anarchiste individualiste
3 Juillet 2014
La théorie du complot
L'idée
En gros...
"Georges Bush et l'administration américaine ont organisé les attentats pour pouvoir se maintenir au pouvoir. Les tours n'auraient jamais dû s'effondrer (WTC 1 2 et 7) car elles étaient prévues pour résister aux incendies, aux chocs d'avions et aux tremblements de terre. Sur le Pentagone, un avion de ligne aurait créé plus de dégâts. Comme on n'a pas pu nous fournir de photos claires de cet avion on peut affirmer que ce n'est pas un avion mais plutôt un missile ou une bombe qui a causé l'incendie"
Comme il ne semblait pas capable d'être réélu de façon "normale", l'incompétence notoire de Georges Bush (voir le film de Moore) a servi de terreau à cette idée qu'il ne pouvait qu'être à l'origine des attentats pour permettre sa réélection et le vote de lois liberticides.
En ne jouant pas complètement la transparence, l'administration américaine a, elle aussi, contribué à l'amplification de la rumeur. Les délais très longs pour faire les études et les simulations ont aussi pu troubler l'opinion.
Partant de là les conspirationnistes échafaudent de grandes théories scientifiques qui veulent démontrer que les effondrements ne peuvent pas avoir été causés par les avions et les incendies. C'est donc autre chose qui les a provoqués.
Les meneurs
Pour tout grand mouvement, il faut des leaders. Les grands manitous de la thèse conspirationniste portent les noms de Gage et Jones aux Etas-Unis, Chiesa en Italie, Fujita au Japon.
En France, si Bigard a exprimé son "scepticisme", d'autres sont beaucoup plus "actifs" : Petit, Meyssan, ou Henry-Couannier...
Il faut noter que, la plupart, ne sont pas spécialisés dans le calcul de structures. A part les saltimbanques et les artistes (Cotillard, David Lynch ou encore Darrio Fo remarquable dans son sketch du spécialiste en calcul de structures...) il se trouve bien quelques scientifiques (Jones...) mais rares sont ceux qui ont déjà utilisé un logiciel de calcul de structure.
Quant aux architectes, il faut rappeler qu'en dehors des maisons individuelles, ils font systématiquement appel à des bureaux de calcul extérieurs pour dimensionner les éléments structuraux.
Nous verrons par la suite pourquoi j'ai du mal à accorder du crédit aux affirmations scientifiques de ces "leaders" de la théorie du complot.
Les objectifs
L'intérêt de faire coller des études scientifiques à leur grande théorie est bien compréhensible... Cela leur donne une légitimité, une respectabilité. Même fumeuses, elles peuvent tromper des personnes non averties.
Mais dans quel but ?? J'avoue que tout cela me laisse perplexe...
Si c'est pour prendre une revanche sur Georges W. Bush, c'est un peu tard !!
Un désir de renommée ? Se faire de la pub ? Faire peur ?
Il est certain que le marché autour de cette question semble croître à grande vitesse et le marchandising qui va avec se développe : t-shirt, films dans les salles, DVD... la liste est longue... Peut être est-ce là la raison essentielle : faire du fric avec du vent, en jouant sur la peur et la crédulité des gens ?
Les cautions…
Vous trouverez sur le site suivant les personnes soutenant le réouverture de l’enquête sur le 11 septembre :http://www.vigli.org.
Je ne m’intéresserai bien sûr ici qu’aux cautions « scientifiques » puisque c’est sur ce plan là que je me suis placé… Je ne parlerai donc pas des Philosophes et Théologiens (Chapitre 1), Fonctionnaires et Politiciens (Chapitre 3), Pilotes (Chapitre 4), Survivants (Chapitre 5), ou Artistes (Chapitre 6). Après tout, chacun est en droit de soutenir la cause qu’il croit juste…
Ce que je tiens à souligner par contre, c’est que tous ceux que je viens de citer reprennent systématiquement les arguments des 500 autres cautions (Chapitre 2)… Explorons donc en détail ces 500 signataires « Architectes et ingénieurs ».
De la page 8 à la page 26 nous avons les « Architectes et Ingénieurs civils et structurels ». Le reste ? Ingénieurs chimistes, mathématiciens, statisticiens, en environnement, électroniciens, informatique… C'est-à-dire aucune connaissance en matière de calcul de structures faut-il le rappeler.
Si nous enlevons de la page 8 à la page 26 les architectes (vous allez croire que j’en veux aux architectes mais je vous assure que ce n'est pas le cas !) et autres contremaîtres, combien reste-t-il de signataires spécialisés dans le calcul de structures ??? Je peux me tromper (certaines dénominations sont tellement vagues !) mais personnellement, j’en ai compté… allez soyons généreux : une petite vingtaine… Même aux pages 52 à 56.
Vous ne trouvez pas ça un tout petit peu léger ? En France, par exemple, vous trouverez plusieurs dizaines de bureaux d’étude ou de labo de structures… Des ingénieurs, vous en trouverez plusieurs centaines !! Et aux Etats-Unis ?? Et bien en multipliant par 5 environ, vous aurez quelques milliers de spécialistes… Et combien ont signé finalement cet appel ??? 20 à tout casser…
Ce qui est assez remarquable, c’est que TOUS les autres signataires, quels qu’ils soient, reprennent les arguments de deux ou trois : Gage, Jones, Jovenko… Ils n’ont refait aucun calcul, ils n’ont rien analysé de plus : matériau ou structure… Ils le disent eux même : ils ont simplement regardé sur internet ou vu à la télé... Et pourtant ils affirment : ils affirment que les tours sont tombées à la vitesse de la chute libre (ce qui est manifestement faux : voir approximations), que la tour de Madrid… que le béton pulvérisé… que le métal en fusion… toutes choses qui ont été maintes fois expliquées sur les sites américains et maintenant ici.
