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SERPENT -  LIBERTAIRE

anarchiste individualiste

L ' ANARCHISME c'est quoi ? "La liberté ne peut être que toute la liberté ; un morceau de liberté n'est pas la liberté." Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845

L '   ANARCHISME      c'est quoi ?  "La liberté ne peut être que toute la liberté ; un morceau de liberté n'est pas la liberté." Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845
L '   ANARCHISME      c'est quoi ?  "La liberté ne peut être que toute la liberté ; un morceau de liberté n'est pas la liberté." Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845
L '   ANARCHISME      c'est quoi ?  "La liberté ne peut être que toute la liberté ; un morceau de liberté n'est pas la liberté." Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845

Nationalité : Allemagne
Né(e) à : Bayreuth , le 25 octobre 1806
Mort(e) à : Verlin , le 26 juin 1856

Biographie :

Max Stirner, de son vrai nom Johann Caspar Schmidt, est un philosophe allemand appartenant aux Jeunes hégéliens, considéré comme un des précurseurs de l'existentialisme et de l'anarchisme individualiste, bien qu'il ait lui-même toujours refusé le qualificatif d'anarchiste.
Il est l'auteur, en 1844, d'un « livre-comète », L'Unique et sa propriété, qui connut un grand retentissement à sa sortie avant de

nces supérieures auxquelles on aliène son « Moi », et Stirner vise principalement l'Esprit hégélien, l'Homme feuerbachien et la Révolution socialiste. Stirner exhorte chacun à s'approprier ce qui est en son pouvoir, indépendamment des diverses forces d'oppression extérieures au Moi.

L'unique et sa propriété de Max Stirner

Un homme n'est "appelé" à rien; il n'a pas plus de "devoir" et de "vocation" que n'en ont une plante ou un animal.

L'unique et sa propriété de Max Stirner

Dieu et l'Humanité n'ont basé leur cause sur rien, sur rien qu'eux-mêmes. Je base-rai donc ma cause sur Moi : aussi bien que Dieu, je suis la négation de tout le reste, je suis pour moi tout je suis l'Unique.

L'unique et sa propriété de Max Stirner

 

Aux mains de l'État, la force s'appelle "droit", aux mains de l'individu, elle se nomme "crime"

L'unique et sa propriété de Max Stirner

 

 

Je n'exige aucun droit, c'est pourquoi je ne suis obligé d'en reconnaitre aucun.

 


"La liberté ne peut être que toute la liberté ; un morceau de liberté n'est pas la liberté."
Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845

"Lorsqu'une association s'est cristallisée en société, elle a cessé d'être une association, vu que l'association est un acte continuel de réassociation. Elle est devenue une association à l'état d'arrêt, elle s'est figée. [...] Elle n'est plus que le cadavre de l'association ; en un mot, elle est devenue société communauté."
Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845

"L'Etat ne poursuit jamais qu'un but: limiter, enchaîner, assujettir l'individu, le subordonner à une généralité quelconque.
Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845

"Dans une république tous sont maîtres, et chacun tyrannise les autres."
Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845

"Désormais, tout droit que ne concède pas le Monarque État est une "usurpation", tout privilège qu'il accorde devient un "droit"."
Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845

"La révolution veut changer les institutions. La révolte consiste à refuser de se laisser gouverner par des institutions."
Max Stirner - 1806-1856

"Si le communiste voit en toi un homme et un frère, ce n'est la que sa manière de voir des dimanches... Si tu étais un fainéant, il ne reconnaîtrait pas en toi l'Homme, il y verrait un homme paresseux à corriger de sa paresse et à catéchiser pour le convertir à la croyance que le travail est la destination et la vocation de l'Homme."
Max Stirner - 1806-1856

"La République n'est qu'une monarchie absolue, car peu importe que le souverain s'appelle Prince ou peuple : l'un et l'autre sont une "Majesté"." 
Max Stirner - 1806-1856


"La liberté ne peut être que toute la liberté ; un morceau de liberté n'est pas la liberté."
Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845

"Lorsqu'une association s'est cristallisée en société, elle a cessé d'être une association, vu que l'association est un acte continuel de réassociation. Elle est devenue une association à l'état d'arrêt, elle s'est figée. [...] Elle n'est plus que le cadavre de l'association ; en un mot, elle est devenue société communauté."
Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845

"L'Etat ne poursuit jamais qu'un but: limiter, enchaîner, assujettir l'individu, le subordonner à une généralité quelconque.
Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845

"Dans une république tous sont maîtres, et chacun tyrannise les autres."
Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845

"Désormais, tout droit que ne concède pas le Monarque État est une "usurpation", tout privilège qu'il accorde devient un "droit"."
Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845

"La révolution veut changer les institutions. La révolte consiste à refuser de se laisser gouverner par des institutions."
Max Stirner - 1806-1856

