEURS TITRES Les archives mixtes. Maïs la loi du 17 juillet restait intacte, et Encore une foie, le 29 floréal an II (18 mai 1794), La Convention confirmait Qué Toutes-Les rentes, «entachées de la marque, plus légère de féodalité» étaient supprimées sans indemnité.

Ce Qui est redingote à remarquer, C'EST Que la Réaction FUT incapable d'abolir L'Effet of this Mesure révolutionnaire. Il intérêt évident qu'il ya loin, Comme Nous l'Avons déjà-dit Une Fois, de la loi écrite à sa mise en exécution sur les lieux existants. Là où les Paysans NE s'étaient soulevés Pas Contre Leurs seigneurs; Là où ILS marchaient, ILS Comme le firent en Vendée, Sous la Conduite des seigneurs et Des Prêtres Contre Les sans-culottes; Là où Leurs municipalités villageoises restèrent dans la Main des Prêtres et des richesses, - là, les décrets du 11 juin et du 17 juillet 1793 Pas de ne furent appliques. Les paysans ne Pas de rentrèrent en possession de Leurs Terres communales. ILS ne prirent possession des Terres Pas qu'ils tenaient en liberté sous caution de Leurs ex-seigneurs féodaux. ILS ne brûlèrent Pas les titres féodaux. ILS n'achetèrent Même pas les biens nationaux, de peur d'être maudits par l'Église.

Maïs Dans Une bonne Moitié de la France, les paysans achetèrent les biens nationaux. Çà et là ILS se firent les vendre par Petites Parcelles. ILS possession prirent des Terres qu'ils tenaient en liberté sous caution de Leurs ex-seigneurs féodaux, plantèrent des Maïs et firent des feu de joie de Toute la paperasse féodale. ILS reprirent moines aux, aux-Bourgeois et-aux seigneurs Les Terres communales. Et de dans CES régions, le retour de la Réaction n'eut Aucune prix sur la révolution économique ACCOMPLIE.

La Réaction revint le 9 thermidor, et Avec elle la terreur bleue de la bourgeoisie Enrichie. De plus Tard vinrent le Directoire, le Consulat, l'Empire, la Restauration, ET ILS balayèrent La plupart des institutions démocratiques de la Révolution. Maïs this party de l'œuvre resta ACCOMPLIE par la Révolution ; ELLE Resista A TOUS Les assauts. La Réaction mis démolir, JUSQU'A non certain point, l'œuvre Politique de la Révolution; MAIS fils œuvre économique survécut. Resta also la nouvelle nation, transfigurée, Qui se forma pendant la tourmente révolutionnaire.

Autre chose. Quand le etudie les resultats Économiques de la Grande Révolution, Telle qu'elle S'est ACCOMPLIE en France, sur l'immense différence comprend qu'il ya Entre l'abolition de la féodalité ACCOMPLIE bureaucratiquement, par l'État féodal lui-meme (en Prusse, l'après 1848, ous en Russie, en 1861), et l'abolition ACCOMPLIE par juin révolution populaire. En Prusse et en Russie, les paysans n'ont Été affranchis des royalties et des corvées Féodales qu'en perdant juin party considérable des Terres qu'ils possédaient et en acceptant non lourd Rachat Qui les ruines d'un. ILS SONT soi appauvris verser real property juin Propriété libre, TANDIS Qué Les seigneurs, Qui avaient d'Abord Résiste à la Réforme, en Ontario rembourser (UA Moins Les Dans Les Régions fertiles) non Avantage inespéré. Presque partout en Europe, la Réforme a Agrandi La Puissance des seigneurs.

En France only, Ou L'abolition Du régime féodal s'était faité révolutionnairement, Le Adaptations tournait Contre Les seigneurs, Comme caste économique et politique, à l'Avantage de la Grande Masse des paysans.


LI
BIENS NATIONAUX

Lorsque les Biens du Clergé et, plus Tard, CEUX des émigrés, confisqués furent par la Révolution et mis en vente, sur divisait D'ABORD UNE Partie de CES BIENS salle petits lots, et l'sur donnait aux acheteurs Douze ans versez payeur le prix d'achat. Maïs CELA changeait, à Mesure Que la réaction de dé 1790-1791 grandissait et Que la bourgeoisie constituait fils Pouvoir. D'Autre Part, l'État, un tribunal d'argent, préférait VENDRE Tout de Suite aux-agioteurs. Sur ne voulut plus de fractionner les corps de ferme; sur vendit en bloc, à des INDIVIDUS Qui achetaient comptant, en vue de la spéculation. IL Est Vrai Qué Les Paysans firent quelquefois des groupements, des Syndicats verser Acheter, MAIS La législation voyait CES Syndicats d'ONU Mauvais œil, et juin masse immense de Biens passait-aux spéculateurs. Les petits Agriculteurs, Les journaliers, Les Artisans Dans Les villages, les indigents se plaignaient. Maïs la Législative ne prêtait attention à Pas Leurs Plaintes (1) .