La seule donnée réellement « scientifique » là-dedans, qui ne s'appuie pas sur des vidéos tronquées, des photos bidonnées, ou du bouche à oreille, c'est l'étude de Jones qui a trouvé du soufre et quelques autres éléments dans les décombres et sur de l'acier… La belle affaire !!! Le soufre est un des composants majeurs du gypse ( CaSO4,2(H2O)http://fr.wikipedia.org/wiki/Gypse ) qui est l’élément de base qui sert à la fabrication du… plâtre ! A combien évaluez-vous la quantité de plâtre dans les tours du WTC ? Ce sont plusieurs dizaines de tonnes… Trouver du soufre dans les ruines du WTC est donc plutôt rassurant… Que la poussière générée ait réagi avec de l’acier qui à certains endroits est monté à plusieurs centaines de degrés n’est donc pas une grande découverte… Le mécanisme de la réaction pourrait être étudié (certains l’ont même fait...) mais ça, je le laisse aux chimistes, pour le coup je ne suis pas compétent… Soulignons aussi que ce n’est certes pas la première fois que le Dr Steven E Jones trouve des résultats scientifiques intéressants, mais que ses conclusions sont souvent plutôt... 'controversées' pour employer un doux euphémisme. Les plus curieux peuvent chercher sur le net.
Ce qui est sûr, c’est qu’à la différence d’autres personnes, je ne vous parlerai pas de choses dont je ne sais rien : on m’a demandé une fois ce que je pensais de la pelouse du pentagone ! j’ai répondu « je ne sais pas je ne suis pas jardinier »… Et c’est vrai : j’ai bien quelques notions de jardinage, mais il vaut mieux laisser cela à des spécialistes… De la même façon, mon boulanger fait de l’excellent pain et je ne me permets pas d’aller le conseiller sur les constituants de sa pâte !!
Par contre, le calcul de structures, je peux en parler : j’ai fait huit ans d’études sur le sujet après le bac et je continue encore aujourd’hui par passion sur ce sujet, je pense donc avoir acquis un minimum d’expertise pour présenter un avis circonstancié sur la question.
Ma conclusion sera la suivante…
Pour que je veuille bien croire à la thèse du complot interne, il faudra m'apporter d’autres arguments
que la chute 'contrôlée' des tours et les 'faibles' dégâts sur le pentagone :
scientifiquement, ça ne tient pas et vous verrez pourquoi dans les pages qui suivent…
Quelques notions de mécanique
Pour bien comprendre le mécanisme d'effondrement des tours du WTC, quelques notions de base sont nécessaires.
Mais n'ayez crainte, les explications seront aussi imagées que possible pour bien comprendre le phénomène physique sous-jacent.
Le flambement des éléments comprimés
Le terme de flambement (ou parfois flambage, les deux sont utilisés) désigne un phénomène bien connu des ingénieurs, que ce soit en mécanique ou en bâtiment, mais qui n'a rien à voir avec le feu !! Le flambement est une instabilité très dangereuse qui peut apparaître pour les éléments élancés.
EXPLICATION :
Pour présenter ce phénomène, j'ai réalisé une petite image avec différents éléments...
A gauche sur la figure, 3 objets :
* une masse en granit
* un cylindre de bois de hauteur égale à 2 fois son diamètre
* un cylindre de bois de hauteur égale à 100 fois son diamètre
(peu importe en fait le type de matériaux)
L'expérience consiste à poser successivement la masse en granit sur les deux cylindres. Ces éléments sont alors soumis à un effort de compression.
L'expérience montre que la masse ne reste pas en équilibre sur le deuxième cylindre : celui-ci fléchit et la masse tombe.
C'est cet état instable qui est appelé le flambement (ou flambage) d'un élément.
Chacun peut faire une expérience de flambement chez lui : il suffit de prendre une règle d'écolier plate de 30 cm en plastique et de la comprimer entre ses deux mains. A partir d'une certaine pression exercée sur la règle, on sent que celle-ci sort de son plan et n'a pratiquement plus de résistance.... Vous avez atteint là la force critique.
Il est évident que c'est le rapport entre la hauteur et la section du cylindre qui va être important pour caractériser cette instabilité. C'est ce qui est appelé l'élancement.
Mathématiquement, l'élancement (lambda) est défini à partir de la section de l'élément (A), son inertie (I) et sa longueur (L) :
Il est alors possible de calculer de manière purement théorique la force maximale applicable sur l'élément avant l'apparition de cette instabilité. C'est la force critique d'Euler
Dans le cas suivant où la poutre est tenue à ses deux extrémités par une articulation, la force critique est donnée par la formule :
:
E étant le module d’Young du matériau (rigidité).
Un cas d'étude en laboratoire de recherche.
Des rails SNCF en 2003 lors de la canicule : quelques dizaines de degrés ont suffi pour mettre les rails en flambement. Normalement, ce genre de problème est évité grâce à des joints de dilatation.
En théorie lorsque cette instabilité est atteinte, plus rien n'empêche l'élément de se déformer et donc de se rompre.
Dans la pratique, sous certaines conditions (d'appui notamment), il est possible d'aller au delà mais guère plus.
Il faut souligner également que les calculs de la force critique d'Euler se font en faisant l'hypothèse d'un élément parfaitement rectiligne. Si à la fabrication, les éléments n'ont pas une rectitude parfaite, la force limite avant flambement est réduite.
Cette instabilité est TRES dangereuse car la rupture peut arriver très vite et c'est un peu le cauchemar de tout concepteur en bâtiment. Dans les nouveaux règlements de calculs européens (appelés Eurocodes) ce phénomène est bien sûr pris en compte. Pour les cas les plus défavorables (grands élancements), des coefficients correcteurs font queles ingénieurs ne prennent en compte que 10 à 20 % de la résistance réelle du matériau.
IMPORTANT :
D'après la formule donnant la force critique, la résistance au flambement d'un élément est directement proportionnelle au module d'Young du matériau (E). Cela veut dire que si ce module est réduit de 80 %, la force critique avant flambement est aussi réduite de 80 %...