"Si le communiste voit en toi un homme et un frère, ce n'est la que sa manière de voir des dimanches... Si tu étais un fainéant, il ne reconnaîtrait pas en toi l'Homme, il y verrait un homme paresseux à corriger de sa paresse et à catéchiser pour le convertir à la croyance que le travail est la destination et la vocation de l'Homme."
Max Stirner - 1806-1856

"La République n'est qu'une monarchie absolue, car peu importe que le souverain s'appelle Prince ou peuple : l'un et l'autre sont une "Majesté"." 
Max Stirner - 1806-1856


"La liberté ne peut être que toute la liberté ; un morceau de liberté n'est pas la liberté."
Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845

"Lorsqu'une association s'est cristallisée en société, elle a cessé d'être une association, vu que l'association est un acte continuel de réassociation. Elle est devenue une association à l'état d'arrêt, elle s'est figée. [...] Elle n'est plus que le cadavre de l'association ; en un mot, elle est devenue société communauté."
Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845

"L'Etat ne poursuit jamais qu'un but: limiter, enchaîner, assujettir l'individu, le subordonner à une généralité quelconque.
Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845

"Dans une république tous sont maîtres, et chacun tyrannise les autres."
Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845

"Désormais, tout droit que ne concède pas le Monarque État est une "usurpation", tout privilège qu'il accorde devient un "droit"."
Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845

"La révolution veut changer les institutions. La révolte consiste à refuser de se laisser gouverner par des institutions."
Max Stirner - 1806-1856

"Si le communiste voit en toi un homme et un frère, ce n'est la que sa manière de voir des dimanches... Si tu étais un fainéant, il ne reconnaîtrait pas en toi l'Homme, il y verrait un homme paresseux à corriger de sa paresse et à catéchiser pour le convertir à la croyance que le travail est la destination et la vocation de l'Homme."
Max Stirner - 1806-1856

"La République n'est qu'une monarchie absolue, car peu importe que le souverain s'appelle Prince ou peuple : l'un et l'autre sont une "Majesté"." 
Max Stirner - 1806-1856


"La liberté ne peut être que toute la liberté ; un morceau de liberté n'est pas la liberté."
Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845

"Lorsqu'une association s'est cristallisée en société, elle a cessé d'être une association, vu que l'association est un acte continuel de réassociation. Elle est devenue une association à l'état d'arrêt, elle s'est figée. [...] Elle n'est plus que le cadavre de l'association ; en un mot, elle est devenue société communauté."
Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845

"L'Etat ne poursuit jamais qu'un but: limiter, enchaîner, assujettir l'individu, le subordonner à une généralité quelconque.
Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845

"Dans une république tous sont maîtres, et chacun tyrannise les autres."
Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845

"Désormais, tout droit que ne concède pas le Monarque État est une "usurpation", tout privilège qu'il accorde devient un "droit"."
Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845

"La révolution veut changer les institutions. La révolte consiste à refuser de se laisser gouverner par des institutions."
Max Stirner - 1806-1856

"Si le communiste voit en toi un homme et un frère, ce n'est la que sa manière de voir des dimanches... Si tu étais un fainéant, il ne reconnaîtrait pas en toi l'Homme, il y verrait un homme paresseux à corriger de sa paresse et à catéchiser pour le convertir à la croyance que le travail est la destination et la vocation de l'Homme."
Max Stirner - 1806-1856

"La République n'est qu'une monarchie absolue, car peu importe que le souverain s'appelle Prince ou peuple : l'un et l'autre sont une "Majesté"." 
Max Stirner - 1806-1856


"La liberté ne peut être que toute la liberté ; un morceau de liberté n'est pas la liberté."
Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845

"Lorsqu'une association s'est cristallisée en société, elle a cessé d'être une association, vu que l'association est un acte continuel de réassociation. Elle est devenue une association à l'état d'arrêt, elle s'est figée. [...] Elle n'est plus que le cadavre de l'association ; en un mot, elle est devenue société communauté."
Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845

"L'Etat ne poursuit jamais qu'un but: limiter, enchaîner, assujettir l'individu, le subordonner à une généralité quelconque.
Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845

"Dans une république tous sont maîtres, et chacun tyrannise les autres."
Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845

"Désormais, tout droit que ne concède pas le Monarque État est une "usurpation", tout privilège qu'il accorde devient un "droit"."
Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845

"La révolution veut changer les institutions. La révolte consiste à refuser de se laisser gouverner par des institutions."
Max Stirner - 1806-1856

"Si le communiste voit en toi un homme et un frère, ce n'est la que sa manière de voir des dimanches... Si tu étais un fainéant, il ne reconnaîtrait pas en toi l'Homme, il y verrait un homme paresseux à corriger de sa paresse et à catéchiser pour le convertir à la croyance que le travail est la destination et la vocation de l'Homme."
Max Stirner - 1806-1856