PLUSIEURS cahiers avaient Bien multiples demandé Qué Les Terres de la Couronne et de la mainmorte Celles, Autour de Paris, fussent Partagées ET louées sorts nominale de Quatre Cinq arpents un. Les Artésiens demandaient same Qué Les dimensions des Fermes fussent réduites à «Trois cents Mesures de terre» (Sagnac, p. 80). Maïs, Comme l'un déjà-dit Avenel, «ni discours prononcés Dans Les CE Sujet à [à l'Assemblée], ni Dans Les décrets votes, Nous ne trouvons Une Seule une libération conditionnelle en Faveur de Ceux Qui n'ont Pas de terre. Personne .. DANS L'Assemblée ne proposer l'organisation d'ONU crédit populaire verser CES de Qué affamés pussent real property QUELQUES Parcelles ... Sur n'attacha same Aucune attention au vœu de QUELQUES Journaux, Comme Le Moniteur, Qui proposaient Que la Moitié des Terres à vendre Veuillez FUT Partagée en Lots de 5.000 francs, versez CRÉER juin Certaine Quantité DE petits Propriétaires (2) . »Les acquéreurs DE beaucoup furent Pour la plupart CEUX QUI avaient des Paysans Déjà des Propriétés, ous Bien des bourgeois venus de la ville - Ce Qui FUT Très mal vu en Bretagne et en Vendée.

Maïs voilà Que le peuple se Soulève au 10 août. Alors, sous la menace du peuple révolté, la Législative cherche à apaiser les Plaintes, en ordonnant au Québec Les Terres des les émigrés seront mises en vente par de petits de beaucoup de 2 à 4 arpents, versez Être Vendues «à perpétuité par bail à rente en argent» . Cependant Ceux Qui achètent argent comptant Ont Toujours la préférence.

Le 3 juin 1793, l'après l'expulsion des Girondins, la Convention adapter la promesse de Donner arpent non à CHAQUE de chef de famille prolétaire Dans Les villages, ET IL EUT y Un Certain de Nombre de Représentants en mission Qui firent CELA en Réalité et distribuèrent de Petits Lots de Terre aux Paysans Pauvres Les Plus. Maïs CE FUT ne Qué le 2 frimaire an II (22 novembre 1793) Que la Convention ordonna Que les biens nationaux, mis en vente, fussent subdivisés en plus le possible. Pour L'Achat des Biens des émigrés, des conditions favorables aux-Pauvres Cris furent, et Elles furent maintenues JUSQU'EN 1796, époque Où la Réaction les abolit.

Il Faut dire Que les finance de la République étaient Toujours DANS situation déplorable juin. Les Impôts mal rentraient, ET LA GUERRE absorbait des Milliards Et des milliards. Les assignats perdaient de Leur Valeur et, DANS CES conditions, L'Essentiel etait de Réaliser de l'argent au plus de vite par la vente des biens nationaux, AFIN DE DETRUIRE UNE Quantité Correspondante D'assignats des Emissions Précédentes. C'EST Pourquoi, Les gouvernants, les Montagnards also Bien Que Girondins, pensaient Bien Moins au petit cultivateur qu'à la Nécessité de Réaliser de suite les plus de Fortes Sommes possibles. Celui Qui payait comptant avait Toujours la préférence.

Et cependant, Malgré Tout CELA MALGRE Tous Les ABUS ET Toutes-Les spéculations, il se faisait des Ventes considerables par de petits de lots. A Côté des gros bourgeois qui-s'enrichirent du coup par l'achat des biens nationaux, il y EST DANS certaines des parties de la France, redingote de dans l'Est, des Quantités considerables de Terres Qui passèrent (Comme l'un Montré Loutchitzky) par de petits de sorts-aux canalisations des Paysans Pauvres. La, Ce FUT Une vraie révolution ACCOMPLIE DANS le régime de la Propriété.