Or, nous le verrons lorsque nous parlerons de l'acier, quand sa température approche les 800°C, son module a perdu 90 % de sa valeur ! Cela veut dire que si un poteau en acier atteint cette température, sa capacité portante vis à vis du flambement sera divisée par 10...
Bien sûr, nous y reviendrons...
Les effets dynamiques sur une structure
Les sollicitations dynamiques sur une structure peuvent être diverses et engendrer des réponses tout aussi différentes. J'en présenterai ici deux : les sollicitations cycliques et les chocs.
Les actions variables dans le temps, et plus particulièrement les sollicitations cycliques, peuvent engendrer des oscillations très importantes dans une structure.
Deux exemples célèbres : le pont de Tacoma (Etats-Unis) et le Millenium Bridge à Londres, encore en service mais muni aujourd'hui "d'amortisseurs"...
Ce phénomène (qui est appelé "résonnance") est dû à des forces qui varient de façon régulière et répétitive ("actions périodiques") et qui agissent en concordance ("en phase") avec les oscillations de l'édifice. Cela a pour effet d'accroître l'amplitude de ces oscillations à chaque pas de temps, parfois jusqu'à la rupture.
Ce n'est pas le phénomène mis en jeu dans l'effondrement des tours du WTC, mais ces exemples spectaculaires montrent que des charges même faibles (vent pour le pont de Tacoma, piétons pour la passerelle) peuvent parfois avoir des conséquences désastreuses.
Pour les chocs, chacun comprend bien le phénomène, pas besoin d'explication bien longue...
Supposons qu'un élément en mouvement vienne heurter une structure. L'énergie cinétique du corps en mouvement (la même qui fait que votre voiture avance encore lorsque vous arrêtez d'accélérer) est alors transmise lors du choc à la structure immobile. Les deux éléments vont bien sûr fortement se déformer, il n'y a qu'à voir les résultats de la collision de deux véhicules.
Deux cas se présentent alors pour la structure percutée :
* soit le matériau est capable de se déformer suffisamment (sans rompre) pour absorber l'énergie transmise et il peut revenir dans sa position initiale (l'énergie élastique a été mobilisée), voire rester légèrement déformé (énergie plastique, non réversible),
* soit il n'est pas capable d'absorber cette énergie et il se rompt.
C'est ce qui fait que vous pouvez monter sur le pare-brise de votre voiture et appliquer tout votre poids (charge statique) mais qu'un tout petit gravillon de seulement quelques grammes mais en mouvement peut le fendre (choc ouaction dynamique). L'énergie cinétique du gravillon engendre une telle concentration de contraintes sur la pare-brise que le matériau se casse.
L'effondrement des tours WTC1 et WTC2
(à voir également, le documentaire dans Ressources)
Nous allons voir ici quels sont les éléments scientifiques pouvant expliquer l'effondrement des deux tours jumelles.
La question mérite d'être posée car si nous répondons objectivement à ces trois questions :
* les tours étaient-elles conçues pour résister à un crash d'avion ? OUI, la preuve : elles n'ont pas bronché à l'impact...
* pouvaient-elles résister à un incendie ? OUI, il s'en est même produit plusieurs au cours de la vie de l'ouvrage...
* à un fort séisme ? OUI...
... les trois réponses affirmatives peuvent effectivement laisser l'observateur perplexe quant aux causes réelles de l'effondrement.
Après avoir rappelé la chronologie, nous reprendrons chacun des points pour essayer d'y voir un peu plus clair...
Nous verrons au final que la question à se poser n'est pas...
"Qu'est-ce qui a bien pu faire que les tours se sont effondrées ?"
mais...
"Par quel miracle auraient-elles encore pu tenir ?"
La chronologie
La chronologie des évènements est connue de tous :
1) Le crash des avions
2) L'incendie
3) L'amorce de l'effondrement
4) L'effondrement
5) La combustion pendant encore plusieurs semaines...
C'est bien l'enchaînement des deux premiers évènements qui a provoqué les suivants et c'est ce que nous allons voir tout de suite.
Analyse du processus d'effondrement
1) Le crash et ses conséquences
Le choc des avions sur les tours a eu des effets très visibles... Mais mis à part la boule de feu d'une dimension colossale, ce qui est évident sur les photos, c'est que la structure périphérique a été endommagée sur au moins la moitié d'une façade.
Cet endommagement de la structure est bien sûr visible sur l'extérieur de la façade, mais il faut aussi l'imaginer à l'intérieur...
Images : http://www.wai.com/project.aspx?id=1817&type=600
La descente de charges se faisait, d'après les études qui ont été menées, pour 60 % au cœur du building et 40 % sur les poteaux périphériques.
Il est possible de visualiser les poteaux du cœur et périphériques sur les photos qui suivent...
Le plancher apparaît avant coulage du béton sur la photo de droite : poutres treillis en acier et bacs nervurés servant de coffrage. Il faut noter au passage qu'il n'y a pas de connecteurs acier-béton sur les poutres ou les bacs. Nous y reviendrons plus tard.
La destruction de certaines colonnes en périphérie et au cœur (ne pas oublier que les réacteurs des avions et le fuselage ont eu l'effet de véritables missiles lancés à 900 km/h) ont amené certaines colonnes à reprendre les charges de celles endommagées (en rouge sur la figure de droite).
Images : http://www.wai.com/project.aspx?id=1817&type=600
A ce stade, il faut donc considérer que la structure a été assez fortement endommagée : la moitié d'une façade (14 % de la structure périphérique après un décompte précis des colonnes sectionnées sur la tour 1) et au moins quelques éléments du cœur intérieur.
En effet, vu le trou béant laissé par la carlingue, il serait absurde de penser que les colonnes intérieures sont restées intactes. L'énergie cinétique perdue lors du choc en façade a d'ailleurs été évaluée : 15 % seulement de l'énergie totale. Il est donc peu vraisemblable que le cœur n'ait pas été touché et ne soit pas endommagé.