"La République n'est qu'une monarchie absolue, car peu importe que le souverain s'appelle Prince ou peuple : l'un et l'autre sont une "Majesté"." 
Max Stirner - 1806-1856


"La liberté ne peut être que toute la liberté ; un morceau de liberté n'est pas la liberté."
Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845

"Lorsqu'une association s'est cristallisée en société, elle a cessé d'être une association, vu que l'association est un acte continuel de réassociation. Elle est devenue une association à l'état d'arrêt, elle s'est figée. [...] Elle n'est plus que le cadavre de l'association ; en un mot, elle est devenue société communauté."
Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845

"L'Etat ne poursuit jamais qu'un but: limiter, enchaîner, assujettir l'individu, le subordonner à une généralité quelconque.
Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845

"Dans une république tous sont maîtres, et chacun tyrannise les autres."
Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845

"Désormais, tout droit que ne concède pas le Monarque État est une "usurpation", tout privilège qu'il accorde devient un "droit"."
Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845

"La révolution veut changer les institutions. La révolte consiste à refuser de se laisser gouverner par des institutions."
Max Stirner - 1806-1856

"Si le communiste voit en toi un homme et un frère, ce n'est la que sa manière de voir des dimanches... Si tu étais un fainéant, il ne reconnaîtrait pas en toi l'Homme, il y verrait un homme paresseux à corriger de sa paresse et à catéchiser pour le convertir à la croyance que le travail est la destination et la vocation de l'Homme."
Max Stirner - 1806-1856

"La République n'est qu'une monarchie absolue, car peu importe que le souverain s'appelle Prince ou peuple : l'un et l'autre sont une "Majesté"." 
Max Stirner - 1806-1856


"La liberté ne peut être que toute la liberté ; un morceau de liberté n'est pas la liberté."
Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845

"Lorsqu'une association s'est cristallisée en société, elle a cessé d'être une association, vu que l'association est un acte continuel de réassociation. Elle est devenue une association à l'état d'arrêt, elle s'est figée. [...] Elle n'est plus que le cadavre de l'association ; en un mot, elle est devenue société communauté."
Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845

"L'Etat ne poursuit jamais qu'un but: limiter, enchaîner, assujettir l'individu, le subordonner à une généralité quelconque.
Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845

"Dans une république tous sont maîtres, et chacun tyrannise les autres."
Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845

"Désormais, tout droit que ne concède pas le Monarque État est une "usurpation", tout privilège qu'il accorde devient un "droit"."
Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845

"La révolution veut changer les institutions. La révolte consiste à refuser de se laisser gouverner par des institutions."
Max Stirner - 1806-1856

"Si le communiste voit en toi un homme et un frère, ce n'est la que sa manière de voir des dimanches... Si tu étais un fainéant, il ne reconnaîtrait pas en toi l'Homme, il y verrait un homme paresseux à corriger de sa paresse et à catéchiser pour le convertir à la croyance que le travail est la destination et la vocation de l'Homme."
Max Stirner - 1806-1856

"La République n'est qu'une monarchie absolue, car peu importe que le souverain s'appelle Prince ou peuple : l'un et l'autre sont une "Majesté"." 
Max Stirner - 1806-1856


"La liberté ne peut être que toute la liberté ; un morceau de liberté n'est pas la liberté."
Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845

"Lorsqu'une association s'est cristallisée en société, elle a cessé d'être une association, vu que l'association est un acte continuel de réassociation. Elle est devenue une association à l'état d'arrêt, elle s'est figée. [...] Elle n'est plus que le cadavre de l'association ; en un mot, elle est devenue société communauté."
Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845

"L'Etat ne poursuit jamais qu'un but: limiter, enchaîner, assujettir l'individu, le subordonner à une généralité quelconque.
Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845

"Dans une république tous sont maîtres, et chacun tyrannise les autres."
Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845

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Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845

"La révolution veut changer les institutions. La révolte consiste à refuser de se laisser gouverner par des institutions."
Max Stirner - 1806-1856

"Si le communiste voit en toi un homme et un frère, ce n'est la que sa manière de voir des dimanches... Si tu étais un fainéant, il ne reconnaîtrait pas en toi l'Homme, il y verrait un homme paresseux à corriger de sa paresse et à catéchiser pour le convertir à la croyance que le travail est la destination et la vocation de l'Homme."
Max Stirner - 1806-1856

"La République n'est qu'une monarchie absolue, car peu importe que le souverain s'appelle Prince ou peuple : l'un et l'autre sont une "Majesté"." 
Max Stirner - 1806-1856


"La liberté ne peut être que toute la liberté ; un morceau de liberté n'est pas la liberté."
Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845

"Lorsqu'une association s'est cristallisée en société, elle a cessé d'être une association, vu que l'association est un acte continuel de réassociation. Elle est devenue une association à l'état d'arrêt, elle s'est figée. [...] Elle n'est plus que le cadavre de l'association ; en un mot, elle est devenue société communauté."
Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845