Ajoutez also Que l'idée de la Révolution etait de frapper la classe des Grands Propriétaires et de Détruire Les Grandes proprietes fr abolissant Le Droit d'aînesse Dans Les successions. Verser CELA, Elle supprima D'ABORD, des le 15 mars 1790, la succession féodale, par laquelle Les seigneurs transmettaient Leurs Propriétés à Un Seul DE Leurs descendants, - généralement le fils aîné. L'année suivante (8-15 avril 1791) Toute Inégalité légale Dans Les Droits d'héritage FUT abolie. «Tous Héritiers en Égal Degré succédentes by parties Égales aux Biens Qui Leur SONT déférés par la loi. »à PEU PEU Le Nombre des Héritiers intérêt Agrandi, par l'adjonction des collatéraux et des Enfants Naturels, et ENFIN, le 7 mars 1793, la Convention abolissait «la faculté de broyeur de session Biens, Soit une cause de la mort, Soit Entre vifs, Soit par donation contractuelle en Ligne Directe»; «Tous Les descendants partie auront de juin Égale-sur Les Biens des ascendants».

C'etait Rendre obligatoire Le Morcellement des Propriétés, du Moins En Cas d'héritage.

Quel FUT L'Effet de CES Trois Grandes Mesures, - sans d'abolition L'Rachat des droits féodaux, Le Retour es Terres communales Aux communes, ET LA VENTE des Biens séquestrés Chez le Clergé Et Les émigrés? Commentaire agirent-elles sur la répartition des proprietes foncières? La question débattue intérêt JUSQU'A actuelle, Et Les avis de TE RESTENT contradictoires. Sur may same dire qu'elles la variante SELON Que l'Etude de tel ou tél explorateur porte sur Telle ous Telle Autre Partie de la France (3) .

Cependant ONU FAIT Domine Tous Les Autres, et celui-ci Absolument certain intérêt. La Propriété FUT subdivisée. Là où la Révolution entraîna Les masses, de Grandes Quantités DE Terres passèrent aux-paysans. Et partout, l'ancienne misère noire, la sombre misère de l'ancien régime commenca à Disparaître. La famine à l'état chronique, les niveaux des Nations Unies périodiquement ravageant de la France, ainsi N'a Été connuer au dix-Neuvième siècle.

Avant la Révolution, la famine frappait régulierement, CHAQUE year, juin party ous Une Autre de la France. Les conditions étaient Exactement CE SONT qu'elles Aujourd'hui en Russie. Le paysan avait beau Travailler, il ne parvenait Pas à Avoir du pain d'Récolte juin à L'Autre. Il labourait mal, session Semences étaient Mauvaises, de sessions de bêtes, épuisées par le Manque de Nourriture, ne Lui donnaient Pas le fumier Nécessaire versez amender la terre. D'Année en Année les Récoltes devenaient ainsi Mauvaises. «C'est Comme en Russie!» On est Force de soi le dire à la page de CHAQUE, lorsqu'on allumé Les documents et les Ouvrages Traitant de la France paysanne sous l'ancien régime.

Maïs Vient la Révolution. La tempête HNE terribles. Les Souffrances occasionnées par LA guerre SONT Inouïes, Tragiques. Moments pair sur aperçoit le gouffre Où la France va s'engloutir! PUIS, viennent la Réaction du Directoire, les Guerres de l'Empire. Arrivée ENFIN la Réaction des Bourbons, remplace sur le Trône en 1814 par la coalition des rois et des Empereurs. Vient Avec EUX la Terreur blanche, plus terribles bis Que la Terreur rouge. Et les superficiels de dire: «Vous VOYEZ Bien Que les révolutions ne Servent à rien!»

Cependant, il ya DEUX choisit qu'aucune Réaction N'a pu changeur. La France FUT démocratisée par la Révolution à tel point Que quiconque un Vécu en France ne-peut plus de vivre DANS Aucun Autre pays de l'Europe, sans se dire: «On VOIT une CHAQUE Pas Qué La Grande Révolution polo N'a bisser dépassé par ici. »Le paysan, en France, Est devenu non homme. N'Est CE ainsi que «la bête sauvage» Dont parlait La Bruyère. C'EST non Être pensants. Tout l'aspect de la France rurale was Changé par la Révolution, la Terreur et same blanche N'a pu faire Rentrer le paysan français sous l'ancien régime. Certes IL Ya Encore Beaucoup Trop de Pauvreté Dans Les villages en France Comme Ailleurs; MAIS this Pauvreté, C'est la Richesse, en comparaison de CE FUT Que la France il ya 150 ans, et De CE Qué BNO voyons Jusqu'a Nos Jours, Là où la Révolution N'a Pas Encore Porté sa torche

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