Une simulations 3D très réussie de l'impact : http://fr.youtube.com/watch?v=cddIgb1nGJ8&feature=related qui est (je pense) issue de l'université de Purdue.
2) L'incendie
Suite à l'explosion, un violent incendie s'est déclaré sur plusieurs niveaux de chacune des tours. A peu près 30 000 litres de kérosène se sont enflammés.
Seulement de la fumée ?? Non...
Il n'y pas de fumée sans feu ;-)
Ce brasier, entretenu par le mobilier et surtout, la hauteur des tours (appel d'air de bas en haut et vent beaucoup plus fort à 300m de hauteur qu'au ras du sol...) a joué un rôle essentiel dans l'effondrement.
D'autres photos sont disponibles là : http://www.debunking911.com/fire2.htm ...
En effet, la résistance et la rigidité sont très sensibles à la température comme le montre ce graphique tiré des "Techniques de l'Ingénieur".
En théorie la structure du bâtiment bénéficie d'une protection incendie. Dans les années passées, le flocage d'amiante était beaucoup utilisé. Aujourd'hui d'autres produits l'ont remplacé pour les raisons que chacun sait. Mais cela permet seulement de retarder les effets de la chaleur et en aucun cas de les stopper. Cela doit donner juste un peu de temps aux secours pour intervenir. Or, cela n'a pas été le cas pour les tours puisque les pompiers étaient un à deux étages en dessous du cœur du foyer : le chef du bataillon 7, Orio Palmer, était en liaison radio une poignée de minutes avant l'effondrement.
De plus, rien ne dit que cette protection ait résisté à l'explosion initiale. Cela semble même peu vraisemblable. Entre les débris de verre, de métaux issus de l'avion il est évident que cette protection a subi de sérieux dégâts... En outre, sur les photos des restes amoncelés après l'effondrement, j'ai n'ai pas vu de restes de flocages sur les poteaux notamment ceux du cœur, même sur des plans resserrés... Si ce flocage s'est volatilisé (dans l'énorme nuage de poussière) il y a des chances qu'il se soit aussi détaché lors de l'explosion.
Ainsi la température de plusieurs étages, 3 à 4 d'après les photos que chacun a pu voir, s'est fortement élevée. Des études ont été menées pour estimer cette température. Les experts l'évaluent entre 600 et 800 degrés C° selon l'endroit de l'étage notamment.
Non seulement certaines colonnes ont été détruites, mais d'autres qui doivent reprendre ces charges n'ont plus de protection incendie et vont être soumises à de fortes températures... Tout est en place pour que l'effondrement survienne...
L'effondrement du WTC7...
...ou le "mystère" de la 3ème tour.
(à voir également, le documentaire dans Ressources)
ou
-------------------- Une vidéo synthétique --------------------
Le WTC 7 était une tour située à moins de 150 m des deux tours jumelles et qui s'est elle aussi écroulée, mais bien après WTC1 et WTC2. Elle comportait 48 étages.
Elle n'a pas été touchée par les avions mais par les débris dus à la chute des deux autres tours. Il s'en est suivi un incendie qui a été abandonné au bout de deux heures par les pompiers.
C'est la dernière marotte des conspirationnistes car cette tour n'a pas été touchée par un avion et l'incendie qui s'est déclaré à l'intérieur est qualifié de "mineur"...
De plus, les dernières secondes de l'effondrement sont montrées comme étant des 'preuves' d'une démolition contrôlée de la tour.
LES FAITS
Suite à l'effondrement de la tour WTC1, des dégâts ont été causés sur toute une façade...
Puis vint le feu...
Côté Est
Angle Sud-Ouest
(la fumée est du côté des WTC1 et 2)
Image d'Aman Zafar
D'autres photos là : http://www.911myths.com/html/wtc7_smoke_4.html
et des vidéos là : http://www.911myths.com/wtc7groove.avi et http://www.911myths.com/news_wtc7_1.mpg
Ceux qui affirment que le feu était 'mineur' dans la tour 7 sont d'aimables plaisantins !
Et Richard Gage en est bien sûr la tête de proue. Plus à une ineptie près, il affirme même que la fumée qui sort du WTC7 est due à une pression... négative !!! Pour ceux qui voudraient voir comment nier l'évidence en inventant des théories fumeuses, voir la vidéo suivante à la 5ème minute... http://www.youtube.com/watch?v=kMr3ZSL6l-4
C'est bien toute la façade Sud qui a été éventrée lors de l'effondrement de la tour WTC1 et qui est en feu !!!!! 7 heures de feu... De plus, suite à l'effondrement des tours jumelles, les protections actives étaient inopérantes (circuit d'eau coupé), les protections passives (flocage, plaques de plâtre...) ne pouvaient donc que retarder l'échéance.
Le bâtiment en proie aux flammes sur plusieurs étages, la structure ne pouvait plus résister très longtemps. Les pompiers sont donc sortis en raison des risques d'effondrement : c'est eux-mêmes qui le racontaient en quittant le building...
UNE DEMOLITION CONTROLEE ?
Les partisans du complot nous disent que cet effondrement était préparé, programmé et que c'est pour cela que les pompiers sont sortis. Ils s'appuient pour cela sur le mécanisme d'effondrement de la tour qui dans son aspect, c'est vrai, ressemble beaucoup à une démolition contrôlée. Pour eux, elle est tellement "parfaite" que cela ne fait aucun doute : sur la vidéo de droite Danny Jovenko un spécialiste de démolition de bâtiments est catégorique !
Mais cette démolition si réussie n'est qu'une impression...
http://fr.youtube.com/watch?v=LD06SAf0p9A
http://fr.youtube.com/watch?v=yfN8pwHRD3U
La vidéo qui suit détaille le processus d'effondrement. Ce qui est intéressant, c'est la séquence située à 3 minutes... Il est possible d'y voir que la chute est loin d'être parfaite !