"L'Etat ne poursuit jamais qu'un but: limiter, enchaîner, assujettir l'individu, le subordonner à une généralité quelconque.
Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845

"Dans une république tous sont maîtres, et chacun tyrannise les autres."
Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845

"Désormais, tout droit que ne concède pas le Monarque État est une "usurpation", tout privilège qu'il accorde devient un "droit"."
Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845

"La révolution veut changer les institutions. La révolte consiste à refuser de se laisser gouverner par des institutions."
Max Stirner - 1806-1856

"Si le communiste voit en toi un homme et un frère, ce n'est la que sa manière de voir des dimanches... Si tu étais un fainéant, il ne reconnaîtrait pas en toi l'Homme, il y verrait un homme paresseux à corriger de sa paresse et à catéchiser pour le convertir à la croyance que le travail est la destination et la vocation de l'Homme."
Max Stirner - 1806-1856

"La République n'est qu'une monarchie absolue, car peu importe que le souverain s'appelle Prince ou peuple : l'un et l'autre sont une "Majesté"." 
Max Stirner - 1806-1856


"La liberté ne peut être que toute la liberté ; un morceau de liberté n'est pas la liberté."
Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845

"Lorsqu'une association s'est cristallisée en société, elle a cessé d'être une association, vu que l'association est un acte continuel de réassociation. Elle est devenue une association à l'état d'arrêt, elle s'est figée. [...] Elle n'est plus que le cadavre de l'association ; en un mot, elle est devenue société communauté."
Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845

"L'Etat ne poursuit jamais qu'un but: limiter, enchaîner, assujettir l'individu, le subordonner à une généralité quelconque.
Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845

"Dans une république tous sont maîtres, et chacun tyrannise les autres."
Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845

"Désormais, tout droit que ne concède pas le Monarque État est une "usurpation", tout privilège qu'il accorde devient un "droit"."
Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845

"La révolution veut changer les institutions. La révolte consiste à refuser de se laisser gouverner par des institutions."
Max Stirner - 1806-1856

"Si le communiste voit en toi un homme et un frère, ce n'est la que sa manière de voir des dimanches... Si tu étais un fainéant, il ne reconnaîtrait pas en toi l'Homme, il y verrait un homme paresseux à corriger de sa paresse et à catéchiser pour le convertir à la croyance que le travail est la destination et la vocation de l'Homme."
Max Stirner - 1806-1856

"La République n'est qu'une monarchie absolue, car peu importe que le souverain s'appelle Prince ou peuple : l'un et l'autre sont une "Majesté"." 
Max Stirner - 1806-1856


"La liberté ne peut être que toute la liberté ; un morceau de liberté n'est pas la liberté."
Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845

"Lorsqu'une association s'est cristallisée en société, elle a cessé d'être une association, vu que l'association est un acte continuel de réassociation. Elle est devenue une association à l'état d'arrêt, elle s'est figée. [...] Elle n'est plus que le cadavre de l'association ; en un mot, elle est devenue société communauté."
Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845

"L'Etat ne poursuit jamais qu'un but: limiter, enchaîner, assujettir l'individu, le subordonner à une généralité quelconque.
Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845

"Dans une république tous sont maîtres, et chacun tyrannise les autres."
Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845

"Désormais, tout droit que ne concède pas le Monarque État est une "usurpation", tout privilège qu'il accorde devient un "droit"."
Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845

"La révolution veut changer les institutions. La révolte consiste à refuser de se laisser gouverner par des institutions."
Max Stirner - 1806-1856

"Si le communiste voit en toi un homme et un frère, ce n'est la que sa manière de voir des dimanches... Si tu étais un fainéant, il ne reconnaîtrait pas en toi l'Homme, il y verrait un homme paresseux à corriger de sa paresse et à catéchiser pour le convertir à la croyance que le travail est la destination et la vocation de l'Homme."
Max Stirner - 1806-1856

"La République n'est qu'une monarchie absolue, car peu importe que le souverain s'appelle Prince ou peuple : l'un et l'autre sont une "Majesté"." 
Max Stirner - 1806-1856


"La liberté ne peut être que toute la liberté ; un morceau de liberté n'est pas la liberté."
Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845

"Lorsqu'une association s'est cristallisée en société, elle a cessé d'être une association, vu que l'association est un acte continuel de réassociation. Elle est devenue une association à l'état d'arrêt, elle s'est figée. [...] Elle n'est plus que le cadavre de l'association ; en un mot, elle est devenue société communauté."
Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845

"L'Etat ne poursuit jamais qu'un but: limiter, enchaîner, assujettir l'individu, le subordonner à une généralité quelconque.
Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845

"Dans une république tous sont maîtres, et chacun tyrannise les autres."
Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845

"Désormais, tout droit que ne concède pas le Monarque État est une "usurpation", tout privilège qu'il accorde devient un "droit"."
Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845

"La révolution veut changer les institutions. La révolte consiste à refuser de se laisser gouverner par des institutions."
Max Stirner - 1806-1856

"Si le communiste voit en toi un homme et un frère, ce n'est la que sa manière de voir des dimanches... Si tu étais un fainéant, il ne reconnaîtrait pas en toi l'Homme, il y verrait un homme paresseux à corriger de sa paresse et à catéchiser pour le convertir à la croyance que le travail est la destination et la vocation de l'Homme."
Max Stirner - 1806-1856

"La République n'est qu'une monarchie absolue, car peu importe que


Etymologie : du grec "an", privatif (sans) et "archè", pouvoir, autorité, commandement.

L'anarchisme est un mouvement philosophique et politique hostile à toute hiérarchie et autorité. L'anarchisme critique de manière radicale toutes les institutions coercitives : capitalisme, armée, police, famille patriarcale, religion... et surtout l'Etat dont il prône la disparition. Cette critique s'applique aussi à toutes les formes de domination qu'elles soient morales, sociales, économiques ou politiques; exemple : oppression de classe, de race, de sexe, d'orientation sexuelle, etc.

La société que l'anarchisme souhaite mettre en place est basée sur des valeurs libertaires, sans domination, où les hommes émancipés et égaux coopèrent librement. Les libertés individuelles constitueraient la base de l'organisation sociale et des relations économiques et politiques. La liberté offre en effet à l'homme la possibilité de se réaliser pleinement et d'atteindre tout son potentiel. Il ne peut être totalement libre que si la société est constituée d'individus libres.

L'anarchisme est aussi une philosophie qui refuse tout dogmatisme et met en avant l'autonomie de la conscience morale, au-delà des notions de bien et de mal définies par une quelconque institution ou "pensée dominante". L'homme doit être libre de se déterminer par lui-même et de l'exprimer.


L'anarchisme peut prendre de multiples formes, mais le point commun des différents courants qui le composent est le rejet du pouvoir et de l'autorité. Ils se distinguent essentiellement par leurs différents programmes parfois incompatibles les uns avec les autres :

  • L'anarchisme terroriste, prônant la "propagande par le fait" (actions terroristes individuelles), s'est développé à la fin du XIXe siècle. Cette stratégie, qui conduisait au rejet de l'anarchisme par le peuple et à un accroissement de la répression, a été abandonnée.
  • L'anarchisme spontanéiste considère que, dans la société libérée des contraintes artificielles imposées par l'Etat, l'ordre naturel se rétablirait spontanément.
  • L'anarchisme socialiste, largement influencé par Bakounine, propose une gestion collective et égalitariste de la société.
  • L'anarchisme proudhonien défend l'autogestion fédéraliste. Le travail, fondement de la société, devient le levier de la politique et le fédéralisme permet le dynamisme et l'équilibre de la société.
  • L'anarcho-communisme prévoit la création de communautés (communes), fédérées entre elles et autogérées où chacun travaillerait selon ses capacités et consommerait selon ses besoins.
  • L'anarcho-syndicalisme, héritier de Bakounine, pense que les syndicats sont le meilleur moyen de lutte et d'accès à la société anarchiste. Les syndicats doivent exproprier le capital. Chaque groupe detravailleurs dispose alors des propres moyens de production, la répartition des gains faisant l'objet d'une décision collective.
  • L'anarchisme individualiste considère que l'individu a la possibilité de se libérer en rejetant toutes les formes de domination de la société et en vivant selon ses propres principes sans collaborer avec les institutions oppressives.
  • L'anarcho-pacifisme est partisan de l'action non-violente et de la désobéissance civile.
  • L'anarchisme écologiste rejette toute exploitation du monde naturel ainsi que l'économie industrielle. Il prône un retour à la nature sous la forme de sociétés primitives ou la mise sous contrôle de la technologie par les hommes.
  • On peut citer également d'autres mouvements parfois qualifiés d'anarchistes : l'anarchisme chrétien (Léon Tolstoï, Ivan Illich), l'anarchisme de droite (Louis-Ferdinand Céline, François Richard), l'anarcho-capitalisme (Cf. libertarianisme), l'anarcho-sionisme, les anarcho-autonomes...


William Godwin, avec son "Enquête sur la justice politique et son influence sur la morale et le bonheur" (1793) inspirée de la Révolution française, est un précurseur de l'anarchisme politique.

Max Stirner, auteur de "L'Unique et sa propriété" (1845) et dont l'oeuvre fut longtemps oubliée, est considéré comme l'un des fondateurs de l'anarchisme individualiste.