(http://fr.youtube.com/watch?v=_kSq663m0G8)
(http://www.debunking911.com/pull.htm)
Comme l'un des 3 portiques rigidifiant la structure cède en premier sous l'effet de l'incendie, un premier pan de l'immeuble s'effondre. Une redistribution des charges à l'intérieur conduit à la ruine des autres portiques et c'est tout l'immeuble qui s'effondre mais 6 à 7 secondes APRES !!...
Cela ne s'est jamais vu dans de la démolition "contrôlée". Cette démolition n'était pas si "superbe" que ça !!
D'ailleurs, cette vidéo gênante est bien sûr écartée par les conspirationnistes : soit on ne la montre pas, soit on sqeeze l'effondrement initial, comme Richard Gage dans sa maintenant très célèbre interview...
http://www.reopen911.info/video/interview-richard-gage-avril-2008.html (12ème minute exactement)
Cette coupure frise la malhonnêteté... D'autant plus que les relevés sismiques confirment parfaitement cette analyse...
Quant aux "pouf", "pouf", pouf" (sur les derniers étages) considérés comme des explosions par Richard Gage ce sont tout simplement des vitrages qui éclatent sous l'effet, soit de la déformation du bâtiment qui a amorcé sa descente, soit de l'onde de choc de la rupture des premiers étages.
Ce qui est bizarre, c'est que la démolition contrôlée part du bas, génère des explosions sur les derniers étages, et entre les deux ? rien...
Car, effectivement, la ruine du WTC7 est très différente de WTC1 et WTC2. Alors que les tours jumelles se sont effondrées par le haut, le troisième building a cédé d'en bas, là où se trouvaient les trois raidisseurs en acier (voir plus loin). Comme le feu a été laissé à l'abandon plusieurs heures, il n'est pas étonnant que ces portiques aient cédé pour les raisons que nous avons déjà évoquées.
Et cet abandon est bien compréhensible : contrairement aux deux autres tours, les secours ont eu le temps d'évacuer le building. Il n'était donc plus question de risquer d'autres vies alors que les secours s'activaient sur les ruines des deux tours jumelles...
EXPLICATION DU MODE DE RUINE
Une explication du mode d'effondrement peut être donnée en étudiant la structure du bâtiment...
(les images sont tirées du rapport FEMA)
La structure du WTC 7
L'une des particularités du WTC7 résidait dans sa structure porteuse, très loin d'être simple du point de vue du report de charges. En effet, le WTC7 a été édifié juste au dessus de la "Con Ed Substation", c'est à dire une station de production d'électricité de le compagnie Con Edison.
Les deux bâtiments n'ayant pas été faits en même temps, des fondations supplémentaires avaient été réalisées lors de la construction du premier bâtiment en prévision de la future tour. Or, suite à la modification du cahier des charges concernant l'emprise au sol et la hauteur du WTC7, les fondations initialement prévues n'étaient plus suffisantes (en vert sur la première figure) et d'autres ont donc été ajoutées (en bleu).
Le problème de cet agrandissement de l'emprise au sol, c'est que les colonnes régulièrement réparties sur la surface du bâtiment et destinées à reprendre les charges (les H sur la figure qui suit) ne coïncidaient plus avec certaines des fondations existantes.
C'est pourquoi les ingénieurs ont été contraints de réaliser de grands portiques (Truss, Girder) permettant de transférer les charges des colonnes régulièrement espacées à partir du 8ème étage vers les fondations préalablement réalisées (ellipses orangées et grisées sur la figure qui suit).
Ce transfert de charges s'opérait entre le 5ème et le 7ème étage comme on peut le voir sur la figure ci-contre donnant le schéma structurel en perspective.
Il faut reconnaître que ce genre de poutres complique passablement la distribution et l'équilibre des charges.
De plus, il faut bien voir que la défaillance d'une seule de ces structures remet en cause la distribution des charges pour tout un pan de bâtiment.
Compte tenu de l'incendie, entretenu notamment par la présence de cuves de fioul destinées à alimenter les générateurs d'électricité à l'intérieur de la tour (voir la 3ème vidéo au-dessus), la température a dû fortement monter. Comme cela a duré plusieurs heures, et sans plus aucune intervention des pompiers, les protections incendie n'ont fait que retarder l'échéance et certains éléments, notamment ceux sollicités en compression ont cédé.
La cause de la ruine est donc exactement la même que celle des tours 1 et 2 (chute des caractéristiques mécaniques de l'acier sous l'effet de la chaleur), mais le mécanisme de l'effondrement a été différent.
En analysant les vidéos disponibles de l'effondrement il est probable que ce sont les portiques 1 et 2 qui ont cédé en premier (chute de la terrasse Est) puis le 3. En effet, l'effondrement s'est produit en deux temps : d'abord en interne avec les terrasses, puis la structure externe.
La ligne de brisure observée dans la façade lors de la chute de la structure externe passe justement au niveau des portiques 1 et 2 ce qui conforte cette hypothèse.
Ce premier rapport de la FEMA, a été confirmé par le dernier rapport du NIST (Août 2008) qui a fourni des explications beaucoup plus détaillées avec des simulations par éléments finis du bâtiment et une modélisation précise de l'incendie.
L'ensemble des informations est là http://wtc.nist.gov/NCSTAR1/NCSTAR1Aindex.htm avec en plus quelques vidéos.
L'ENIGME (?) DE LA CHUTE LIBRE...
L'un des principaux arguments pour "prouver" la démolition contrôlée sur le WTC7 est que la structure périphérique de la tour est tombée, dans sa première partie d'effondrement, en subissant une accélération équivalente à celle de la chute libre.
Beaucoup de partisans de la thèse du complot interne ont tenté de découper la vidéo de l'effondrement pour évaluer cette vitesse. Chandler, notamment, a tracé une courbe sur le même principe que Mac Queen et Szamboti (voir FAQ). Il obtient la courbe ci-contre.