Joseph Proudhon (Qu'est-ce que la propriété, 1840), Mikhaïl Bakounine (L'Etat et l'Anarchie 1873), Piotr Kropotkine (L'Anarchie, sa philosophie, son idéal, 1896), Malatesta et Voline sont les principaux théoriciens de l'anarchisme.

Le mouvement anarchiste se développe rapidement dans la seconde moitié du XIXe siècle. Largement représentés au sein de la 1ère Internationale, les socialistes libertaires (avec Proudhon et Bakounine) prônent le fédéralisme et luttent contre le centralisme autoritaire défendu par Marx. Les anarchistes sont finalement exclus en 1872 de la 1er Internationale et fondent l'Internationale anti-autoritaire (Congrès de Saint-Imier, 1872).

Dans les années 1880-1900, des anarchistes mettent en oeuvre la "propagande par le fait" qui prend la forme de terrorisme visant à faire tomber un pouvoir oppresseur. Les attentats en Europe se multiplient (Sadi Carnot en 1894, Elisabeth d'Autriche en 1898 ou Humbert Ier d'Italie en 1900).

Les attentats ont été le fait d'une minorité. En fait, beaucoup d'anarchistes se trouvent parmi les ouvriers et influencent fortement le syndicalisme (anarcho-syndicalisme)

Le mouvement anarchisme réapparaît après la Première Guerre mondiale en Ukraine (1918), en Bavière (1919) et Russie (1921) où il est écrasé par la Tcheka.

L'anarchisme est très florissant en Espagne dans les années 1930 (La CNT, Confédération nationale du travail, syndicat libertaire, représente près de 1,5 million d'adhérents) et joue un rôle important durant la Guerre civile.

En France, la révolte de Mai 1968, spontanée, libertaire et anti-autoritaire qui conteste l'ordre bourgeois, marque un renouveau de la pensée et des formes d'expression de l'anarchisme.

ierre-Joseph Proudhon


Originaire de Besançon, ayant un esprit indépendant assoiffé de connaissance, Pierre-Joseph Proudhon gagne sa vie comme ouvrier typographe tout en poursuivant ses études grâce à une bourse. Il exerce divers métiers dont la gestion d'une imprimerie.

Pierre-Joseph Proudhon, qui a des idées socialistes et révolutionnaires, s'intéresse à la politique. Il publie en 1840 "Qu'est-ce que la propriété ?" et, en 1846, son ouvrage le plus important "Le Système des contradictions économiques ou Philosophie de la misère" qui font de lui un théoricien du socialisme. Il correspond avec Karl Marx et le rencontre à Paris.

En 1847, Pierre-Joseph Proudhon s’installe définitivement à Paris où il devient journaliste politique. Il participe à la Révolution de 1848 et est élu député socialiste de la Constituante. Les quatre journaux auxquels il participe sont tous condamnés et supprimés. Critiquant la politique du gouvernement de la IIième République, Proudhon cherche à promouvoir une réforme du crédit et tente sans succès de mettre en place "La Banque du peuple". Il est incarcéré de 1849 à 1852 pour délit de presse (offense au Président de la République).

Sous le second Empire, il doit s'exiler en Belgique après la publication de son livre "Nouveaux Principes de philosophie pratique" (1858). Amnistié en 1860, il revient en France et, face aux contradictions de l'économie (comme le machinisme allégeant le travail de l'ouvrier, mais provoquant du chômage), il considère que la révolution est vaine et propose une autre voie, l'anarchisme. Pour lui, la liberté individuelle doit être défendue contre toutes les forces dominantes : Église, Etat et toute forme de dictature. L'individu ne doit jamais être sacrifié à l'intérêt général ou la justice sociale.

Opposé au collectivisme autoritaire de Marx, Proudhon défend un libéralisme individualiste. Rejetant autant le socialisme utopique que le capitalisme, il propose la voie du socialisme scientifique, prenant la forme de l'anarchie positive ou du fédéralisme autogestionnaire dont il est considéré comme le père.

Malgré son isolement, Proudhon a exercé une grande influence sur les milieux ouvriers et intellectuels.

Principales oeuvres :

  • Qu'est-ce que la propriété? (1840)
  • Système des contradictions économiques ou Philosophie de la misère (1846)
  • Le manuel du spéculateur à la bourse (1853)
  • De la justice dans la révolution et dans l'Eglise (1858)
  • La Guerre et la Paix (1861)
  • De la capacité politique des classes ouvrières (1865)
  • Du principe fédératif et de la nécessité de reconstituer le parti de la révolution (1863)
  • Correspondances (1875)

Mikhaïl Bakounine


D'origine noble, Mikhaïl Bakounine est d'abord officier d'artillerie, puis quitte l'armée pour apprendre la philosophie à l'Université de Moscou. Il s'intéresse à Kant, à Fichte, et surtout à Schelling, à la recherche d'une synthèse philosophique des sciences analytiques. Puis il se rend en Allemagne pour étudier la philosophie de Hegel. Bakounine y rencontre Arnold Hüge qui lui fait découvrir la politique active. Il considère ainsi avoir trouvé sa voie en quittant le monde artificiel des concepts pour s'engager dans la voie révolutionnaire.

Contraint de s'exiler à Paris en 1842, Bakounine rencontre Marx, Engels, Proudhon et Herzen. Il participe avec enthousiasme à la Révolution de 1848 à Paris et aux émeutes de Prague et de Dresde. Arrêté et condamné à mort par les Allemands, il est gracié et livré à la police politique russe. Bakounine s'évade d'un camp de déportation de Sibérie en 1861, puis après un périple via le Japon et les Etats-Unis, il s'installe en Angleterre où il se rallie à la Première Internationale.

Durant cette période, Bakounine, séduit par les idées de Proudhon, élabore une nouvelle théorie politique, l'anarchisme. Il fonde une société secrète, la Fraternité Internationale, puis l'Alliance Internationale de la démocratie socialiste, mouvement qui adhère à l'AIT (Association Internationale des Travailleurs), dirigée par Karl Marx. Bakounine participe aux côtés de ce dernier à de multiples congrès révolutionnaires. Il réclame la révolution mondiale immédiate et la suppression de toutes formes d'autorité étatique.

Considéré comme un utopiste, Bakounine ne parvient pas à imposer ses vues au mouvement ouvrier et s'oppose à Karl Marx qu'il juge trop autoritaire. Il s'installe en Suisse en 1867 et se retire progressivement de la vie politique pour se consacrer à ses oeuvres littéraires. Il participe néanmoins en 1871 à la Commune de Lyon et à des tentatives de soulèvement populaire en Italie. En désaccord avec l'étatisme prôné par Marx, il rompt définitivement avec lui en 1872 lors du congrès de La Haye où l'AIT donne raison à l'auteur du Capital.

Avec le socialisme, le fédéralisme et l'antimilitarisme, l'athéisme est une des composantes de l'anarchisme que Bakounine professe dans "Fédéralisme, socialisme et antithéologisme", véritable profession de foi. Dans "Dieu et l'État", il plaide pour le matérialisme, le rationalisme et la démocratie, tout en mettant en garde contre le risque d'une dictature de savants cautionnée par la science. Pour lui, à travers Dieu, c'est l'autorité, la hiérarchie et, au bout du compte, l'Etat qui sont sacralisés, permettant ainsi de justifier toutes formes d'oppression.

Principales oeuvres :

  • Plan de fédération internationale (1864)
  • Le catéchisme révolutionnaire (1865)
  • Fédéralisme, socialisme et antithéologisme (1867)
  • La révolution sociale ou la dictature militaire (1871)
  • L'Etat et l'Anarchie (1873)
  • Dieu et l'Etat (posthume, 1882)

Louise Michel




"Sans l'autorité d'un seul, il y aurait la lumière, il y aurait la vérité, il y aurait la justice. L'autorité d'un seul, c'est un crime."
Louise Michel - 1830-1905 - Extrait d'une Plaidoirie - 22 Juin 1883

"La tâche des instituteurs, ces obscurs soldats de la civilisation, est de donner au peuple les moyens intellectuels de se révolter."
Louise Michel - 1830-1905 - Mémoires - 1886

"Tant que les études n'auront pas une méthode encyclopédique de manière à élargir l'horizon au lieu de le restreindre, il se joindra à tous les obstacles de la pauvreté qui entravèrent le vieux maître d'école, les obstacles du préjugé qui fait craindre ce qui ne fait pas partie du coin exploré."
Louise Michel - 1830-1905 - Mémoires - 1886

"Ce n'est pas une miette de pain, c'est la moisson du monde entier qu'il faut à la race humaine, sans exploiteur et sans exploité."
Louise Michel - 1830-1905 - Mémoires - 1886

"La révolution sera la floraison de l'humanité comme l'amour est la floraison du coeur."
Louise Michel - 1830-1905 - Mémoires - 1886

"Voici la lutte universelle :
Dans l'air plane la Liberté !
A la bataille nous appelle
La clameur du déshérité !...
... L'aurore a chassé l'ombre épaisse,
Et le Monde nouveau se dresse
A l'horizon ensanglanté !"
Louise Michel - 1830-1905 - Le chant des captifs

"Tout plébiscite, grâce à l'apeurement, à l'ignorance, donne toujours la majorité contre le droit, c'est-à-dire au gouvernement qui l'invoque."
Louise Michel - 1830-1905 - La Commune

"On ne peut pas tuer l'idée à coup de canon ni lui mettre les poucettes [menottes]."
Louise Michel - 1830-1905