Non seulement cette courbe n'a rien d'étonnant, mais le Nist, lui aussi, a obtenu dans ses évaluations des documents à disposition une portion de chute libre (courbe immédiatement en dessous)...
Compte tenu de la précision de calcul à partir des vidéos, il serait sacrément osé de dire que ces deux courbes sont en contradiction. Elles sont au contraire en très bonne concordance (attention, l'une compte les vitesses positives, l'autre négatives, ce qui explique la symétrie verticale des deux courbes).
Comme ces résultats sont effectivement très proches, certains affirment même que le Nist a "arrangé" ses courbes, bidouillé voire menti pour faire coller ses simulations avec la réalité.
Je conseille à ces personnes la lecture attentive du deuxième document publié par le Nist sur le WTC7 et qui explique par le menu le modèle utilisé, les résultats obtenus et les conclusions à en tirer...
Comme, assez logiquement, ce document pose des problèmes de lecture aux néophytes, que ce soit sur le plan idiomatique ou technique, je vais proposer ici quelques points saillants. Nous verrons que ces résultats sont très réalistes pour quiconque a quelques notions de calcul de structures.
1) Le logiciel de calcul - La méthode
Le code de calcul utilisé est ANSYS, un logiciel de calcul très répandu et que nous utilisons d'ailleurs dans mon laboratoire. Il permet de prendre en compte à peu près toutes les charges possibles et imaginables sur une structure : statique, dynamique, thermique...
Le calcul est fait en plusieurs étapes. Après avoir modélisé la structure dans le logiciel, le Nist a introduit les dégâts occasionnés par la chute de la tour Nord. Ensuite, il y a eu prise en compte des effets de l'incendie qui ont généré des ruptures de liaisons entre poutres et colonnes. C'est cette ruine de quelques éléments sensibles qui a fini par déclencher l'effondrement.
2) Dégâts sur la structure
Des dégâts sont apparus sur la structure du WTC7 suite à la chute du WTC1, la tour jumelle Nord. Ils ont été évalués à partir des photos et des vidéos.
Ils concernent essentiellement deux zones qu'il est possible de repérer en rouge sur les images qui suivent...
3) Modélisation des feux et conséquence
La modélisation des feux à l'intérieur du building a aussi été un élément important du travail.
Ces feux évoluent : ils connaissent des pics localement puis se déplacent.
Ce qu'il faut souligner, comme l'incendie a duré 7 heures dans l'immeuble après avoir été laissé à l'abandon par les pompiers, c'est que pratiquement toute la surface du plancher a été concernée pour les étages les plus touchés (étages 7 à 12)... (vidéos)
Or, même si le cœur du foyer a pu se déplacer (et donc localement la température pouvait légèrement retomber) lorsque l'acier s'échauffe, cela se produit toujours beaucoup plus rapidement que le refroidissement. C'est visible sur le graphique ci-contre tiré des Techniques de l'Ingénieur : courbe B pour le feu, courbe C pour la réponse de l'élément en acier.
C'est donc bien tout l'acier de l'étage, abandonné pendant 7 heures aux flammes qui a dû subir une très forte montée en température, même si les protections passives étaient encore en parfait état. Comme nous l'avons dans les Notions sur le calcul au feu, cette protection n'est prévue que pour retarder cette montée en température sur les 120 à 240 premières minutes, pas pour 7 heures d'incendie.
Comme nous l'avions également déjà précisé, avec la montée en température, l'acier peut perdre énormément de sa résistance et de sa rigidité.
Avec la perte de rigidité, ce sont les phénomènes d'instabilité qui sont favorisés. C'est vrai pour le flambement (buckling en anglais), le voilement (local buckling ou shear buckling) mais aussi pour le déversement (lateral-torsional buckling).
Le déversement est une ruine de poutre observable lorsque la partie supérieur de la poutre (soumise à de la compression) flambe. La poutre sort alors de son plan et bascule, engendrant une sollicitation de torsion.
Ce phénomène, comme le flambement ou le voilement, est très dangereux car comme toute instabilité, il conduit très rapidement à la ruine complète de l'élément.
Vous pourrez observer sur les photos qui suivent des poutres métalliques ayant subi un déversement sous l'effet d'un chargement trop important (la paille)...
Autant les poutres directement ancrées dans le béton au moyen de connecteurs ne risquaient pas une telle instabilité (les connecteurs, en noir sur l'image ci-contre, stabilisant les poutres latéralement) autant les poutres juste en dessous, soumises à de fortes températures ont pu céder de cette façon.
C'est ce phénomène qui a dû mettre à rude épreuve les liaisons et a pu causer la défaillance de plusieurs de ces poutres.
Il s'en est suivi alors un report des charges sur d'autres éléments qui n'a fait qu'aggraver le phénomène et finalement produire un premier effondrement interne.
4) Effondrement interne partiel
Suite à la perte de rigidité des poutres et leur défaillance par déversement, la longueur de flambement des colonnes (et notamment 79, 80 et 81) a fortement augmenté. En effet, avec la perte de liaison des poutres, les colonnes ne sont plus maintenues latéralement (cercles rouges) ce qui fait que la longueur potentielle de flambement augmente. Or, comme cette longueur de flambement intervient au carré dans l'évaluation de la charge critique d'Euler, cela veut dire que si un étage ne joue plus son rôle stabilisateur, la capacité portante d'une colonne est divisée par 4... Deux étages diviseront la charge admissible par 9 et ainsi de suite...
Comme on peut le voir sur les figures ci-dessus, certaines colonnes ont pu perdre jusqu'à 8 ou 9 liaisons stabilisatrices. Il va sans dire qu'elles ne pouvaient plus tenir. C'est pour cela qu'on a assisté à l'effondrement de la toiture terrasse côté Est.
Ce n'est pas seulement le local technique situé en toiture qui s'est effondré (il n'était pas en feu d'après les images) : c'est bien l'ensemble de la structure qui a défailli à ce endroit.
5) L'effondrement global
Les vidéos, finement analysées, nous donnent lors de l’effondrement de la structure externe 2,5 secondes de chute libre. Cela correspond à 30 mètres de déplacement d’un corps solide (1/2gt²) ou encore 8 étages environ…
Autrement, dit, la façade a chuté pendant huit étages sans rencontrer de résistance. C'est totalement différent du phénomène observé sur les tours 1 et 2 où nous avons vu que les chocs des planchers déforment les courbes de vitesses (voir articleMacQueen & Szamboti et commentaires)…
Que s’est-il donc passé ?
1) Suite à l'effondrement interne d'une partie des planchers, les colonnes extérieures n'étaient plus tenues,
2) Un flambement de ces colonnes s'en est suivi, provoquant la chute de la tour,
3) Il a suffi que huit planchers (localisés sur les incendies) aient cédé dans l'effondremet interne préalable pour qu'il n'y ait plus eu aucune résistance sur les 2,5 premières secondes de chute qui suivaient l'amorce de l'effondrement de la façade (Phase 1 et Phase 2 sur le graphique vu plus haut).
C'est ce que le Nist a pu observer numériquement avec la formation de rotules plastiques dans la zone des incendies, très basse, à l'endroit où le feu avait affaibli la structure (vidéos).
De plus, compte tenu du fait que le bloc supérieur qui chute est nettement plus important que dans le cas des tours 1 et 2, même en faisant l'hypothèse que les planchers résistent encore, la variation de vitesse dans ce cas est nettement moins perceptible. En effet, en écrivant la conservation de la quantité de mouvement lors des impacts, le ratio de perte de vitesse est de 1/40ème environ dans le cas du WTC7 contre 1/12ème pour le WTC1. Bien sûr, ce n'est pas le seul élément qui peut ralentir la chute, mais c'est déjà un point à prendre en compte.
CONCLUSION
Pour clore cette page, je vous proposerai la lecture de l'avant propos du livre de Jean Morel : Calcul des structures métalliques selon l'Eurocode 3 - Editions Eyrolles - Janvier 1994.
AVANT PROPOS
Les dangers de la construction métallique
En comparaison des constructions en béton, armé ou précontraint, les constructions métalliques exigent qu’une attention toute particulière soit portée sur certains points « névralgiques », notamment :
- Les assemblages (boulonnages, soudages) afin de se prémunir contre leurs risques de rupture brutale, qui conduiraient à la ruine de l’ouvrage par effondrement ;
- Les phénomènes d’instabilité élastique (flambement, déversement, voilement), qui amplifient considérablement les contraintes dans les pièces et qui sont particulièrement redoutables en construction métallique, du fait de l’utilisation de pièces de faible épaisseur et de grand élancement.
Ce texte prémonitoire (rappelons qu'il a été écrit en 94) devrait être lu par toutes les personnes qui croient encore que le WTC7 a subi une démolition contrôlée... Il est révélateur et décrit en deux phrases tous les phénomènes qui ont pu être observés à grande échelle lors des attentats du 11 septembre 2001.
Pour finir, je mets à disposition un document conçu par Mark Roberts et qui recense tous les mensonges qui ont pu être véhiculés à propos du WTC7...
ENQUETE DE LA BBC
Un documentaire de la BBC a aussi été réalisé sur le sujet pour une enquête très poussée, très complète. A voir absolument,disponible en version anglaise. La parole est donnée aux conspirationnistes mais tout est démonté de A à Z. Durée 1 heure.
EMISSION L'OBJET DU SCANDALE
Façade éventrée et incendie très violent
Un effondrement silencieux et en deux temps
Commentaires
La première vidéo permet de montrer que la façade Sud du WTC7 a été éventrée lors de la chute de la tour Nord et que les feux qui s'y sont développés étaient extrêmement violents, contrairement à ce qu'on voudrait essayer de nous faire croire.
La deuxième vidéo montre qu'il n'y a eu aucun bruit d'explosion peu avant ou pendant l'effondrement. De plus, la ruine s'est produite en deux temps : d'abord un effondrement interne prouvé par la chute de l'élément en toiture et les bris de vitrages, ensuite la façade externe. Ces deux faits, établis de façon incontestable, sont totalement incompatibles avec une démolition contrôlée.
Le crash sur le Pentagone...
(à voir également, le documentaire dans Ressources)
Pas besoin de longues démonstrations, quelques vidéos trouvées sur youtube suffisent pour comprendre comment les scientifiques ont travaillé, ont pu modéliser le crash et expliquer pourquoi les dégâts observés lors de l'approche ou de l'impact n'ont pu être produits que par un avion...
http://fr.youtube.com/watch?v=oLfRbUNQDwk
http://www.mikejwilson.com/911/
http://fr.youtube.com/watch?v=bMqgFaNvoP8
S'il n'y a pas eu plus de dégâts sur le pentagone c'est donc grâce à sa structure et sa façade en béton armé (contrairement aux tours jumelles) et à l'intervention immédiate et forcément beaucoup plus efficace des pompiers puisque l'incendie était à portée de lances.
A noter sur la dernière vidéo que les auteurs d'études indépendantes, réalisées par des étudiants et universitaires, et qui ne mènent pas aux conclusions voulues par le conspirationniste s'exposent à de belles insultes... Pas bien tout ça !
Il faut également préciser que 150 témoignages de personnes ont été recueillis confirmant avoir vu l'avion... Mais pour les conspirationnistes, ça va mieux en les oubliant... http://www.geocities.com/someguyyoudontknow33/witnesses.htm
Des extraits vidéos là : http://www.911myths.com/index.php/American_Airlines_Flight_77_Crash_Evidence
Des sites qui sont des références pour ceux qui voudraient des informations :
images, vidéos, témoignages...
http://flight77.info/
ou
http://www.911myths.com/index.php/American_Airlines_Flight_77
-------------------- Une vidéo synthétique --------------------
Voici d'ailleurs quelques questions auxquelles les conspirationnistes ont bien du mal à répondre de manière convaincante...