"Chacun cherche sa route ; nous cherchons la nôtre et nous pensons que le jour où le règne de la liberté et de l'égalité sera arrivé, le genre humain sera heureux."
Louise Michel - 1830-1905

"Je suis ambitieuse pour l'humanité ; moi je voudrais que tout le monde fût artiste, assez poète pour que la vanité humaine disparût."
Louise Michel - 1830-1905

"Si un pouvoir quelconque pouvait faire quelque chose, c'était bien la Commune composée d'hommes d'intelligence, de courage, d'une incroyable honnêteté et qui avaient donné d'incontestables preuves de dévouement et d'énergie. Le pouvoir les annihila, ne leur laissant plus d'implacable volonté que pour le sacrifice. C'est que le pouvoir est maudit et c'est pour cela que je suis anarchiste".
Louise Michel - 1830-1905

La morale anarchiste

Piotr Kropotkine




"La moralité qui se dégage de l'observation de tout l'ensemble du règne animal [...] peut se résumer ainsi : "fais aux autres ce que tu voudrais qu'ils te fassent dans les mêmes circonstances."
Et elle rajoute : "Remarque bien que ce n'est qu'un conseil ; mais ce conseil est le fruit d'une longue expérience de la vie des animaux en société et chez l'immense masse des animaux vivant en sociétés, l'homme y compris, agir selon ce principe a passé à l'état d'habitude"."
Piotr Kropotkine - 1842-1921 - La morale anarchiste - 1889

"Le sens moral est en nous une faculté naturelle, tout comme le sens de l'odorat et le sens du toucher.
Quant à la Loi et à la Religion, qui elles aussi ont prêché ce principe [de solidarité], nous savons qu'elles l'ont simplement escamoté pour en couvrir leur marchandise - leur prescription à l'avantage du conquérant, de l'exploiteur et du prêtre."
Piotr Kropotkine - 1842-1921 - La morale anarchiste - Page 32 - 1889

"En nous déclarant anarchistes, nous proclamons d'avance que nous renonçons à traiter les autres comme nous ne voudrions pas être traités par eux ; que nous ne tolérons plus l'inégalité qui permettrait à quelques-uns d'entre nous d'exercer leur force, ou leur ruse ou leur habileté, d'une façon qui nous déplairait à nous-mêmes. Mais l'égalité en tout, synonyme d'équité, c'est l'anarchie même."
Piotr Kropotkine - 1842-1921 - La morale anarchiste - Page 44 - 1889

"En devenant anarchistes, nous déclarons la guerre à tout ce flot de tromperie, de ruse, d'exploitation, de dépravation, de vice, d'inégalité en un mot - qu'elles ont déversé dans les coeurs de nous tous. Nous déclarons la guerre à leur manière d'agir, à leur manière de penser. Le gouverné, le trompé, l'exploité, la prostituée et ainsi de suite, blessent avant tout nos sentiments d'égalité."
Piotr Kropotkine - 1842-1921 - La morale anarchiste - Page 44 - 1889

"Une fois que tu auras vu une iniquité et que tu l'auras comprise - une iniquité dans la vie, un mensonge dans la science, ou une souffrance imposée par un autre -, révolte-toi contre l'iniquité, contre le mensonge et l'injustice. Lutte ! La lutte c'est la vie d'autant plus intense que la lutte sera plus vive. Et alors tu auras vécu, et pour quelques heures de cette vie tu ne donneras pas des années de végétation dans la pourriture du marais."
Piotr Kropotkine - 1842-1921 - La morale anarchiste - Page 76 - 1889

Errico Malatesta




"Il ne s'agit pas de faire l'anarchie aujourd'hui, demain, ou dans dix siècles, mais d'avancer vers l'anarchie aujourd'hui, demain, toujours."
Errico Malatesta - 1853-1932

"L'anarchisme est né de la rébellion morale contre les injustices sociales."
Errico Malatesta - 1853-1932

"L'anarchie [...] est l'idéal qui pourrait même ne jamais se réaliser, de même qu'on n'atteint jamais la ligne de l'horizon qui s'éloigne au fur et à mesure qu'on avance vers elle, l'anarchisme est une méthode de vie et de lutte et doit être pratiqué aujourd'hui et toujours, par les anarchistes, dans la limite des possibilités qui varient selon les temps et les circonstances."
Errico Malatesta - 1853-1932

L '   ANARCHISME      c'est quoi ?  "La liberté ne peut être que toute la liberté ; un morceau de liberté n'est pas la liberté." Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845
L '   ANARCHISME      c'est quoi ?  "La liberté ne peut être que toute la liberté ; un morceau de liberté n'est pas la liberté." Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845
L '   ANARCHISME      c'est quoi ?  "La liberté ne peut être que toute la liberté ; un morceau de liberté n'est pas la liberté." Max Stirner - 1806-1856 - L'Unique et sa propriété - 1845
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