Concernant le Pentagone et si ce n'est pas le vol AA77 :
1- Qu’est ce qui s'est crashé et a fait une brèche dans la façade de plus de 30 m de long ?
Image0, Image1, Image2, Image3
2- Comment ont été couchés les lampadaires sur une largeur de 25 m ?
3- Qu'ont vu les dizaines de témoins qui ont identifié un Boeing d'AA ? Pourquoi aucun ne parle de missile ?
4- Que sont devenues les personnes à bord ?
5- Comment ont pu être retrouvées les traces ADN de chacun des passagers du vol 77 sur la scène de crime ?
6- Qui a appelé depuis l’avion et a raconté le détournement ?
7- Pourquoi a-t-on retrouvé des effets personnels dans les débris ?
8- Comment ont été placés les différents débris d’un avion ?
9- Qu’est ce qui a laissé le signal sur les radars ?
10- Depuis quand les missiles font des circonvolutions dans le ciel avant de toucher leur cible ?
11- D’où sortent les boîtes noires ? Comment ont-elles pu corroborer le signal radar ?
12- Si ce n'est pas un avion que l'on voit sur les images des caméras de vidéosurveillance, qu'est-ce ?
Croire encore à un missile de croisière dans ces conditions tient aujourd'hui plus de la mauvaise foi qu'autre chose...
Or, si c'est bien un avion qui s'est écrasé sur la façade du Pentagone, il ne reste plus qu'une interrogation : les pirates avaient-ils la capacité pour le faire ? Pour cela, il faut demander à des professionnels du pilotage... Une poignée dit que non... La plupart affirment "bien sûr que oui !!!".
Vous trouverez un témoignage en anglais, là, mis à disposition sur le site www.911myths.com. Le pilote en question, est un ancien de l'armée de l'air italienne reconverti dans le civil, instructeur et examinateur de pilotes débutants. Sa conclusion est sans appel : "Comme d'autres (vrais pilotes) l'ont dit, les manœuvres nécessaires étaient dans leurs aptitudes (même très limitées)... Il est trompeur de faire croire aux gens que les pirates de l'air DEVAIENT posséder des compétences de pilote exceptionnelles pour faire ce qu'ils ont fait".
Ceci est parfaitement corroboré par l'expérience qui a été menée lors du programme néerlandais Zembla TV sur un simulateur de vol professionnel. Un pilote, ayant une licence pour de petits avions et à peu près la même expérience que le pirate de l'air, a répété trois fois de suite (!) la même manœuvre avec succès, sans que l'avion ne décroche... C'était donc bien une manœuvre techniquement et humainement faisable.
Vidéo complète : et avec le son !!
Pourtant, Pilot for Truth est catégorique : c'est I-M-P-O-S-S-I-B-L-E ! Désormais avant de monter dans un avion, je vérifierai que the "Captain on board" ne fasse pas partie de cette association, ce ne serait pas très prudent...
BONUS
Quelques images suivant immédiatement le crash et montrant les effets du kérosène...
Toujours à propos de l'effet de sol, encore des simulations de la manœuvre avec en prime quelques avions capables, ô miracle, de voler en rase-motte...
Des comparaisons très détaillées sur les débris retrouvés dans le pentagone, ici et là... et des avis d'autres pilotes là...
Une analyse des données de la boîte noire (dans lesquelles les dernières secondes de vol manquent, il faut le rappeler !), ainsi que de la trajectoire d'approche de l'avion en fonction du profil du terrain...
Enfin, quelques témoignages édifiants !!!
D'autres vidéos très nombreuses ainsi que des retranscriptions très détaillées là :
http://www.911myths.com/index.php/American_Airlines_Flight_77_Crash_Evidence
Que rajouter de plus ??
A lire également :
* L'effroyable mensonge, le livre-enquête de Guillaume Dasquié et Jean Guisnel répondant aux assertions foireuses de Meyssan.
* Une page réalisée par un internaute (François Carlier), très complète ! Zec-World...
* Et un document qui analyse de façon très fine les images vidéos fournies, tiré du blog Imint.
Les visions et hallucinations collectives...
Cette page sera réservée aux hallucinations collectives... Tout ça n'a pas vraiment besoin de long commentaire.
Dans un moment de lucidité altérée par je ne sais quelle substance, certains ont détecté des missiles sous les avions de ligne, quand ce ne sont pas des avions militaires tout court !! D'autres pensent que les avions n'ont jamais existé et que ce sont des hologrammes qui ont été projetés... Quelques exemples ???
http://www.metacafe.com/watch/1182077/wtc_witness_saw_a_missile/
http://www.alterinfo.net/Qui-a-place-le-thermate-au-WTC-_a6248.html?print=1
http://www.youtube.com/watch?v=oVH5jm06pJY&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=oaQoD72v4-s&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=wbCcb6NV8Io&NR=1
http://www.youtube.com/watch?v=M4YsLnIFEr4&feature=related
Ces vidéos sont évidemment d'une malhonnêteté incroyable car quiconque a déjà vu un missile tiré depuis un avion sait bien qu'avant que le missile soit largué, il y a mise à feu du combustible... et j'ai bien du mal à voir cette mise à feu sur ces vidéos !... faut dire que l'avion correspond à peu près à trois pixels sur la vidéo... Malgré tout, je garde espoir de trouver d'ici peu une nouvelle version, beaucoup plus réaliste, pour un nouveau film 100 % bidonnage !!!!!
Il restera néanmoins à expliquer comment des passagers ont pu embarquer sans broncher en voyant une telle verrue sous l'avion...
D'autres ont vu (cru voir ?) un noyau de béton autour des colonnes en acier du cœur des tours ! Pour mémoire, le film de la construction des deux tours...
D'autres théories plus ou moins loufoques sur l'effondrement des tours jumelles ont également vu le jour. Elles sont résumées de façon synthétique sur ce document graphique : hologrammes, charges nucléaires, rayons lasers, champ électromagnétique... Source